dimanche 22 septembre 2024
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‘Vivre dans la terreur des inconnus’

par María Fernanda González

La diversité culturelle et le cinéma d’horreur

On ne peut nier que le cinéma d’horreur a tendance à être dominé par un certain ensemble de codes, tant d’un point de vue narratif qu’esthétique. C’est pourquoi il est si fascinant de voir comment celui-ci explore le potentiel d’autres cultures, d’autres scénarios, d’autres légendes et mythologies. Cette approche permet aux réalisateurs de s’éloigner de la formule habituelle et de chercher de nouveaux moyens de provoquer de l’inquiétude, de l’horreur et de l’effroi.

C’est précisément ce que fait le réalisateur américain Bishal Dutta dans son premier long-métrage, ‘Vive dentro’. Né en Inde, il raconte l’histoire de Sam, une adolescente d’origine indienne qui vit aux États-Unis et qui essaie de s’intégrer socialement. Mais tout bascule lorsqu’elle découvre un étrange flacon qui déclenche une série d’événements terrifiants dans sa vie.

L’inspiration des mythes et légendes indiennes

Dutta s’inspire des mythes et des légendes de son pays d’origine pour raconter une histoire qui explore, à travers l’horreur, des thèmes profonds tels que l’insécurité de l’adolescence, la quête d’identité et la coexistence des cultures. Cette volonté de construire un récit d’horreur avec des éléments culturels différents est un atout pour ‘Vive dentro’, mais malheureusement, cela reste assez timide et superficiel.

Un film compétent mais manquant de profondeur

Il est indéniable que ‘Vive dentro’ est un film d’horreur compétent : la réalisation est soignée, le rythme tient en haleine et certaines scènes sont particulièrement efficaces. Cependant, l’ouverture à une autre mythologie et à un autre imaginaire reste trop en surface pour réellement faire la différence. Ces éléments sont plus décoratifs qu’essentiels.

Une réflexion sur la diversité culturelle

En utilisant la culture indienne comme toile de fond, ‘Vive dentro’ soulève également des sujets plus universels tels que la peur de l’inconnu, la difficulté d’intégration et la lutte pour trouver sa place dans un environnement différent. Cette réflexion sur la diversité culturelle est un aspect intéressant du film, mais elle aurait pu être davantage explorée pour apporter une profondeur supplémentaire à l’histoire.

Conclusion

En somme, ‘Vive dentro’ est un film d’horreur divertissant et bien réalisé, mais qui manque de profondeur dans son exploration des cultures et des mythologies. Néanmoins, il offre un regard différent sur le genre et encourage, espérons-le, une plus grande diversité dans le cinéma d’horreur à l’avenir. ‘Vive dentro’ sortira en salles le 26 janvier 2024 et promet de faire frissonner les spectateurs avec ses légendes indiennes ensorcelantes.

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