139 Le grand retour de Joaquín Sabina sur scène après une pause de quatre ans Cela fait presque quatre ans depuis l’infâme chute sur scène qui l’a conduit à subir plusieurs interventions et à traîner une santé fragile, Joaquín Sabina est enfin revenu hier au Wizink Center pour clôturer sa dernière tournée. Il s’est rendu dans les meilleures salles de concert du monde, Londres, Paris, New York, mais pour lui, Madrid est l’endroit où son cœur bat le plus vite et ses jambes tremblent le plus, comme il l’a reconnu en début de concert en chantant "Yo me quedo en Madrid". Une chanson à laquelle il a modifié les paroles en rappelant des lieux emblématiques de la capitale pour cette dernière performance. Une soirée intense et émouvante Durant les deux heureux que dura le concert, le public s’est mis plusieurs fois debout pour ovationner un artiste qui compte déjà 74 ans et qui, hier soir, n’a pas écarté la possibilité que cette tournée soit la dernière. "Le plus dur, c’est de continuer à résister et de dire au revoir à ses collègues de profession, et de se retrouver de plus en plus seul," a-t-il déclaré avant de chanter "Por el bulevar de los sueños rotos". Joaquín Sabina était accompagné sur scène de Maria Barrios, sa chanteuse habituelle, et de Pedro Barceló, Laura Gómez Palma, Borja Montenegro, José Misagaste, Antonio García de Diego et Jaime Asua, dernier venu dans le groupe de Sabina pour cette tournée, la première en 40 ans sans Pancho Varona. Des moments tout particulièrement émouvants La magnifique "Peces de ciudad" ("Il coiffait les garçons…"), "Tan joven y tan viejo" et "19 días y 500 noches" ont été quelques-unes des chansons qui ont suivi, mais sans doute l’un des moments les plus émouvants a été lorsque Maria Barrios a interprété la vieille copla "Sin embargo, o te quiero", qui a inspiré Sabina à écrire la légendaire "Y, sin embargo" après l’avoir entendue dans la voiture. Toujours aussi agile malgré les années Au cours du concert, des dessins réalisés par Sabina lui-même apparaissaient sur les écrans géants, et il alternait entre le tabouret et une chaise pour interpréter les chansons. Il était même debout en train de danser à un moment donné, et on a pu le voir très vif avec sa guitare. Sur les limites de la scène, peut-être par précaution après l’incident d’il y a quatre ans, de puissantes lumières rouges indiquaient qu’il ne fallait pas les franchir. Une ovation bien méritée pour la performance remarquable Après avoir interprété "Contigo", "Noche de bodas" et "Nos dieron las diez", Sabina a salué ses fans avec un "à jamais" avant de quitter une salle Wizink pleine à craquer – 13 000 spectateurs – pour lesquels les billets se vendaient à plus de 200 euros sur le marché noir. L’ovation a duré deux minutes et un spectateur lui a même lancé un t-shirt des Boca Juniors. Une performance remarquable pour une tournée qu’il a qualifiée, pour lui, comme étant l’une des plus émouvantes de toute sa carrière. Il jouera à nouveau au Wizink mercredi, cette fois-ci pour son dernier concert, une tournée au-delà de toutes les prédictions. 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Programmation IMAE : attirer un public local et international entrée suivante Exploration de la sal : professeurs de différentes disciplines de l’UGR partagent leurs résultats à La Madraza A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025