123 Le film d’animation ‘Dragongardien’ de Salvador Simó s’apprête à être présenté en tant que film d’ouverture au Festival de Málaga cette année. Pour beaucoup, ce film est considéré comme celui qui aurait dû remporter le prix lors de sa précédente édition. Ce n’est pas la première fois que Simó présente un de ses films à Málaga, et il ne compte pas s’arrêter là. La tradition de Salvador Simó et son lien avec le Festival de Málaga Lorsque Juan Antonio Vigar, directeur du Festival de Málaga, lui a demandé s’il comptait continuer de présenter ses films à Málaga, Simó lui a répondu qu’il était en train de créer une tradition et qu’il aurait l’intention de présenter toutes ses futures œuvres lors du festival. Vigar lui a alors répondu en plaisantant "pauvre de toi si tu ne le fais pas". Pour Simó et l’équipe de ‘Dragongardien’, il est un honneur de pouvoir présenter leur film au festival après deux pandémies, chinoise et espagnole, qui ont bouleversé l’industrie cinématographique. Un changement radical de genre Le réalisateur a choisi de passer d’une histoire espagnole telle que ‘Buñuel en el laberinto de las tortugas’ à une histoire chinoise de dragons pour son nouveau projet. Cette décision a surpris de nombreux spectateurs qui se demandent pourquoi un tel changement. Simó explique que sa carrière dans le domaine de l’animation commerciale lui a permis d’acquérir une certaine expérience et un style propre à lui qu’il a pu appliquer à ‘Dragongardien’. Bien qu’il s’agisse d’une production commerciale, le réalisateur a réussi à y insuffler sa touche personnelle, inspirée de son travail sur ‘Buñuel en el laberinto de las tortugas’. Une adaptation d’une trilogie littéraire ‘Le gardien des dragons’ est l’adaptation de la trilogie de Carole Wilkinson. L’équipe détient les droits des romans et a travaillé dur pour créer une version cinématographique fidèle à l’oeuvre originale. Une animation réaliste et minimaliste pour faire vivre des personnages fantastiques L’un des défis majeurs de ‘Dragongardien’ a été de donner vie à des personnages fantastiques tels que les dragons tout en restant fidèle à un style d’animation réaliste et minimaliste. Selon Simó, il était important de garder un équilibre entre la subtilité et la précision dans l’animation des expressions des personnages. Pour lui, c’est l’un des points forts de la production espagnole. Un contenu dramatique destiné à un jeune public Simón est conscient que son film aborde des sujets difficiles et peut sembler trop dramatique pour un public jeune. Cependant, il estime que les enfants sont capables de comprendre et de gérer ces sujets avec intelligence et maturité. Il compare également le contenu de son film avec celui que les enfants sont exposés au quotidien à la télévision et dans les films d’animation. Selon lui, il est important de ne pas censurer la réalité et de permettre aux enfants de comprendre les différents aspects du monde dans lequel ils vivent. Une collaboration unique entre les industries cinématographiques espagnoles et chinoises ‘Le gardien des dragons’ est une coproduction entre l’Espagne et la Chine, un partenariat peu commun dans l’industrie du cinéma espagnol. L’équipe espagnole a travaillé en étroite collaboration avec leurs homologues chinois pour créer un film qui met en valeur la culture et l’histoire de la Chine. 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Salvador Simó a su relever le défi de changer de genre pour offrir un film d’animation réaliste, poignant et respectueux de la culture chinoise. Ce film est aussi une preuve que l’animation espagnole occupe désormais une place importante à l’international et continue de séduire les spectateurs du monde entier. 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Victoria Luengo, comédienne : Le théâtre est puissant car vous assistez à quelque chose de réel entrée suivante Lutter contre la négligence et viser l’excellence A lire aussi À Cordoue, Cariño bouscule la nuit: 25+ only,... 4 septembre 2025 Medina Azahara au couchant: ma visite théâtralisée la... 4 septembre 2025 Córdoba, vins Montilla‑Moriles et cheesecakes: ma soirée la... 3 septembre 2025 Los Califas, une rentrée électrique à Córdoba: Antoñito... 3 septembre 2025 Córdoba, cines de verano: ma soirée du 3... 3 septembre 2025 Córdoba gourmande, ma Judería secrète: deux adresses et... 2 septembre 2025 Dans Córdoba la nuit, une séance Warren réveille... 2 septembre 2025 Cines de verano de Córdoba: ma soirée idéale... 2 septembre 2025 Córdoba accueille Álvaro Casares: comment vivre son Check... 2 septembre 2025 Córdoba: le charco de Carcabuey, le cocktail rural... 31 août 2025