158 La estrella azul, un hommage à un musicien disparu La Estrella Azul est un film récemment primé au Festival de San Sebastián, dans les catégories du prix du public jeune et du prix de la coopération AECID. Il sera prochainement diffusé dans les cinémas à partir du 23 février, précédé d’une avant-première le 19 février à Cordoue à 19h30, en présence du réalisateur. Les billets sont d’ores et déjà en vente pour cette projection spéciale qui sera suivie d’un débat avec le réalisateur. Le film, réalisé par Javier Macipe, qui a résidé à la fondation Gala, et photographié par Álvaro Medina de Cordoue, raconte l’histoire de Mauricio Aznar, musicien malheureux, chanteur du groupe Más Birras et auteur de la chanson Apuesta por el Rock ‘n’ roll popularisée par le groupe Héroes del Silencio. Le film est né lorsque la mère de Mauricio Aznar a contacté le réalisateur il y a près de vingt ans, après avoir renoncé à faire le film avec Carlos Saura en raison d’un désaccord. Une œuvre de fiction poignante La Estrella Azul n’est pas un documentaire ni une comédie musicale, mais un film de fiction qui a un côté éducatif à la Karaté Kid entre un rockabilly espagnol en proie à des problèmes de dépendance et un vieil indigène de l’intérieur de l’Argentine », explique Macipe. «Il n’y a pratiquement aucun précédent d’un film de fiction sur la musique dans ce pays où des scènes aussi complexes ont été tournées en direct», a déclaré le réalisateur, Javier Macipe. "Pour ce faire, nous avons inventé des solutions techniques révolutionnaires qui créent une expérience immersive dans les scènes de concerts", a-t-il précisé. Pour sa part, le directeur de la photographie, Álvaro Medina, reconnaît que ces moments ont été un véritable défi pour lui, « parfois à cause des mouvements de caméra très compliqués, parfois à cause de la complexité de l’enregistrement de plans-séquences où se chevauchent les actions lors de concerts de rock en direct avec plus de 600 figurants ». En plus de Saragosse, une grande partie du film a été tournée à Santiago del Estero et à Cerro Colorado dans la province de Cordoue, en Argentine. Javier Macipe, ancien résident de la fondation Gala, récompensé à San Sebastián pour l’histoire d’un rocker. Dans les scènes musicales, tout a été fait pour donner un réalisme maximum, ce qui a nécessité l’utilisation d’équipements audio, de réalisation et de caméras datant des années 90 pour l’ambiance. Toutes ces performances ont été enregistrées en direct, sans playback. La collaboration entre Álvaro Medina et Javier Macipe, qui a commencé il y a plus de dix ans, a abouti à de nombreux projets audiovisuels, tels que des clips musicaux, des documentaires et des courts-métrages de fiction. L’un d’entre eux, Gastos Incluidos, a été nominé aux Goyas en 2021. "Ma manière de travailler comme directeur de la photographie est influencée par la vision du cinéma de Macipe, loin des modes et du cinéma industriel, mais capable de créer des films divertissants et beaux", a souligné Medina. Synopsis du film Années 90. Mauricio, un célèbre guitariste espagnol, parcourt l’Amérique hispanophone à la recherche de sa passion. Là, il rencontre Don Carlos, un musicien âgé en difficulté qui, bien qu’il soit l’auteur de certaines des chansons les plus célèbres du folklore de son pays, a du mal à payer ses factures. Carlos accueille généreusement le visiteur étranger et joue le rôle de mentor musical à la manière du Maître Miyagi. De leur rencontre naît un duo improbable, dont les répercussions risquent d’être un échec commercial total. Casting du film Le casting de La Estrella Azul est dirigé par l’acteur Pepe Lorente, connu pour ses rôles dans des séries telles qu’Elite, El Ministerio del Tiempo ou Amar en Tiempos Revueltos; ainsi que dans des films comme El Reino, de Rodrigo Sorogoyen, ou La Maternal, de Pilar Palomero. L’acteur originaire de Saragosse incarne Mauricio Aznar tandis que, curieusement, le rôle de Carlos Carabajal, décédé en 2006, revient à son propre frère, Cuti Carabajal. Du côté du casting espagnol, le long-métrage compte également la lauréate du Goya de la révélation féminine en 2018, Bruna Cusí; avec Marc Rodríguez (Le photographe de Mathausen), ou Catalina Sopelana (Manticore, Modelo 77, Sky Rojo). En ce qui concerne le casting argentin, on remarque la participation de la nièce-petite-fille de Carlos Carabajal, la chanteuse Mariela Carabajal. Son grand-père Héctor était musicien pour Atahualpa Yupanqui. 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Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Découvrez la bande-annonce officielle de ‘Reina Roja’, le nouveau phénomène de Prime Video ! entrée suivante culturalCultura crée une unité pour la prise en charge et la prévention des violences sexistes dans le domaine culturel A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025