122 Introduction à l’opéra "Don Juan n’existe pas" Le monde de l’opéra est à nouveau en effervescence avec la première de "Don Juan n’existe pas", une œuvre inspirée par la vie fascinante de Carmen Díaz de Mendoza Aguado, une pionnière féministe de l’Espagne du début du XXe siècle. C’est lors du Festival de Castell de Peralada, le 8 août, que le ténor andalou Pablo García-López s’apprête à régaler le public avec sa voix exceptionnelle. Une production prometteuse Cette coproduction, orchestrée par le Festival, le Gran Teatre del Liceu et le Teatro de la Maestranza, avec la participation du Teatro Real et des Teatros del Canal, promet d’être un événement marquant. Avec la composition musicale de Helena Cánovas et un livret d’Alberto Iglesias, l’opéra est dirigé par la talentueuse Barbara Lluch. Notons également la présence de Natalia Labourdette (soprano) et de David Oller (baryton), qui rejoindront García-López sur scène. Une histoire de résilience L’œuvre de Cánovas rend hommage aux femmes oubliées par l’histoire. Carmen, après avoir visionné "Don Giovanni", se lance dans l’écriture de sa propre version de l’histoire. Ce processus, bien qu’entravé par des doutes et des conventions sociales, constitue le cœur de notre récit. Pablo García-López joue le rôle de Miguel, un ami de la comtesse, et il décrit son personnage comme un soutien qui, au final, n’en est pas vraiment un. L’importance de l’art engagé Pablo exprime son admiration pour l’opéra, qu’il qualifie de "performance" engageante. Il souligne l’importance de réaffirmer le rôle des femmes dans la musique à travers cette œuvre. Sa participation à Peralada, qu’il décrit comme l’un des plus prestigieux festivals de musique classique, le remplit de fierté et d’honneur. Il a déjà émerveillé le public en 2022 avec "Hadrian" de Rufus Wainwright. Un parcours artistique exceptionnel Né en 1988 à Córdoba, Pablo García-López a su conquérir les scènes tant nationales qu’internationales. Son talent lui a permis de se produire dans des lieux prestigieux et d’accumuler les distinctions, dont la Bandera de las Artes de Andalucía en 2020. Avec des collaborations avec de grandes figures musicales, il continue d’enrichir le paysage de l’opéra contemporain, faisant de lui un artiste engagé dans les tendances musicales d’aujourd’hui. Pablo García-López représente une voix nouvelle et puissante dans l’univers de l’opéra, et son interprétation dans "Don Juan n’existe pas" s’annonce comme un moment fort à ne pas manquer. Vous pourriez être interessé par Les raisons du décès heureux de la mère d’Itziar Castro 11 décembre 2023 Bernard Engel, premier lauréat du prix de poésie María Rosal 4 novembre 2024 source : Cordópolis – Pablo García López estrena ‘Don Juan no existe’ en el Festival de Castell de Peralada 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Gata Cattana lance un programme pour faciliter l’accès à l’université pour les étudiants en situation précaire entrée suivante Medina Azahara : Quatrième Édition du Programme ‘Algarabía. Escénica Médiévale’ pour Plonger dans l’Histoire A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025