La rencontre de Pedro Piqueras avec ‘Col·lapse’ sur TV3
Le célèbre journaliste Pedro Piqueras a participé à l’émission ‘Col·lapse’, présentée par Ricard Ustrell sur TV3, le samedi dernier. Un mois après son départ de ‘Informativos Telecinco’, le vétéran du journalisme a réfléchi sur différents sujets d’actualité et a fait un tour d’horizon de sa carrière télévisée. Pendant l’émission, il a également révélé l’un des sujets qui l’avait le plus préoccupé lors de son passage à la tête des informations.
Ustrell a évoqué les imitations de Piqueras en utilisant des adjectifs tels que "terrible" ou "apocalyptique". "J’ai bien dit une fois le mot apocalyptique", a reconnu Piqueras avant de rappeler qu’un jour, le programme ‘APM?’ avait diffusé une vidéo humoristique qui rassemblait une série de mots "catastrophiques" qu’il avait prononcés à des jours différents : "J’ai alors décidé : ‘Je ne prononcerai plus aucun adjectif’. Mais bon, ça ne change rien. La fiction prévaut."
Après que le programme ait ressorti un sketch de ‘Polònia’, le journaliste a avoué qu’il avait été préoccupé par ces imitations. "Cela m’inquiétait car je suis une personne très sérieuse et je présentais un journal très équilibré. Entrer dans l’histoire en tant que ‘le mec apocalyptique’ me dérangeait". De plus, il a assuré qu’on lui avait crié "apocalyptique" depuis l’autre côté de la rue : "Ce jour-là, j’ai pensé… Quelle horreur !".
Plus tard, il a rencontré Raúl Pérez aux 40 Principales, l’un de ses imitateurs réguliers. "Je suis entré et j’ai demandé : ‘Qui est le salaud qui m’imite ?’ (…) Raúl était là en train de se réduire en petit. Maintenant, nous sommes très amis, il est même venu manger chez moi le week-end dernier". En rigolant, il a avoué avoir essayé plusieurs fois sans succès de le convaincre d’arrêter d’utiliser cette formule pour l’imiter : "Il dit qu’il ne peut pas l’enlever… Il dit : ‘C’est que je vis un peu de toi’. Mais c’est une personne extraordinaire".
Dans son interview à TV3, Piqueras a révélé qu’il avait abordé ce sujet avec Paolo Vasile, le directeur général de Mediaset à l’époque : "Je lui ai dit : ‘Paolo, ça me préoccupe ces imitations car c’est faux’". Un sujet auquel Vasile n’a pas accordé beaucoup d’importance, se contentant de dire que cela avait "touché" d’autres personnalités comme le roi. "Ce n’est pas si grave, prends-le comme un prix", lui a-t-il conseillé.
"J’ai commencé à y réfléchir et à vrai dire, je pense que oui, c’est un prix. Il y a beaucoup de jeunes qui ne regardent pas les journaux télévisés mais qui voient les réseaux sociaux, et beaucoup de gens me connaissent grâce à ces histoires. De plus, avec beaucoup d’affection". "Au fond, je n’ai pas à être aussi en colère pour cela et, en fait, je ne le suis plus", a conclu Piqueras.
