Partager 0FacebookTwitterPinterestEmail 138 La exposición permanente de Carmen Martín Gaite en su Salamanca natal La célèbre écrivaine Carmen Martín Gaite est revenue ce vendredi dans sa ville natale de Salamanque avec un précieux héritage personnel et littéraire, évalué à plus d’un million d’euros, qui est maintenant à disposition du public dans une exposition permanente au Centre International de la Langue Espagnole (CIE). Plus de 1 500 documents de Gaite (Salamanque, 1925-Madrid, 2000) sont désormais conservés dans la zone de sécurité maximale de l’ancienne Banque d’Espagne, avec les originaux dans des chambres fortes et une exposition didactique ouverte en permanence dans les salles et couloirs qui y conduisent. Une inauguration émouvante pour un accomplissement de volonté « Une volonté s’est accomplie, je ne sais pas si c’est celle de Carmen Martín Gaite, mais de tous ceux qui l’entouraient et de tous les habitants de Salamanque, que son héritage soit ici, sur cette place, là où elle est née, là où se trouvait sa maison », a déclaré lors de l’inauguration le président de la Junta, le salmantin Alfonso Fernández Mañueco. La célèbre écrivaine est née dans la cour numéro 3 de la place de los Bandos le 8 décembre 1925, la même place où, un siècle plus tard, l’Université de Salamanque héberge et expose son vaste archive composé de carnets avec des notes, des manuscrits originaux et tapuscrits, des lettres, des affiches, des souvenirs, des photographies, des dessins, des collages, des thèses, des traductions de son œuvre, des livres, des magazines et du matériel audiovisuel. Le premier pas vers une commémoration en 2025 Cette exposition permanente et la réception de l’héritage sont « la première étape », a indiqué Mañueco, pour la commémoration du centenaire de sa naissance en 2025, qui est également le 25e anniversaire de son décès. L’héritage de Gaite est un fonds que la Junta a acheté à ses héritiers et qui a été conservé à la Bibliothèque de Castille et León à Valladolid depuis 2006 jusqu’à présent, et qui sera désormais logé au CIE pendant au moins les 20 prochaines années, suite à un contrat de commodat signé entre l’Université de Salamanque (USAL) et le conseil de la Cultura. Les 91 boîtes d’archives sont évaluées à plus d’un million d’euros, selon le recteur de l’USAL, Ricardo Rivero, qui a toutefois souligné que la plus grande valeur de cet héritage pour Salamanque et pour l’université est « sentimentale ». Une arrivée retardée mais marquante L’arrivée des archives de la grande auteure salmantaise était prévue pour le dernier trimestre de 2023, mais elle a finalement été retardée jusqu’à ce mois de février pour des raisons logistiques, ont expliqué à l’Agence France-Presse des sources de l’USAL, l’institution qui en sera le gardien. « Carmen est de retour chez elle. C’est un acte de justice poétique. Ce sont les matériaux avec lesquels elle a construit ses histoires. Maintenant, toutes les personnes qui le souhaitent pourront consulter cet héritage qui est ici pour leur plaisir », a déclaré Rivero. Le conseil de la Culture de la Junta a acquis l’héritage de l’auteure auprès de sa sœur et l’a numérisé sur un site web qui a contribué à accroître les études sur l’écrivaine espagnole, surtout aux États-Unis. Bien que le contrat avec l’USAL soit de 20 ans, Mañueco a souligné que cela signifie « pour toute la vie » en pratique, car « personne en santé d’esprit » ne songerait à retirer cet héritage de la ville natale de l’auteure. ExpositionLittératurePatrimoine Partager 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Martin Scorsese partage une leçon de cinéma lors de son intervention à l’Académie espagnole entrée suivante ‘D Corazón’ réduit sa durée sur La 1 en raison de ses audiences décevantes A lire aussi Flamenco à Cordoue : dans les coulisses du... 11 novembre 2025 Cordoue, des avant-gardes aux années 50: sur les... 11 novembre 2025 Cordoue après le coucher du soleil : une... 11 novembre 2025 Cordoue pour les amoureux des livres: librairies, patios... 11 novembre 2025 Flamenco à Cordoue: au Teatro Góngora, la sélection... 10 novembre 2025 À Cordoue, l’enfance de l’Égypte ancienne se dévoile:... 10 novembre 2025 Cordoue en mode cinéma: la Semaine du Cinéma... 10 novembre 2025 Julio Romero de Torres revient à Cordoue: l’histoire... 10 novembre 2025 Flamenco à Cordoue, entre cordes et frissons: une... 9 novembre 2025 Festival de piano Orozco à Cordoue : Bach,... 9 novembre 2025