114 Ana Wagener, Patricia López Arnaiz et Ane Gabarain viendront à Cordoue les 12 et 13 avril prochains pour représenter au Gran Teatro la pièce La casa de Bernarda Alba, mise en scène par Alfredo Sanzol, qui prend pour la première fois les rênes d’un texte de Federico García Lorca. Les deux représentations sont recommandées pour les personnes malentendantes et/ou malvoyantes, car il y aura des sous-titres, des descriptions audio, des boucles magnétiques individuelles et du son amplifié avec des écouteurs. En termes de mise en scène, La casa de Bernarda Alba est une "radiographie" que Lorca fait du système patriarcal, dont les structures continuent de nous affecter aujourd’hui, comme en témoignent les chiffres. Selon Sanzol, mettre en scène cette pièce en ce moment, outre le fait qu’il s’agit d’une réclamation de la beauté poétique et dramaturgique du texte, est également une dénonciation des structures patriarcales qui continuent de faire de nous tous des victimes. Une mise en scène avec 15 actrices La mise en scène met en scène 15 actrices : Ester Bellver, Eva Carrera, Ana Cerdeiriña, Ane Gabarain – récemment récompensée par un Goya pour son rôle de meilleur second rôle dans 20.000 abejas-, Claudia Galán, Belén Landaluce, Patricia López Arnaiz, Chupi Llorente, Lola Manzano, Inma Nieto, Celia Parrilla, Sara Robisco, Isabel Rodes, Ana Wagener et Paula Womez. Toutes donnent vie aux femmes de la pièce. Blanca Añón est l’auteure de la scénographie de cette pièce, une grande maison construite avec d’énormes panneaux lumineux qui contrastent avec les quelques éléments présents sur scène : une table, quelques chaises noires et à peine quelques autres objets avec lesquels les différents espaces nécessaires à la pièce sont créés. Nous pouvons également noter la lumière de Pedro Yagüe, qui crée un espace froid et angoissant ; les costumes de Vanessa Actif, qui jouent sur le contraste entre le noir et la couleur ; la musique électronique de Fernando Velázquez, le son de Sandra Vicente et Pilar Calvo, les mouvements d’Amaya Galeote, qui sont clés dans la mise en scène, et la caractérisation de Chema Noci. L’origine de la mise en scène de "La casa de Bernarda Alba" L’origine de cette mise en scène de La casa de Bernarda Alba remonte à une conversation que Sanzol a eue avec sa mère après avoir lu la pièce, lors de laquelle "une dame de 83 ans et un monsieur de 51 ans ont parlé de la sexualité féminine dans une structure sociale et politique, c’est-à-dire comment cela conditionne l’existence et les relations entre les êtres humains". La mise en scène met l’accent sur le corps de la femme menacé par les hommes. C’est pourquoi Bernarda cherche à défendre ses filles, mais le fait de manière autoritaire. Cela entraîne un conflit avec Adela, qui représente une nouvelle génération connectée à la nature et à l’organique, remettant en question les normes et ce système patriarcal en voulant vivre sa propre vie. La confrontation entre la norme et la vie est ce qui rend La casa de Bernarda Alba si actuelle. C’est pourquoi l’un des objectifs principaux du metteur en scène a été de donner une dimension plus humaine à Bernarda Alba et de la montrer comme une femme victime du système patriarcal. Votre opinion compte pour Cordóplis Chez Cordóplis, votre opinion est importante pour nous, c’est pourquoi nous avons pris la décision d’ouvrir notre chaîne Twitch. Informations, opinions, analyses, interviews, tirages au sort et bien plus encore dans un espace adapté pour que notre public soit au centre. Nous vous lisons ! Suivez-nous et soutenez notre contenu sur https://www.twitch.tv/cordopolis. 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Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Aucune candidature pour diriger les musées municipaux de la mairie reçoit la convocation entrée suivante Chelo García-Cortés rejoint l’équipe des ‘Mañaneros’ après la fin de ‘Sálvame’ : Et après, ils disent que je ne parle pas A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025