L’artiste Marianela Galo met à l’honneur le système solaire à travers son exposition "Galoplanètes" au Centre Culturel Medina Elvira d’Atarfe. Une collection de pièces textiles, inspirées des caractéristiques fascinantes de chaque planète, qui rend également hommage au travail artisanal réalisé par les tisserandes à travers l’histoire. Une proposition artistique où la créatrice mélange "l’art traditionnel du tissage, comme expression artistique suprême, avec l’astronomie".
Une exposition interactive
Du 15 janvier au 4 février, les visiteurs pourront découvrir les créations de Galo mais aussi participer à l’expérience en créant leur propre design grâce aux patrons mis à disposition. Chaque pièce tissée à la main représente les caractéristiques d’une planète et offre ainsi une "expérience unique pour découvrir le système solaire".
La découverte de chaque planète
Chaque planète est représentée par une photo, une pièce exclusive réalisée à la main, une brève explication de la source d’inspiration artistique et un code QR qui mène à une présentation vidéo de la conception par la créatrice. De plus, si les visiteurs sont intéressés, ils peuvent obtenir le patron de base pour en savoir plus sur les caractéristiques de chaque planète à travers l’art du crochet.
L’origine de la collection Galoplanètes
L’idée de cette collection a émergé pendant la pandémie, alors que la créatrice, titulaire d’un diplôme en Chimie et en Pharmacie, travaillait dans une maison de retraite en tant que responsable de la distribution des médicaments. Cette époque difficile l’a poussée à voyager au-delà de notre planète et à créer une série de collections qui ont suivi par la suite.
L’art du tissage pour connecter les générations
Marianela Galo est née à Seville mais habite à Atarfe avec sa famille depuis 2010. Sa mère était une tisserande et elle a commencé à s’intéresser à cette activité depuis son plus jeune âge. Avec le temps, elle a découvert que le tissage était plus qu’un simple passe-temps, c’était une forme d’expression artistique qui pouvait connecter les générations. Pour la créatrice, cette activité a également des bénéfices physiques et mentaux, car elle aide à détendre l’esprit et prévenir des maladies comme l’arthrose.
Une influenceuse du monde du tricot
Marianela Galo est également une entrepreneuse reconnue pour ses compétences en tissage à la main et pour son approche innovante dans ses créations. Les patrons de ses pièces sont disponibles sur ses réseaux sociaux pour les autres passionnés de tricot. Elle compte également des milliers d’abonnés sur sa chaîne Youtube, "Knit es Tejer", depuis 2017. Elle a récemment lancé une académie en ligne, arribalalana.com, qui fonctionne depuis décembre. En plus de cela, elle a donné des conférences sur la créativité lors de différents événements liés au tissage à Madrid, Barcelone et Séville.
Des vidéos tutoriels disponibles en ligne
Sur sa chaîne Youtube, Marianela Galo propose une série de vidéos pour les débutants qui souhaitent apprendre à tricoter pas à pas. Pour ceux qui n’ont pas encore acquis la dextérité nécessaire, ils peuvent également commander l’une de ses créations sur mesure. Les QR codes présents lors de l’exposition au Centre Medina Elvira donnent accès aux coordonnées de la créatrice ainsi qu’aux prix des différentes pièces, principalement des châles ou des écharpes.
Une exposition unique en son genre
En plus des pièces exposées, Marianela Galo a également créé une installation spéciale pour cette occasion : une fresque représentant l’ensemble du système solaire à échelle réelle, avec la distance de chaque planète par rapport au soleil. Une pièce unique réalisée en crochet qui complète cette exposition tout à fait singulière. L’adjointe à la culture d’Atarfe a immédiatement accepté la proposition de la voisine de présenter cette exposition dans l’espace culturel le plus important de la ville.
La collection Galoplanètes sera également publiée sous forme de livre
Cette collection est un exemple de la créativité et de l’importance durable du tissage à main dans le monde de l’art contemporain. Un livre du même nom sera également publié au printemps pour immortaliser cette collection exceptionnelle.
