Partager 0FacebookTwitterPinterestEmail 129 Un ballet contemporain inspiré du classique Le ballet est une forme d’art qui a traversé les siècles en évoluant et en s’adaptant à son époque. Et l’une de ses pièces les plus célèbres et les plus représentées est sans aucun doute "Le lac des cygnes" de Piotr Ilitch Tchaïkovski. Mais c’est une version bien différente de ce grand classique que la compagnie Preljocaj a présenté au théâtre de la Maestranza de Séville le 25 février dernier. Une histoire connue, mais revisitée Depuis sa création en 1877 par Marius Petipa et Lev Ivanov, "Le lac des cygnes" a connu de nombreuses adaptations, dont certaines très populaires, comme celle de John Cranko en 2007 avec le Stuttgart Ballet. Mais Angelin Preljocaj, le chorégraphe de la compagnie du même nom, a choisi de se démarquer en créant sa propre version de ce chef-d’œuvre musical. Preljocaj, formé à la danse classique avant de s’orienter vers la danse contemporaine, s’est penché sur la musique de Tchaïkovski et la chorégraphie de Petipa pour créer sa propre interprétation. Une tâche qu’il a réalisée pendant la pandémie et qu’il a dévoilée en octobre 2020 en France. Une histoire de lutte entre le bien et le mal Le chorégraphe a choisi de mettre l’accent sur la lutte entre le bien et le mal dans son adaptation du conte original. Dans cette version, le mal n’est pas seulement représenté par le sorcier Rothbart, mais également par les spéculateurs qui exploitent les eaux pour construire des plates-formes industrielles de forage. Pour souligner cette thématique, Preljocaj a eu recours à des projections vidéo époustouflantes pour nous emmener d’un monde gris et métropolitain, où l’argent fait loi, jusqu’aux profondeurs les plus inquiétantes. Une utilisation ingénieuse de la technologie pour remplacer une scénographie plus traditionnelle. Une danse classique réinventée Bien que basée sur la danse classique, la chorégraphie de Preljocaj se démarque par des éléments plus contemporains, notamment l’incorporation de courts fragments électroniques de la musique de 79D. Les danseurs et danseuses dégagent une incroyable énergie et une technique irréprochable tout au long des deux heures de spectacle. Vous pourriez être interessé par José Manuel Soto critique vivement les sœurs Pombo dans ‘El hormiguero’ : Mais qui sont-elles ? 20 février 2024 Córdoba et les ochíos de Jaén : l’autre trésor andalou à découvrir comme un local 22 juin 2025 La mise en scène s’appuie également sur les codes de la danse classique, avec des scènes de groupe en formations presque militaires et des pas de deux époustouflants où les corps s’entrelacent avec grâce et fluidité. Mais là où la chorégraphie s’éloigne du classique, c’est dans les moments plus libres et plus contemporains où les danseurs et danseuses peuvent laisser parler leur expression et leur créativité. Une ovation méritée Le public a été enthousiasmé par cette version moderne de "Le lac des cygnes" et a réservé une ovation bien méritée aux 26 interprètes sur scène. Le spectacle a fait salle comble et beaucoup de personnes se sont retrouvées dehors face à une billetterie déjà épuisée. Cette soirée a laissé un goût amer aux amateurs de danse qui s’interrogent sur le manque de propositions chorégraphiques de cette envergure en Espagne. Une question qui amène à réfléchir sur la place de la danse dans notre société et sur l’importance de soutenir les compagnies et les centres chorégraphiques pour permettre à cette forme d’art de continuer à évoluer et à se réinventer. Partager 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Reconnaissance à Gualchos-Castell de Ferro du réalisateur Víctor Erice, mercredi prochain. entrée suivante Dernières nouvelles du Congrès mondial du mobile (MWC) 2024 à Barcelone – DIRECTO A lire aussi Pourquoi tout le monde s’arrête ici: le Marathon... 8 octobre 2025 Vu de l’intérieur : Jardín Alhambra a fait... 6 octobre 2025 Vu de l’intérieur: comment un soir à La... 5 octobre 2025 Tu ne l’avais jamais entendu ainsi: El Kanka... 4 octobre 2025 Vu de l’intérieur: comment El Kanka et Beret... 4 octobre 2025 Le détail oublié qui change tout: les ‘Noches... 4 octobre 2025 Tu ne l’avais jamais remarqué : ce week‑end,... 3 octobre 2025 Tu ne l’avais jamais remarqué: 12 bourses de... 29 septembre 2025 Bad Bunny au Super Bowl 2026 : voilà... 29 septembre 2025 Vu de l’intérieur: Ana Belén fait bouillir l’asphalte... 28 septembre 2025