124 ##Hommage à Julio Romero de Torres au Musée des Beaux-Arts de Cordoue Le mois de mai au Musée des Beaux-Arts de Cordoue sera consacré à une exposition en hommage à Julio Romero de Torres, intitulée "Le dernier adieu à Julio Romero de Torres". Cette exposition présentera une sélection de photographies de ses funérailles, ainsi que des annonces parues dans la presse et la couverture du journal El Liberal avec l’avis de son décès. Toutes ces pièces font partie de la collection Romero de Torres conservée par le musée. C’est un clin d’œil de cet espace en l’honneur du 150e anniversaire de la naissance de Julio Romero de Torres, et elle sera ouverte au public tout au long du mois de mai sur le mur de la salle V, selon les horaires du musée. ##Le dernier jour de Julio Romero de Torres Le 10 mai 1930, Julio Romero de Torres est décédé, avec la fenêtre ouverte sur un patio cordouan, "les derniers fleurs d’oranger flottaient dans la fontaine", comme le dit le poème dédié à lui par Pablo García Baena. La lumière du patio de sa maison, située à côté du Musée des Beaux-Arts de Cordoue, entre les salles où il courait quand il était petit et où il a trouvé l’inspiration pour ses œuvres, l’a accompagné ce jour-là. Il n’y avait pas un seul Cordouan qui ne pleurait pas sa disparition. Les magasins et les tavernes ont fermé ce jour-là et des milliers de personnes sont allées lui rendre hommage au musée, où sa chapelle ardente a été installée dans la salle IV, entourée de tableaux d’Antonio del Castillo et décorée de nombreuses couronnes de fleurs. Son fidèle lévrier Pacheco veillait sur lui. ##Le dernier voyage de Julio Romero de Torres Le cortège funèbre est sorti du musée et a parcouru les rues de Cordoue porté par les ouvriers de la ville, tandis que des milliers de personnes attendaient pour le voir passer. Les balcons étaient ornés de draps noirs et les fleurs tombaient en continu sur le cercueil. Sur la place des Capucins, devant l’église des Douleurs, la violoniste Cristeta Goñi a joué La Réverie de Schumann, dans l’un des moments les plus émouvants du chemin jusqu’au cimetière, où il repose depuis lors, aux côtés de sa famille. La ville entière était en deuil pour cet artiste bien-aimé qui avait su capturer toute la beauté et la fierté de Cordoue dans ses peintures. Aujourd’hui, Julio Romero de Torres reste une figure incontournable de la culture andalouse et cette exposition rendra un hommage poignant à sa mémoire. Vous pourriez être interessé par Córdoba et Standstill : la magie d’un retour inattendu 3 avril 2025 Aula 423 : une série qui éclaire l’esprit des jeunes à Cordoue 5 mars 2025 source : Cordópolis – El Bellas Artes de Córdoba acoge una exposición sobre el entierro de Julio Romero de Torres 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Découvrez en détail le Concours des Patios de Cordoue dans les stories de Cordópolis entrée suivante Analyse et débat sur l’architecture et la sociologie des Patios de Cordoue jeudi prochain A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025