Partager 0FacebookTwitterPinterestEmail 132 L’ombre de l’acier à Barcelone : la nouvelle série ‘Mano de hierro’ de Netflix se dévoile Depuis quelques années, la ville de Barcelone est devenue l’un des principaux points d’entrée en Europe pour le trafic de drogues, avec plus de 70 millions de tonnes de marchandises saisies chaque année. Et si les chiffres officiels font état de seulement 10 000 kilos de cocaïne trouvés en 2023, les autorités estiment que cela ne représente même pas 10% de la drogue qui entre dans la ville. Un chiffre alarmant qui a inspiré le réalisateur Lluís Quílez pour son nouveau projet : la série dramatique "Mano de hierro", disponible sur Netflix à partir du 15 mars. Une histoire familiale sur fond de criminalité Tout a commencé lorsque Lluís Quílez, natif de Barcelone, a découvert les données sur le trafic de drogues dans le port de sa ville natale. Le réalisateur s’est alors lancé dans le développement d’une histoire centrée sur une famille et une organisation criminelle dans un contexte portuaire. Le titre de la série, "Mano de hierro", fait référence au protagoniste, Joaquín Manchado (joué par Eduard Fernández), qui dirige l’une des principales terminales du port de Barcelone. Mais derrière cette apparence de main de fer se cache un trafiquant de drogue sans scrupules qui utilise son influence pour faciliter l’entrée de cargaisons illégales dans la ville. Un casting de choix pour une série à suspense Pour incarner cette famille Manchado complexe, le réalisateur a réuni un casting de talent avec Chino Darín, Sergi López, Enric Auquer, Jame Lorente et Natalia de Molina. Ensemble, ils mènent une lutte sans merci pour le pouvoir et l’argent dans les rues de Barcelone. La disparition d’une importante cargaison de cocaïne déclenche une guerre violente, remplie de meurtres et de trahisons, qui plonge les personnages dans un jeu dangereux de méfiance et de coups bas. Un décor naturel et authentique Tout au long des épisodes, les spectateurs auront un aperçu de la Barcelone actuelle, mais aussi celle des décennies passées à travers des flashbacks qui révèlent l’origine des personnages. Et pour coller au plus près de la réalité, Quílez a choisi de tourner entièrement en décors naturels, avec le port de Barcelone comme centre névralgique de l’intrigue. Mais ce choix n’a pas été sans difficultés puisque le port est un lieu très protégé et inaccessible. Le réalisateur explique : "Nous avons tourné une scène montrant un processus technique très complexe de déchargement de marchandises. Cela a été un véritable défi technique pour l’équipe." Une série résolument réaliste La série "Mano de hierro" ne se contente pas de montrer la réalité du trafic de drogues à Barcelone, mais elle s’attache également à retracer les processus et les mécanismes mis en place par les trafiquants pour faire entrer leur marchandise dans la ville. Un aspect qui a tenu à coeur au réalisateur qui souhaitait donner une dimension documentaire à la série. "Nous avons pris des idées inspirées de la réalité, d’affaires d’employés du port, d’agents des douanes et de policiers infiltrés, mais c’est une histoire de fiction", assure-t-il. L’absence de la langue catalane dans la série Malgré le cadre très local de la série, les spectateurs ne pourront pas entendre parler catalan dans "Mano de hierro". Une décision assumée par Lluís Quílez qui explique : "Quand une série essaie de mettre en avant le bilinguisme, cela a tendance à sembler forcé et maladroit. Je n’avais pas confiance pour le faire, car cela pouvait être une distraction. Mon objectif était que les spectateurs se laissent emporter par l’histoire de ‘Mano de hierro’." Une fiction qui promet de tenir les téléspectateurs en haleine avec ses intrigues, ses rebondissements et son ambiance réaliste. Vous pourriez être interessé par Week-end chargé de concerts à Córdoba avec Malú, Antílopez et Café Quijano. 4 avril 2024 Un duel entre Apollon et Dionysos : qui l’emportera ? 15 février 2024 source : Diario Córdoba – ‘Mano de hierro’: Netflix monta un ‘thriller’ plagado de sangre y narcotráfico en el puerto de Barcelona« Partager 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente La Fundación José Manuel Lara et le Hay Fórum Sevilla rapprochent la lecture aux élèves du Polígono Sur entrée suivante Picasso Málaga : Le jeu de trônes entre Zayas et Meyerowitz A lire aussi Pourquoi tout le monde s’arrête ici: le Marathon... 8 octobre 2025 Vu de l’intérieur : Jardín Alhambra a fait... 6 octobre 2025 Vu de l’intérieur: comment un soir à La... 5 octobre 2025 Tu ne l’avais jamais entendu ainsi: El Kanka... 4 octobre 2025 Vu de l’intérieur: comment El Kanka et Beret... 4 octobre 2025 Le détail oublié qui change tout: les ‘Noches... 4 octobre 2025 Tu ne l’avais jamais remarqué : ce week‑end,... 3 octobre 2025 Tu ne l’avais jamais remarqué: 12 bourses de... 29 septembre 2025 Bad Bunny au Super Bowl 2026 : voilà... 29 septembre 2025 Vu de l’intérieur: Ana Belén fait bouillir l’asphalte... 28 septembre 2025