samedi 27 juillet 2024
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Vers un avenir conflictuel: la lutte entre le pouvoir conservateur et le respect de la loi pour l’amnistie en Espagne

par María Fernanda González

Huit membres du Conseil général du pouvoir juduciaire (CGPJ), tous nommés un jour sur proposition du PP, ont annoncé dans un communiqué adressé ce jeudi au président en fonctions de l’institution, Vicente Guilarte, leur intention de forcer la convocation d’un plénum extraordinaire où l’organe de gouvernance des juges pourra montrer son « inquiétude et sa consternation » face à la prochaine promulgation d’une loi d’amntie.
Ce communiqué, auquel El Periódico de Catalunya, appartenant au groupe Prensa Ibérica, a eu accès, défend la leur demande de convocation en se basant sur les arguments utilisés par le président du gouvernement, Pedro Sánchez, qui a publiquement exprimé la nécessité de promulguer une loi d’amnistie pour les événements survenus en Catalogne à l’automne 2017, ainsi que pour les délits de corruption qui l’ont précédée et ceux commis ultérieurement afin de s’opposer à toute action légitime de l’État pour traduire ses auteurs devant la justice et rétablir l’ordre public et constitutionnel perturbé.

Les membres Carmen Llombart, José Antonio Ballestero, Francisco Gerardo Martínez-Tristán, Juan Manuel Fernández, Juan Martínez Moya, José María Macías, Nuria Díaz Abad et Maria Ángeles Carmona, souhaitent que le plenum approuve une déclaration institutionnelle, entre autres raisons pour le même que « la future loi d’amnistie sera traitée comme une proposition de loi, ce qui esquivera une fois de plus le rôle consultatif de ce Conseil sur des questions auxquelles la Loi Organique du Pouvoir Judiciaire exige son intervention ».

Les membres affirment que leur inquiétude vise « la dégradation, voire l’abolition de l’État de droit en Espagne » que représente l’amnistie, car une fois promulguée, « elle aura inévitablement des conséquences préjudiciables aux véritables intérêts de l’Espagne ». Ils soulignent que, indépendamment des déclarations du préambule, « sa véritable motivation a déjà été exprimée » et « ce que nous ne pouvons en aucun cas accepter, c’est une amnistie, même pas une grâce spécifique acceptée de manière générique par la Constitution, avec la justification réelle exprimée par le président du gouvernement en fonctions », qu’ils estiment confondre l’intérêt de l’Espagne avec le leur propre.

Inconstitutionnelle

Ils ajoutent que « éviter la formation hypothétique de gouvernements de partis de différentes idéologies de la leurs est totalement incompatible avec l’alternance politique, inhérente au principe fondamental du pluralisme politique, qui est, selon l’article 1 de notre Constitution, une valeur supérieure de notre L’organisation juridique du pays « .

« Fondamentalement, exclure l’application de la loi pour empêcher l’action en cours des tribunaux ou pour annuler les peines prononcées par des jugements définitifs, transformant ces peines en lettre morte, va totalement à l’encontre du principe d’État de droit auquel, une fois encore, selon notre Constitution, l’Espagne a été fondée et a effectivement fonctionné jusqu’à présent », Poursuivent-ils.

Ils estiment également que l’application de l’amnistie « génère une caste légalement irresponsable et impunie pour ses délits, ce qui, sans être justifié par un objectif légitime conformément à la Constitution, va à l’encontre non seulement du principe de responsabilité des autorités, mais même du principe élémentaire d’égalité des citoyens devant la loi ».

Ils pensent que la déclaration institutionnelle du CGPJ devrait conclure en affirmant que « l’amnistie non seulement viole la Constitution, mais aussi les engagements pris par l’Espagne en vertu du traité sur l’Union européenne, qui expose que les principes d’État de droit et d’indépendance judiciaire prévalent à tout moment ».
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source : Diario Córdoba

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