142 ##Une enfance à Algeciras Paco de Lucía, de son vrai nom Francisco Sánchez Gómez, est né en 1947 à Algeciras, en Andalousie. Fils d’un guitariste semi-professionnel, il a grandi dans une famille où le flamenco était omniprésent. Dès son plus jeune âge, il côtoyait les plus grandes figures du flamenco grâce à son père. C’est ainsi qu’il commença à se passionner pour la guitare et à développer ses propres techniques. Dès l’âge de 12 ans, Paco de Lucía forme un duo avec son frère Pepe, qui deviendra également un grand guitariste de flamenco. Ensemble, ils enregistrent leur premier EP en 1964. C’est le début d’une longue carrière pour le jeune prodige. ##Un parcours révolutionnaire Le premier disque solo de Paco de Lucía, intitulé « La fabulosa guitarra de Paco de Lucía », sort en 1967. À seulement 19 ans, il laisse déjà entrevoir sa génialité et révolutionne le monde du flamenco avec ses innovations. Il se démarque en mélangeant le flamenco traditionnel avec des influences brésiliennes et jazz, qu’il a découvert lors d’une tournée en Amérique du Sud. En 1973, son album « Fuente y caudal » lui apporte une grande popularité, grâce à une rumba flamenco novatrice qui le fait connaître du grand public. Paco de Lucía devient alors le flamenco le plus célèbre d’Espagne et est même sollicité pour des interviews dans des magazines pour adolescents. Vous pourriez être interessé par La nouvelle jurée d’OT 2023 révélée lors de la Gala 3 : Morat se produira ! 11 décembre 2023 Mecano à Córdoba : Pourquoi ‘Hija de la Luna’ me fascine tant ? 10 juin 2025 ##Une collaboration exceptionnelle Dans les années 70, Paco de Lucía fait la rencontre de John McLaughlin et Al Di Meola, avec lesquels il jouera à plusieurs reprises. Cette fusion entre des influences jazz et brésiliennes et le flamenco traditionnel est à l’origine de nouveaux albums révolutionnaires, tels que « Castro Marín » en 1981. Grâce à ces nouvelles expérimentations, le flamenco se modernise et connaît un nouveau souffle. ##Un retour aux sources Malgré son succès, Paco de Lucía n’oublie pas ses racines et revient à un flamenco plus pur dans les années 90. Avec des albums comme « Siroco » en 1987, il reprend des rythmes classiques et fait la part belle à la guitare acoustique. Ce choix radical met en lumière tout le talent et la virtuosité de Paco de Lucía. Il continue d’explorer de nouvelles voies en collaborant avec des artistes du monde entier, et en étant constamment à la recherche de nouvelles techniques et influences pour enrichir sa musique. ##Un héritage intemporel Le 25 février 2014, Paco de Lucía nous a quittés, laissant derrière lui un héritage musical inestimable. Son influence sur le flamenco et la musique en général est indéniable, et ses innovations continuent d’inspirer de nombreux artistes. Aujourd’hui, son absence se fait encore ressentir, mais sa musique demeure immortelle. À travers son parcours, Paco de Lucía a su allier tradition et modernité, et a ouvert de nouvelles portes pour le flamenco. Il est et restera à jamais l’une des plus grandes références de cet art ancestral. 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Un centenaire terni par son manque de brillance entrée suivante Ayamonte : journée cruciale à venir cet après-midi A lire aussi À Cordoue, Cariño bouscule la nuit: 25+ only,... 4 septembre 2025 Medina Azahara au couchant: ma visite théâtralisée la... 4 septembre 2025 Córdoba, vins Montilla‑Moriles et cheesecakes: ma soirée la... 3 septembre 2025 Los Califas, une rentrée électrique à Córdoba: Antoñito... 3 septembre 2025 Córdoba, cines de verano: ma soirée du 3... 3 septembre 2025 Córdoba gourmande, ma Judería secrète: deux adresses et... 2 septembre 2025 Dans Córdoba la nuit, une séance Warren réveille... 2 septembre 2025 Cines de verano de Córdoba: ma soirée idéale... 2 septembre 2025 Córdoba accueille Álvaro Casares: comment vivre son Check... 2 septembre 2025 Córdoba: le charco de Carcabuey, le cocktail rural... 31 août 2025