101 La mémoire d’un village disparu : "Zapal" Le journaliste et cinéaste cordobais Francisco Artacho achève "Zapal, la mémoire d’une photographie", un court-métrage documentaire qui évoque le village de travailleurs migrants qui a existé à Barbate. En 2024, nous marquerons les 50 ans de sa disparition. Ce film de 18 minutes, qui s’inscrit dans le genre du documentaire fictionnel, met en lumière une réalité souvent oubliée. Une œuvre conseillée par la voix des souvenirs La barbateña Yolanda Marín prête sa voix à la protagoniste, María ‘La ratona’, une femme qui a vécu à Zapal jusqu’à la fin des années 1930. Cette histoire est capturée dans une photographie prise en 1937 par le photographe José Reymundo, où l’on peut voir María avec d’autres femmes et enfants. La voix de Marín permet de donner vie à ces souvenirs, rappelant l’importance des histoires individuelles dans la mémoire collective. Un travail passionné et engagé Artacho et Tirado, les créateurs de ce projet, ont investi de nombreux mois dans la recherche, les interviews et la production. Leur amour pour Barbate, où ils ont vécu, transparaît dans chaque aspect de leur travail commun. C’est le début d’une collaboration qui promet de riches réflexions sur des thèmes sociaux. Tirado possède une vaste expérience en matière de documentaire, mettant toujours en avant des enjeux comme les migrations et la mémoire historique. Un regard sur le passé pour comprendre le présent "Zapal" explore les détails d’une image du passé tout en réfléchissant à la vie difficile dans le bidonville de Barbate, en plein contexte de guerre civile et de répression. María "La ratona" raconte les réalités d’un village de pêcheurs, où la misère et le travail précaire ont façonné les vies. Ce court-métrage incite à une réflexion profonde sur les marginalisés des villes et les déplacements forcés que causent la précarité et les conflits. Conclusion : une invitation à la réflexion À travers "Zapal", Francisco Artacho et José Luis Tirado nous invitent à ne pas oublier les luttes des générations passées, tout en mettant en lumière des questions encore d’actualité. Ce court-métrage sera présenté à Barbate avant de voyager dans des festivals internationaux, et il est déjà sous-titré en anglais et en français, afin de toucher un public plus large. "Zapal" s’érige ainsi en témoin d’une lutte pour la mémoire, un appel à l’empathie et à la justice sociale. source : Cordópolis – El cortometraje sobre un poblado chabolista de Barbate derribado codirigido por un cordobés Vous pourriez être interessé par Cordoue découvre « Une mère de film » : émotion et rires garantis 10 février 2025 Paco Montalvo : l’âme du flamenco au Palau de la Música 13 mars 2025 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Le cinéaste cordobais Juan Antonio Chavero prépare déjà son nouveau film entrée suivante 58ème Festival de Cante Grande ‘Fosforito’ à Puente Genil : Plus de 9 000 Spectateurs Attendus A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025