Vandalisme à la National Gallery : la Venus de Velázquez attaquée à coups de marteau !

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💥 UNE PEINTURE DES SUFFRAGETTES DÉTRUITE 💀 Le gouvernement a révélé des plans pour DE NOUVELLES licences pétrolières, sachant que cela tuera des millions de personnes. En réponse, deux soutiens de Just Stop Oil ont détruit le tableau ‘Vénus au miroir’ (1647) de Diego Vélasquez à la National Gallery de Londres – le même tableau qui avait été lacéré par Mary Richardson en 1914.⏱ Des actes, pas des paroles : https://t.co/3tlBID7nKA pic.twitter.com/Hk0el26QIt— Just Stop Oil (@JustStop_Oil) 6 novembre 2023

Deux activistes de l’organisation Just Stop Oil ont pris d’assaut le tableau ‘Vénus au miroir’ (1647) de Diego Vélasquez à la National Gallery de Londres ce Lundi. Selon les informations rapportées par le journal britannique ‘The Telegraph’, ils ont réussi à briser le verre de protection de l’oeuvre.

Dans un tweet publié par le musée lui-même, il est mentionné que vers 11h ce Lundi, deux personnes ont fait irruption dans la Salle 30 du musée, armées de marteaux de secours d’urgence. Les deux assaillants ont depuis été arrêtés.

La National Gallery de Londres a déclaré sur les réseaux sociaux qu’ils ont évacué la salle et qu’ils ont immédiatement contacté la police. La peinture a été retirée pour que les conservateurs puissent examiner les éventuels dommages. La salle 30 a été rouverte vers 12h30, mais cette fois-ci, la ‘Vénus au miroir’ avait été remplacée par ‘Un soldat mort’, comme le rapporte ‘The Independent’.

L’attaque contre la célèbre peinture de Diego Vélasquez fait suite aux récentes révélations selon lesquelles le gouvernement prévoit de délivrer de nouvelles licences pétrolières, en dépit de l’impact désastreux sur l’environnement et la santé. Pour les membres de Just Stop Oil, cette décision va à l’encontre de toutes les valeurs environnementales et sociales.

Le tweet des activistes mentionne également Mary Richardson, membre du mouvement des suffragettes, qui avait déjà lacéré ce même tableau en 1914. Elle avait justifié son acte en déclarant : « Je n’ai pas attaqué ce tableau parce qu’il était une oeuvre de Vélasquez ou parce qu’il représentait une oeuvre d’art, mais parce qu’il représentait tout ce que je déteste dans la société ».

Malheureusement, ces attaques contre le ‘Vénus au miroir’ de Diego Vélasquez soulèvent une fois de plus la question de la préservation du patrimoine culturel et artistique, en particulier dans un contexte de lutte pour l’environnement et les droits humains.

On peut se questionner sur les motifs qui ont poussé ces activistes à utiliser la violence pour faire passer leur message. Est-ce que la destruction d’une œuvre d’art peut vraiment sensibiliser sur les dangers du pétrole ? Certains pourraient considérer cet acte comme contre-productif et même inutile.

Cependant, cette action radicale a réussi à attirer l’attention des médias et à susciter un débat autour des licences pétrolières et de leurs conséquences désastreuses. Mais il est important de rappeler que la violence ne résout rien et que des moyens plus pacifiques et constructifs peuvent être mis en œuvre pour sensibiliser et inciter les gouvernements à agir pour un avenir plus durable.

Enfin, cet événement soulève également la question de la sécurité dans les musées et les institutions culturelles. Comment peut-on protéger efficacement ces trésors artistiques face à des attaques potentielles ? Des mesures supplémentaires de sécurité peuvent être envisagées, mais cela pourrait également remettre en question l’accès libre à l’art et à la culture pour le grand public.

En conclusion, l’attaque contre la ‘Vénus au miroir’ de Diego Vélasquez à la National Gallery de Londres a suscité de nombreuses questions sur la protection de l’environnement, la préservation du patrimoine et la sécurité dans les musées. Elle a également attiré l’attention sur le mouvement de Just Stop Oil et ses actions pour un avenir plus durable. Espérons que cet incident inspirera des discussions et des initiatives pour un monde plus respectueux de l’art, de l’environnement et des droits humains.