117 La obra Luz sur les choses de Guillermo Weickert arrive au Théâtre Alhambra ce weekend La pièce Luz sur les choses, du chorégraphe et interprète Guillermo Weickert, arrive au Théâtre Alhambra ce weekend. Cette représentation de l’artiste, figure incontournable des arts scéniques contemporains, explore les limites du processus créatif et du corps. La pièce a déjà été présentée dans d’autres villes espagnoles telles que Séville et Barcelone lors de sa tournée, et a notamment été jouée au Teatro Central de la ville de Séville. Une exploration de la créativité et du corps Le chorégraphe s’enracine dans le corps et le processus créatif pour donner vie à cette nouvelle proposition, un exercice collaboratif qui met en lumière le son, la lumière et la matière. Cette fois, l’artiste se plonge dans l’exploration et la curiosité comme point de départ et fait confiance plus que jamais au spectateur pour se laisser emporter par les atmosphères scéniques qui émergent du processus créatif. Il va plus loin en explorant le rituel de la création, en laissant des espaces vides, sombres et silencieux, véritable germe d’une transformation constante. Un spectacle qui échappe à tout message explicite La proposition échappe à tout message ou thème explicite, mais comme l’explique Guillermo Weickert lui-même, "elle laisse des traces et des fils pour que la confusion du spectateur ne soit pas angoissante, avec des ponts bien construits et ouverts pour faciliter cette rencontre". Cette fois-ci, l’équipe artistique ne guide pas trop le spectateur et laisse peu d’indications, il y a des moments où le fil conducteur et les indices se perdent, mais "il y a une responsabilité pour que tout le monde rentre sain et sauf chez lui". Guillermo Weickert a toujours eu une confiance totale envers le public, considérant cela comme une forme d’horizontalité et de soin, mais cela est accentué d’autant plus dans cette proposition où le lien avec le spectateur est primordial. Le public trouvera les messages sous forme de faits scéniques ou de questions à résoudre avec son expérience personnelle intime. Se démarquer des tendances et des modes Pour cet espace de création, Weickert a voulu s’éloigner des tendances et modes actuels. Ce sont le processus créatif et l’expérience scénique du corps qui ont façonné l’œuvre dans un dialogue intégrateur entre différentes disciplines. De la même façon que l’architecture s’aventure dans l’espace et la poésie dans les mots, le chorégraphe plonge dans le corps en tant qu’élément central du rituel scénique. Le corps comme point de départ par excellence. "C’est un aspect tridimensionnel et perceptif. C’est un spectacle à la fois physique et intellectuel. Le corps comme voie de spiritualité. L’ambition ou le désir est que toute rationalité passe par le corps et que toute expérience physique puisse être décantée par la raison", explique Weickert. Un spectacle en collaboration avec d’autres artistes Pour cette occasion, Weickert est rejoint sur scène par Miguel Marín, créateur de l’espace sonore ; Benito Jiménez, concepteur de l’éclairage ; Luna Sánchez et Alberto Lucena dans la danse et l’interprétation ; José María Sánchez Rey pour la création de la scène ; Victoriano Simón pour la création des costumes ; et Manu Meñaca pour le son immersif. La proposition arrive après s’être forgée au cours de différents processus de création en résidence artistique. Ainsi, la compagnie a pu travailler au Centre de Création Choréographique d’Andalousie, de l’Agence Andalouse des Institutions Culturelles ; dans les résidences artistiques de LAVA (Laboratoire des Arts de Valladolid) ; au Centre Culturel de la Villa (San José de la Rinconada) ; à La Térmica de Malaga et au Théâtre del Mar de Punta Umbría, en plus d’avoir été sélectionnée dans le catalogue de la Danse à l’Écran 2024. Les billets pour le spectacle sont disponibles sur le site web du Théâtre Alhambra ou à la billetterie une heure avant la représentation, qui a déjà été jouée hier soir et le sera à nouveau ce soir. 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente La revue littéraire andalouse : actuelle et vivante entrée suivante Un concert organisé par La Once dans sa salle flamenca A lire aussi À Cordoue, Cariño bouscule la nuit: 25+ only,... 4 septembre 2025 Medina Azahara au couchant: ma visite théâtralisée la... 4 septembre 2025 Córdoba, vins Montilla‑Moriles et cheesecakes: ma soirée la... 3 septembre 2025 Los Califas, une rentrée électrique à Córdoba: Antoñito... 3 septembre 2025 Córdoba, cines de verano: ma soirée du 3... 3 septembre 2025 Córdoba gourmande, ma Judería secrète: deux adresses et... 2 septembre 2025 Dans Córdoba la nuit, une séance Warren réveille... 2 septembre 2025 Cines de verano de Córdoba: ma soirée idéale... 2 septembre 2025 Córdoba accueille Álvaro Casares: comment vivre son Check... 2 septembre 2025 Córdoba: le charco de Carcabuey, le cocktail rural... 31 août 2025