108 Découvrez le cycle de cinéma d’été du C3A à Cordoue Le Centro de Creación Contemporánea de Andalucía, également appelé C3A, est un lieu culturel dépendant de la Consejería de Turismo, Cultura y Deporte de la Junta de Andalucía et basé à Cordoue en Espagne. Chaque année, cet établissement propose un cycle de cinéma en plein air durant les mois d’été, offrant ainsi une programmation éclectique et originale. Cette année, du 18 juillet au 29 août, six films de réalisateurs débutants seront présentés lors de ce traditionnel "Ciclo de Cine de Verano". Découvrez ci-dessous ce que vous réserve cet événement cinématographique incontournable. ‘Seis cartas de amor al cine’ Sous le commissariat de Pablo García Casado, responsable du département audiovisuel de l’Agence Andalouse des Institutions Culturelles (Aaicc), le cycle de cinéma d’été 2019 est intitulé ‘Seis cartas de amor al cine’ (Six lettres d’amour au cinéma). Le concept est simple : six réalisateurs débutants, de cinq nationalités différentes, ont été choisis pour présenter leur première œuvre et ainsi témoigner de leur amour pour le cinéma. Des œuvres qui défient les conventions et proposent de nouvelles façons de voir le monde. Une programmation gratuite et engagée Toutes les projections débuteront à 22h, heure du coucher du soleil, et l’entrée est gratuite dans la limite des places disponibles. Les portes ouvrent à 21h30 afin de profiter d’un moment de détente avant la séance. En collaboration avec la Filmoteca de Andalucía, le C3A a élaboré une sélection de films engagés qui abordent des thématiques sociales et politiques contemporaines, à travers des genres et des styles différents. ‘Animalia’ de Sofía Alaoui La première lettre d’amour est signée de la jeune réalisatrice marocaine Sofía Alaoui, originaire de Casablanca et née en 1990. Son film, ‘Animalia’, est une fiction extrême qui nous invite à réfléchir sur les conséquences dévastatrices de l’extrémisme religieux, des inégalités économiques et de genre, ainsi que du pouvoir omnipotent d’un état policier. Une œuvre bouleversante qui nous plonge dans un apocalyse plausible. ‘Los Tonos Mayores’ d’Ingrid Pokropek La deuxième lettre est écrite par la réalisatrice argentine Ingrid Pokropek, née à Buenos Aires en 1994. Son film, ‘Los Tonos Mayores’, est une fable intimiste qui explore les étranges effets qu’une prothèse métallique peut avoir sur le corps d’un adolescent ; une narration qui aborde le passage à l’âge adulte et la découverte de soi. Un film touchant qui met en lumière la différence et l’acceptation de soi. ‘How to have sex’ de Molly Manning Walker La troisième lettre est un voyage initiatique vers l’âge adulte avec ‘How to have sex’ de Molly Manning Walker, réalisatrice britannique. Le film suit un groupe d’adolescentes dans un lieu indéfini, qui pourrait être Magaluf, Ibiza ou la Côte Adriatique. Au milieu de la drogue, de la musique techno et du balconing, une jeune fille tente de trouver sa place et de comprendre ses émotions changeantes. Un film touchant qui aborde les défis de la jeunesse. Vous pourriez être interessé par Sara Soler : Illustration en direct chez Crash Cómics 7 novembre 2024 La réussite inattendue de La espera aux Oscars 2025 11 janvier 2025 ‘On The Go’ de María Giséle Royo et Julia de Castro La quatrième lettre est une road movie déjantée dans le sud de l’Espagne, écrite par María Giséle Royo (Venezuela) et Julia de Castro (Espagne). ‘On The Go’ est un voyage haletant à bord d’une Chevrolet blanche, avec en toile de fond la musique de Derby Motoreta’s Burrito Kachimba. Des personnages au bord de la crise de nerfs vivent leur désir de maternité, leur identité queer, leur amitié et leur amour. Une œuvre forte qui ne laisse pas indifférent. ‘Golán’ d’Orlando Cluzat Le cinquième film, ‘Golán’, nous vient de la Colombie et du réalisateur Orlando Cluzat, né à Cali en 1975. Dans cette œuvre, nous suivons un adolescent qui doit faire face à un monde où le machisme, le racisme et la xénophobie persistent. Une vision hostile qui aborde également le deuil et la perte de proches, la solitude, les rites de passage à l’âge adulte et la remise en question du modèle familial traditionnel. ‘Alemania’ de María Zanetti Enfin, la dernière lettre d’amour au cinéma est écrite par la réalisatrice argentine María Zanetti, née en 1980. Dans ‘Alemania’, elle nous transporte dans l’Argentine du début des années 90, au sein d’une famille où l’on se sent à la fois accueilli et opprimé. À travers un récit intimiste et subtil, avec la talentueuse Vicky Peña en tête d’affiche, Zanetti nous livre une histoire inspirée de sa propre adolescence. Ne manquez pas le "Ciclo de Cine de Verano" au C3A En conclusion, le C3A nous propose un programme de films engagés et originaux, mettant en avant de nouveaux talents du cinéma. Le Ciclo de Cine de Verano promet des moments de réflexion et d’émotion en plein air, dans un lieu culturel emblématique de la ville de Cordoue. N’oubliez pas de réserver vos places pour ces six lettres d’amour au cinéma qui nous invitent à découvrir, à travers les yeux de jeunes réalisateurs, des visions du monde touchantes et inédites. source : Cordópolis – El cine de verano del C3A ofrece propuestas de directores debutantes hasta final de agosto 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Celebration Flamenca à Montilla : La 49ème édition rassemblera les prestigieux artistes La Macanita, Pedro El Granaino et Rafael de Utrera entrée suivante Les éclats de lumière de Niño Bravo : le rock alternatif ‘made in Córdoba’ A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025