104 L’Histoire des Cinémas d’Été de Cordoue Octobre 2014, un jour marquant pour Martín Cañuelo et Carmen Cabezas, fondateurs d’Esplendor Cinemas. Dans les bureaux de l’Office National de Gestion Fiscale à Madrid, le couple se prépare à une enchère publique qui pourrait sceller la destinée des trois cinémas d’été de Cordoue. Ces cinémas, vestiges d’une époque révolue, étaient en danger de disparaître dans le tumulte des spéculations immobilières. Des Racines Profondes Martín et Carmen sont animés par un amour inébranlable pour le cinéma. Carmen a grandi dans cet univers, tandis que Martín est passionné de cinéma d’art et d’essai. Leur rêve était de préserver ces lieux uniques qui offraient à la communauté cordovienne un espace de divertissement estival. Leur détermination à acheter ces cinémas témoigne de leur volonté de faire vivre cette tradition culturelle. Une Enchère Mystérieuse Le couple, novice en matière d’enchères publiques, reçoit un soutien inattendu d’une fonctionnaire. Grâce à ses conseils, ils naviguent dans les procédures inconnues et se retrouvent face à une salle presque vide. À chaque nouvelle ronde, l’angoisse grandit, mais leur foi dans ce projet les pousse à poursuivre. Quand la troisième enchère arrive, Martín, malgré les doutes, parvient à acquérir les cinémas ; un moment de soulagement et de joie. Les Défis à Venir À peine l’enthousiasme de l’achat retombé, des défis commencent à surgir. La crise économique de 2008, la pandémie de Covid-19 et la perte tragique de Martín plongent Carmen dans une période de lutte incessante. Le rêve se transforme en un véritable fardeau. Malgré tout, Carmen reste fidèle à son rêve : faire perdurer ces cinémas au cœur de Cordoue. Un Héritage Culturel Les cinémas d’été de Cordoue ne sont pas seulement des lieux de projection de films ; ils sont le reflet de l’âme de la ville. La programmation variée, mélange de films populaires et d’œuvres d’art, a permis de maintenir une connexion avec le public. Ces cinémas continuent de raconter des histoires, de rassembler des générations, et de faire revivre des souvenirs. Conclusion : Un Miracle à Préserver L’histoire de Martín et Carmen est un exemple vivant de passion, de dévouement et de résistance. Malgré les obstacles, leur volonté de préserver ces cinémas témoigne d’un amour pour le cinéma, la culture et la communauté. Leur parcours rappelle combien il est essentiel de garder vivants ces trésors culturels, témoins d’une époque et d’un art qui façonne nos vies. Les miracles existent, parfois dans les endroits les plus inattendus. Vous pourriez être interessé par Feria des arts scéniques de Palma : pourquoi cet événement change la scène andalouse ? 21 mai 2025 La Duquesa de Benamejí : immersion théâtrale au cœur d’un village andalou 4 juin 2025 source : Cordópolis – La historia nunca contada de la subasta de los cines de verano 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Découvrez la maison de Polly Pocket à taille réelle où vous pouvez séjourner ! entrée suivante La Constellation d’Orion: l’Interprétation Artistique du Peintre Cordouan Juanjo Garlo A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025