136 Israel peut potentiellement être disqualifié de participer à l’Eurovision 2024. Selon les informations du média YNET, l’UER, organisatrice du festival européen, aurait rejeté la deuxième chanson prévue pour Eden Golan, la représentante israélienne, intitulée ‘Dancing Forever’. Cela serait le deuxième refus consécutif de l’UER, après que la chaîne de télévision israélienne KAN lui ait envoyé la chanson pour une révision et une approbation préalable. Il y a quelques jours, l’Union Européenne de Radiodiffusion a également rejeté une première chanson intitulée ‘October Rain’ pour des raisons politiques. Plus précisément, selon plusieurs sources israéliennes, les paroles de cette chanson en anglais et en hébreu font référence aux attaques terroristes perpétrées par le Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre dernier, d’où son titre traduit en espagnol ‘Lluvia de Octubre’, qui signifie ‘Pluie d’Octobre’. Selon le média cité, ce nouveau refus de l’UER pour la deuxième chanson aurait accru le "pessimisme" en Israël quant à sa participation à l’Eurovision 2024. Il est à noter que la chaîne KAN avait précédemment déclaré qu’elle était en dialogue avec l’UER à ce sujet, mais qu’elle n’était pas prête à modifier sa candidature pour le concours européen. "Nous n’avons pas l’intention de remplacer la chanson", a déclaré la chaîne publique sur son site internet, laissant ainsi la porte ouverte à une éventuelle non-participation d’Israël à l’Eurovision 2024. Une décision qui divise La possible disqualification d’Israël a suscité de vives réactions dans le pays. D’un côté, certains soutiennent la décision de l’UER en faveur de l’objectif premier de l’Eurovision : promouvoir la paix et l’unité à travers la musique. Selon eux, les paroles de la chanson entachent cet objectif en évoquant des événements politiques. Vous pourriez être interessé par Ibai Llanos explique pourquoi il refuse de visiter ‘El Hormiguero’ malgré plusieurs invitations 29 février 2024 Réalisez vos rêves : Bernardo Rivera, le défi ultime ! 21 décembre 2023 D’un autre côté, plusieurs personnes expriment leur désaccord, estimant que la décision de l’UER est injuste et que la chanson devrait être jugée sur sa qualité artistique et non sur son contenu politique. Certains y voient même une forme de censure et de pression pour que les artistes israéliens ne puissent pas exprimer librement leurs opinions. La possible disqualification d’Israël soulève également des inquiétudes quant à la participation de ce pays au concours dans les années à venir. Si les tensions politiques et les critiques de l’UER perdurent, Israël pourrait être exclu définitivement de l’Eurovision. Un historique tendu Cette controverse autour de la chanson israélienne n’est pas la première du genre dans l’histoire de l’Eurovision. En 2019, le public a notamment été témoin d’une protestation de la Palestine lors de la performance de l’artiste israélienne Netta Barzilai, qui avait remporté le concours l’année précédente. De plus, en 2018, l’édition se déroulant en Israël a créé la polémique chez certains téléspectateurs. Certains ont accusé le pays d’utiliser le concours pour "blanchir" son image et occulter ainsi les conflits politiques et les violations des droits de l’homme. Il est donc clair que la participation d’Israël à l’Eurovision a toujours été un sujet délicat qui suscite à la fois des soutiens et des critiques. Une décision finale à venir Face à cette situation délicate, l’UER devra trancher et prendre une décision finale quant à la participation d’Israël à l’Eurovision 2024. Si le pays est finalement disqualifié, ce sera la première fois depuis près de 20 ans qu’Israël ne sera pas représenté à ce concours européen. Cela pourrait également avoir des répercussions sur les relations entre l’UER et Israël, ainsi que sur la perception de ce pays dans l’industrie musicale européenne. Affaire à suivre. 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Le dernier avant-goût du nouvel album de Califato 3/4 met en vedette le Geoparc de Grenade entrée suivante La Estrella Azul : Javier Macipe présente une conférence à Córdoba sur son film A lire aussi À Cordoue, Cariño bouscule la nuit: 25+ only,... 4 septembre 2025 Medina Azahara au couchant: ma visite théâtralisée la... 4 septembre 2025 Córdoba, vins Montilla‑Moriles et cheesecakes: ma soirée la... 3 septembre 2025 Los Califas, une rentrée électrique à Córdoba: Antoñito... 3 septembre 2025 Córdoba, cines de verano: ma soirée du 3... 3 septembre 2025 Córdoba gourmande, ma Judería secrète: deux adresses et... 2 septembre 2025 Dans Córdoba la nuit, une séance Warren réveille... 2 septembre 2025 Cines de verano de Córdoba: ma soirée idéale... 2 septembre 2025 Córdoba accueille Álvaro Casares: comment vivre son Check... 2 septembre 2025 Córdoba: le charco de Carcabuey, le cocktail rural... 31 août 2025