Fête de la communauté célébrée à La Industrial Copera avec le festival Andalucía Salvaje

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Festival Andalucía Salvaje : célébration de l’art andalou

Le mardi 27 février, veille du Jour de l’Andalousie, aura lieu le Festival Andalucía Salvaje à l’Industrial Copera. Après son succès lors de sa dernière édition, ce festival revient en force, réaffirmant ainsi son engagement en faveur de l’art de notre région. Avec à l’affiche des artistes tels que Rocío Márquez et Bronquio, ce festival met en lumière une création actuelle et innovante, bouleversant les genres jugés jusque-là immuables. Grâce à de nouvelles visées et à des événements tels que celui-ci, la création contemporaine revisite ces genres pour les présenter sous un jour nouveau, plus audacieux, plus amusant et surtout plus tourné vers la revendication.

Silvia M. Ferri, l’une des organisatrices, nous révèle que le festival fêtera ses deux années d’existence le 27 ou le 28 février. "Officiellement, nous célébrons le 27, mais nous prolongeons la fête jusqu’au 28 afin de donner libre cours à nos sentiments de fierté pour notre région en chantant à tue-tête notre hymne national, "Pour une Andalousie libre, pour les peuples et l’Humanité !".

Quant aux changements apportés au Festival Andalucía Salvaje pour cette année, Ferri confie que cette seconde édition consécutive à Grenade n’est qu’un des nombreux événements organisés depuis cinq ans. "L’année dernière, nous avons commencé à Malaga et terminé à Cadix. Nous avons remarqué que de plus en plus d’artistes s’intéressent à notre festival et que le public y répond favorablement, en proposant même des artistes et en exprimant ses demandes. Le projet a su toucher les gens, ce qui nous pousse à redoubler d’efforts dans la programmation des événements."

Pour Silvia M. Ferri, Andalucía Salvaje est une expérience globale. "Il faut en vivre chaque moment, du début à la fin. Les propositions artistiques sont différentes les unes des autres, mais elles se rejoignent toutes dans un même but. C’est un festival itinérant, une rencontre dans différents lieux, visant à revendiquer le Sud de l’Espagne, vivre notre culture et mettre en avant les nouvelles créations. Le tout dans un élan commun où l’on s’amuse à découvrir ce nouveau son mélangeant tradition, folklore et nouvelles tendances."

Rencontrée lors du premier anniversaire du festival, Silvia M. Ferri nous confie que bien que son projet soit encore jeune, il a été conçu avec amour et passion, ce qui lui donne l’impression d’avoir déjà vécu bien plus longtemps. À chaque étape que nous franchissons, nous continuons à nous investir pour permettre à ceux qui participent au Festival Andalucía Salvaje, de partager leurs sentiments d’attachement, d’égalité et d’identité, de découvrir de nouveaux artistes et bien sûr, de s’amuser avant tout.

Un des aspects importants de ce festival réside dans la multitude d’offres proposées par les artistes et les groupes pour y participer, à ce sujet, Silvia nous dit : "Nous avons la chance de vivre dans une région très riche et passionnée musicalement, et il est évident que nous observons une corrélation mondiale, portée par une forte inspiration envers nos origines, notre identité culturelle, notre désir de fusionner le folklore avec de nouveaux courants artistiques. Notre projet souhaite être un lieu de rencontre et de promotion de toutes ces propositions."

Évoquant une troisième édition, Silvia M. Ferri nous a laissé entrevoir quelques réponses : "Andalucía Salvaje est une rencontre itinérante et bien sûr, nous préparons déjà les prochains rendez-vous. Nous reviendrons dans les villes que nous avons déjà visitées, telles que Malaga ou Cadix, et nous sommes sur le point de conquérir d’autres régions andalouses, peut-être même sur un autre côté de Despeñaperros." " Avant de prendre congés, Silvia M. Ferri nous invite à venir participer au festival : "Il faut célébrer l’Andalousie, et plus nous serons nombreux, mieux ce sera. Ne l’oubliez surtout pas : le 27 février à 20h30 à l’Industrial Copera et Longue vie à l’Andalousie !". Un événement à ne pas manquer.