Partager 0FacebookTwitterPinterestEmail 127 Le musée des Beaux-Arts de Cordoue, géré par le Conseil du Tourisme, de la Culture et du Sport, se joindra à la programmation du centenaire de la mort du sculpteur cordouan Mateo Inurria (1867-1924) avec l’exposition "Mateo Inurria. Portraits". Cette exposition, qui ouvrira ses portes le 11 juin, rassemblera une sélection des meilleures œuvres du sculpteur provenant des collections du musée, qui abrite la plus grande collection de sculptures, de dessins et d’autres objets d’Inurria, à l’occasion du centenaire de sa mort le 21 février prochain. Pour célébrer cet anniversaire, le musée a préparé la première exposition thématique sur le portrait du sculpteur né dans la rue Alfaro à Cordoue. L’exposition "Mateo Inurria. Portraits", commissariée par Ramón Montes, l’un des plus grands spécialistes de l’œuvre du sculpteur, se concentrera sur le visage humain comme élément central de l’œuvre d’Inurria, tant dans ses sculptures que dans ses dessins ou photographies. A travers 29 sculptures, ainsi qu’une sélection de photographies et de dessins, l’exposition explorera la représentation du portrait dans l’œuvre de l’artiste. L’exposition sera divisée en quatre parties thématiques : "Typisme", "Idéalisation", "Portraits personnels" et "Portraits dans les monuments commémoratifs". Le premier bloc présentera des pièces telles que "Buste de Lagartijo" (1903), "Gitana" (1911) – la dernière acquisition du musée des Beaux-Arts de Cordoue – ou encore "Loup de mer" (1903), des sculptures qui mettent en avant des caractéristiques anthropologiques singulières, tant ethnographiques que liées au travail. Dans la section "Idéalisation", nous découvrirons neuf sculptures et dix photographies dans lesquelles Inurria représente des personnages idéalisés, qu’ils soient historiques – "Tête du Grand Capitaine" (1915), littéraires – "Buste de Sénèque" (1885) -, religieux – "Buste du Christ de la Miséricorde" (1923) – ou représentatifs de valeurs esthétiques – "Rêverie" (1922) ou "Sensualité" (1915). Le bloc le plus développé est celui des "Portraits personnels", avec treize sculptures et cinq photographies, qui représentent des personnalités allant de l’entourage personnel d’Inurria à des personnalités politiques, taurines, littéraires ou journalistiques. Nous pourrons y voir, entre autres, les bustes de "Rafael Luque y Lubián" (1885) – en plâtre patiné -, d’"Antonio Terroba" (1899), de "Conchita Montoya" (1915), de "Luisita Montoya" (1915) ou de "José María Montoya" (1903), ainsi qu’un relief de "Pio Baroja" (1901) ou encore l’œuvre "Elle", réalisée en argile crue en 1913. Des photographies de bustes tels qu’Antonio Fernandez Grilo (1896), Teodora Zuloaga (1912-1914), Eduardo Saavedra y Moragas (1916), María (1915-1920) ou encore du buste de José María Montoya (1903) accompagneront ces sculptures. Enfin, l’exposition "Mateo Inurria. Portraits" offrira également une intéressante collection de photographies de "Portraits sur des monuments", dans laquelle deux sculptures seront mises en avant : "Tête du Grand Capitaine" (1915) – en marbre blanc – et le buste d’Eduardo Rosales (1922) – en plâtre satiné. Dans ces photographies, le sculpteur nous invite à découvrir le panthéon de Ricardo Ortiz Villalón, situé à Cabra (Cordoue) – où il a capturé le buste d’Ortiz Villalón -, l’église de San Isidro Labrador à Hinojosa del Duque, où il a photographié la pierre tombale de D. Julian Diaz Garcia, le cimetière de Notre-Dame de la Santé de Cordoue, où il a pris la photo du Panthéon de la famille Junguito, ou encore les jardins de Saconne à La Línea de la Concepción (Cadix), où il a immortalisé en 1922 le buste de Luis Ramirez Galuzo avec son appareil photo. Cette exposition nous plongera ainsi dans l’univers du portrait selon Mateo Inurria, un sculpteur majeur de l’histoire de l’art espagnol. Partager 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Décès d’Alejandro Echevarría, dirigeant de Mediaset España durant 26 ans entrée suivante Autorisation accordée pour la construction d’un théâtre à Aguilar A lire aussi Tu ne l’avais jamais remarqué ? 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