132 ##La disparaición de Ana Ana, de son vrai nom Anastasia, a commencé à ressentir des symptômes inquiétants dans son corps, révélant qu’elle était en train de disparaître. En réalité, Ana était déjà invisible depuis un certain temps, sa carrière s’étant déroulée dans l’ombre d’un artiste énigmatique et célèbre, Bassil. Mais elle a compris qu’il était temps de quitter son rôle d’assistante pour se mettre en avant. Dans un monde où les impostures et les fraudes sont monnaie courante – y compris dans sa propre famille, son frère étant un présentateur de mode créant un récit sponsorisé et trompeur de sa vie sur les réseaux sociaux -, Ana devra faire face au plus grand mystère de l’humanité : qui est-elle vraiment ? Elle devra résoudre cette équation abstraite et solennelle qu’est son identité. C’est l’histoire que raconte Déjate ver, la série diffusée sur la plateforme Atresplayer depuis quelques semaines, réalisée par Álvaro Carmona et mettant en scène l’actrice Macarena Sanz. Avec humour et tendresse, Carmona, l’une des voix les plus originales de la fiction espagnole récente, dresse le portrait de la perplexité face à cette chose que l’on appelle la vie. ##À la recherche de son identité Ce mardi à 19h, au Centre de Initiation Culturelle de l’Université de Séville (Cicus), Carmona participera à une conférence avec le réalisateur et scénariste Jorge Naranjo, intitulée Hablemos de guión (y lo que surja), organisée par CINA (Cineastas de Andalucía) en collaboration avec DAMA (Derechos de Autor de Medios Audiovisuales). Durant cet événement, Carmona, habitué des programmes TV comme Buenafuente et El intermedio, et qui a été nominé pour un Emmy International (avec la série Gente hablando) et a failli être sélectionné pour les Oscars (avec le court-métrage El tratamiento), abordera "les différentes manières d’aborder la fiction". Ses travaux ont suscité l’intérêt des plus grandes cérémonies de récompenses, mais c’est Atresplayer qui définit Déjate ver comme "une comédie dramatique avec une touche d’auteur". Cette série incarne le désir de Carmona de proposer quelque chose de différent dans un univers où les productions semblent toutes se ressembler. C’est d’ailleurs un conseil qu’il aime donner aux jeunes scénaristes : se demander ce qu’ils aimeraient voir à l’écran et qui n’existe pas encore. Car pour lui, il est important de trouver un sujet qui mérite d’être exploré pendant un long processus de réalisation. ##La valeur des scénarios bien écrits Son expérience avec Gente hablando, un projet modeste réunissant un casting d’exception comprenant notamment Verónica Echegui, Miki Esparbé, Ramón Barea ou encore Rosario Pardo, a démontré à Carmona que les acteurs apprécient avant tout les scénarios de qualité. "Les acteurs ont accepté une réduction de leur cachet pour participer au projet. Quand je croise certains d’entre eux, ils m’en parlent avec fierté. Certes, nous acceptons tous des projets pour payer nos factures, mais au final, ce que l’on retient, c’est ce qui nous a réellement motivés", note le scénariste au téléphone. Dans l’un des épisodes de Gente hablando, l’ami d’un humoriste lui reproche de faire des blagues sur le suicide. Carmona se pose-t-il des limites en matière d’humour ? "C’est un débat plus propre au stand-up", réfléchit-il, lui qui a testé l’expérience pendant un temps. "Mais en fiction, c’est différent : si un personnage dit quelque chose de choquant, c’est la définition de son personnage, personne ne te tiendra pour responsable", explique-t-il. Il ajoute que "la figure du scénariste est plus respectée dans l’industrie et dans la société en général. Il reste encore des combats à mener, mais nous sommes dans une bonne période. Quand j’étais au lycée, le public ne connaissait pas notre existence". Au cours de cet échange, Carmona s’étonne du fait que ses œuvres soient mieux accueillies à l’étranger qu’en Espagne. "Bien sûr, je parle de sujets universels, de relations humaines, mais ces sujets sont universels à Cleveland [l’un des festivals où il a été primé] et aussi en Espagne. Je ne comprends pas, mais cela ne me préoccupe pas non plus. Vous devez montrer au monde ce que vous avez créé, puis simplement passer à votre prochain projet", conclut simplement le scénariste. Vous pourriez être interessé par La douceur: une révolution à découvrir pour un monde meilleur 27 octobre 2023 Le dernier Benidorm Fest : Chanel et St. Pedro pris ensemble 18 février 2024 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Agenda festive : découvrez les événements de Noël dans le Grand Axe entrée suivante Masterchef Junior et Hermanos, un duel culinaire à 100%! 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