124 L’ensemble El Felicissimo, basé à Séville, a récemment présenté un programme de musique baroque envoûtant lors du Pre-FeMÀS’24. Composé d’Alba García au violon, de Marino González à la viole de gambe et de Laura Mingo au clavecin et à l’orgue, le trio a offert une soirée riche en émotions et en virtuosité. Dans cet article, nous reviendrons sur leur interprétation de différents compositeurs du XVIIe siècle et sur leur passion communicative pour la musique. Voyage à travers le temps et l’espace Le programme a débuté avec la Toccata III de Johann Jakob Froberger, tirée de son livre secondo publié en 1649. Cette pièce, jouée par Laura Mingo, a su captiver l’audience par son interprétation fluide et expressive. Les sonates pour violon, viole de gambe et continuo de Dietrich Buxtehude et Johann Michael Nicolai ont ensuite été interprétées avec brio par l’ensemble. L’excellent dialogue entre les musiciens et leur maîtrise technique ont permis de mettre en valeur toute la richesse de ces compositions. Le public a également eu la chance d’entendre un anonyme de Lübeck, avec une sonate pour viole de gambe et continuo en ré mineur, ainsi qu’une sonate pour violon de Johann Heinrich Schmelzer, interprétée avec finesse par Alba García. Le choix du Phantasticus Le Phantasticus, ou musique fantaisiste, était un style musical populaire en Europe centrale au XVIIe siècle, antérieur à la forme plus rigide de Corelli. L’ensemble El Felicissimo a choisi de se concentrer sur ce répertoire et cela pour notre plus grand plaisir. Leur compréhension et leur passion pour ce style se sont ressenties dans leur interprétation, rendant chaque pièce vivante et riche en émotions. Un récital bref mais intense Le choix d’un programme court pour ce concert était judicieux. Il a permis à l’ensemble de se concentrer sur des pièces de qualité, montrant ainsi leur savoir-faire en tant que musiciens. De plus, la présentation des œuvres a été très appréciée par l’audience, grâce à des explications claires et détaillées de Laura Mingo. Cela a permis à chacun de mieux comprendre et apprécier les différents morceaux. Un trio harmonieux Ce qui a également marqué le public lors de cette soirée, c’est l’excellent équilibre instrumental entre les membres du trio. Le dialogue entre le violon, la viole de gambe et le continuo était parfaitement maîtrisé, créant une harmonie sonore qui a séduit l’auditoire. Chaque musicien a également eu l’opportunité de briller en tant que soliste, démontrant ainsi l’étendue de leur talent individuel. Un amour partagé pour la musique baroque Il était clair que l’ensemble El Felicissimo est composé de jeunes musiciens passionnés par la musique baroque. Leur interprétation révélait une profonde compréhension du style et une sensibilité particulière pour les nuances et les gestes rétros. Cette passion était aussi perceptible dans leur manière de jouer avec leur instrument, sans mentonnière pour Alba García, ou en utilisant un violon couché entre le cou et la partie supérieure de la poitrine, comme l’a fait Marino González à la viole de gambe. Un amour commun pour la musique baroque a également été ressenti par le public, qui a été séduit dès les premières notes. Vous pourriez être interessé par Hommage à Isidre Monés : un nouveau mural au CEIP Almudena Grandes 19 décembre 2023 Emotion intemporelle : la performance captivante d’une pianiste andalouse au talent incontestable dans Got Talent 30 octobre 2023 Un spectacle à ne pas manquer En résumé, le récital de l’ensemble El Felicissimo a été un voyage à travers le temps et l’espace, offrant un aperçu de la musique baroque du XVIIe siècle avec une interprétation raffinée et passionnée. Leur choix du style Phantasticus et leur maîtrise technique ont captivé l’audience dès les premières notes et ont permis au public de découvrir des pièces moins connues de compositeurs tels que Froberger, Buxtehude, Nicolai et Schmelzer. Nous ne pouvons que recommander chaudement de découvrir cet ensemble si l’occasion se présente à nouveau. Un véritable plaisir pour les oreilles et l’esprit. 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Hernand arrive au Congrès des Députés suite à une question du parti populaire au gouvernement entrée suivante Le papa, le monde entier à ses côtés A lire aussi À Cordoue, Cariño bouscule la nuit: 25+ only,... 4 septembre 2025 Medina Azahara au couchant: ma visite théâtralisée la... 4 septembre 2025 Córdoba, vins Montilla‑Moriles et cheesecakes: ma soirée la... 3 septembre 2025 Los Califas, une rentrée électrique à Córdoba: Antoñito... 3 septembre 2025 Córdoba, cines de verano: ma soirée du 3... 3 septembre 2025 Córdoba gourmande, ma Judería secrète: deux adresses et... 2 septembre 2025 Dans Córdoba la nuit, une séance Warren réveille... 2 septembre 2025 Cines de verano de Córdoba: ma soirée idéale... 2 septembre 2025 Córdoba accueille Álvaro Casares: comment vivre son Check... 2 septembre 2025 Córdoba: le charco de Carcabuey, le cocktail rural... 31 août 2025