Partager 0FacebookTwitterPinterestEmail 130 Le temps éphémère : le nouveau défi de l’artiste Javier de Juan Javier de Juan, artiste espagnol, vient de réaliser une intervention murale éphémère au Centro Pompidou de Málaga, en Espagne. Cet espace, situé à 6 mètres sous la mer, a inspiré l’artiste dans sa réflexion sur le temps. Une oeuvre de grande envergure qui ne laissera personne indifférent, tant par sa technique unique que par le message qu’elle véhicule. Une réalisation hors du commun Dans ce lieu incroyablement particulier, Javier de Juan a travaillé pendant trois jours, des journées maratonianas de 12 heures, sur une échelle de 7 mètres installée sur des escaliers inclinés. Avec comme toile de fond un mur de 32 mètres de long sur 9 mètres de haut, l’artiste avoue avoir eu un moment de doute avant de commencer son travail. Mais c’est justement cette difficulté qui a été pour lui une véritable opportunité de créer une oeuvre d’art à la hauteur de ses capacités. La technique au service du message Pour cette intervention, Javier de Juan a utilisé une peinture acrylique spéciale, très concentrée en pigment et difficile à trouver. L’artiste l’a appliquée de manière diluée, comme avec de l’aquarelle, avec pour objectif de laisser les pigments couler et s’estomper sur le mur. Cette peinture confère à l’oeuvre un aspect oriental, rappelant la porcelaine chinoise, et présente une double lecture, à la fois figurative et abstraite. Une réflexion sur le temps Intitulée ‘Hay un tiempo grande y hay un tiempo pequeño’ (Il y a un grand temps et un petit temps), cette intervention fait écho à la réflexion personnel de l’artiste sur la notion de temps. Javier de Juan s’interroge sur le contraste entre les temps géologiques et les temps quotidiens. Une manière de rappeler que nous vivons dans un monde soumis à un temps infini, où notre existence est éphémère. L’importance de l’éphémère dans l’art L’oeuvre de Javier de Juan est destinée à être effacée dans un an. Mais pour l’artiste, l’éphémère n’est plus une tragédie, bien au contraire. Il considère que ce mur éphémère laisse une trace indélébile grâce à la filmation et la documentation de l’oeuvre. Une forme d’art qui permet également de diversifier les possibilités pour un artiste espagnol, qui a souvent du mal à obtenir des lieux pour exposer ses réalisations. Une installation complémentaire Outre cette intervention sur le mur, Javier de Juan a également réalisé une installation complémentaire. Grâce à des technologies de pointe, l’artiste a capturé les mouvements de personnes dans la ville et les a modelés en 3D, permettant ainsi de montrer comment les pas que nous faisons ne se répètent jamais. Une façon de démontrer que même si le temps passe, il y a toujours quelque chose de nouveau à découvrir. Vous pourriez être interessé par Meilleurs plans pour le pont de décembre à Córdoba 3 décembre 2024 Carmen Borrego souhaite quitter ‘Supervivientes’ seulement deux jours après son lancement 9 mars 2024 En somme, l’oeuvre de Javier de Juan est une invitation à se questionner sur le temps, sur notre existence et sur la relativité du quotidien. Une intervention éphémère qui, malgré sa valeur temporaire, laissera sans aucun doute une marque indélébile dans nos esprits. Une preuve que l’art peut être éphémère, mais toujours présent dans nos mémoires. Partager 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Les piliers de la Terre à Grenade : l’exposition révélant la vie romanesque du fondateur de l’Abbaye de Sacromonte entrée suivante Borja González, lauréat du prix national de la bande dessinée 2023, s’installe à Cordoue A lire aussi Pourquoi tout le monde s’arrête ici: le Marathon... 8 octobre 2025 Vu de l’intérieur : Jardín Alhambra a fait... 6 octobre 2025 Vu de l’intérieur: comment un soir à La... 5 octobre 2025 Tu ne l’avais jamais entendu ainsi: El Kanka... 4 octobre 2025 Vu de l’intérieur: comment El Kanka et Beret... 4 octobre 2025 Le détail oublié qui change tout: les ‘Noches... 4 octobre 2025 Tu ne l’avais jamais remarqué : ce week‑end,... 3 octobre 2025 Tu ne l’avais jamais remarqué: 12 bourses de... 29 septembre 2025 Bad Bunny au Super Bowl 2026 : voilà... 29 septembre 2025 Vu de l’intérieur: Ana Belén fait bouillir l’asphalte... 28 septembre 2025