Culture L’exposition du centenaire de la mort du sculpteur Mateo Inurria met en lumière le portrait dans son oeuvre par María Fernanda González 19 février 2024 97 Le musée des Beaux-Arts de Cordoue, géré par le Conseil du Tourisme, de la Culture et du Sport, se joindra à la programmation du centenaire de la mort du sculpteur cordouan Mateo Inurria (1867-1924) avec l’exposition "Mateo Inurria. Portraits". Cette exposition, qui ouvrira ses portes le 11 juin, rassemblera une sélection des meilleures œuvres du sculpteur provenant des collections du musée, qui abrite la plus grande collection de sculptures, de dessins et d’autres objets d’Inurria, à l’occasion du centenaire de sa mort le 21 février prochain. Pour célébrer cet anniversaire, le musée a préparé la première exposition thématique sur le portrait du sculpteur né dans la rue Alfaro à Cordoue. L’exposition "Mateo Inurria. Portraits", commissariée par Ramón Montes, l’un des plus grands spécialistes de l’œuvre du sculpteur, se concentrera sur le visage humain comme élément central de l’œuvre d’Inurria, tant dans ses sculptures que dans ses dessins ou photographies. A travers 29 sculptures, ainsi qu’une sélection de photographies et de dessins, l’exposition explorera la représentation du portrait dans l’œuvre de l’artiste. L’exposition sera divisée en quatre parties thématiques : "Typisme", "Idéalisation", "Portraits personnels" et "Portraits dans les monuments commémoratifs". Le premier bloc présentera des pièces telles que "Buste de Lagartijo" (1903), "Gitana" (1911) – la dernière acquisition du musée des Beaux-Arts de Cordoue – ou encore "Loup de mer" (1903), des sculptures qui mettent en avant des caractéristiques anthropologiques singulières, tant ethnographiques que liées au travail. Dans la section "Idéalisation", nous découvrirons neuf sculptures et dix photographies dans lesquelles Inurria représente des personnages idéalisés, qu’ils soient historiques – "Tête du Grand Capitaine" (1915), littéraires – "Buste de Sénèque" (1885) -, religieux – "Buste du Christ de la Miséricorde" (1923) – ou représentatifs de valeurs esthétiques – "Rêverie" (1922) ou "Sensualité" (1915). Le bloc le plus développé est celui des "Portraits personnels", avec treize sculptures et cinq photographies, qui représentent des personnalités allant de l’entourage personnel d’Inurria à des personnalités politiques, taurines, littéraires ou journalistiques. Nous pourrons y voir, entre autres, les bustes de "Rafael Luque y Lubián" (1885) – en plâtre patiné -, d’"Antonio Terroba" (1899), de "Conchita Montoya" (1915), de "Luisita Montoya" (1915) ou de "José María Montoya" (1903), ainsi qu’un relief de "Pio Baroja" (1901) ou encore l’œuvre "Elle", réalisée en argile crue en 1913. Des photographies de bustes tels qu’Antonio Fernandez Grilo (1896), Teodora Zuloaga (1912-1914), Eduardo Saavedra y Moragas (1916), María (1915-1920) ou encore du buste de José María Montoya (1903) accompagneront ces sculptures. Enfin, l’exposition "Mateo Inurria. Portraits" offrira également une intéressante collection de photographies de "Portraits sur des monuments", dans laquelle deux sculptures seront mises en avant : "Tête du Grand Capitaine" (1915) – en marbre blanc – et le buste d’Eduardo Rosales (1922) – en plâtre satiné. Dans ces photographies, le sculpteur nous invite à découvrir le panthéon de Ricardo Ortiz Villalón, situé à Cabra (Cordoue) – où il a capturé le buste d’Ortiz Villalón -, l’église de San Isidro Labrador à Hinojosa del Duque, où il a photographié la pierre tombale de D. Julian Diaz Garcia, le cimetière de Notre-Dame de la Santé de Cordoue, où il a pris la photo du Panthéon de la famille Junguito, ou encore les jardins de Saconne à La Línea de la Concepción (Cadix), où il a immortalisé en 1922 le buste de Luis Ramirez Galuzo avec son appareil photo. Cette exposition nous plongera ainsi dans l’univers du portrait selon Mateo Inurria, un sculpteur majeur de l’histoire de l’art espagnol. 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María, globe-trotteuse passionnée de Córdoba et de journalisme, a parcouru le monde entier, explorant Córdoba et dévoilant des histoires qui relient les gens à leur patrimoine. Des rues historiques de l'Andalousie aux villes dynamiques du monde entier, elle s'est immergée dans diverses cultures, développant une profonde compréhension de la région et de ses habitants. Maîtrisant le français, Megan allie ses compétences linguistiques et son expertise journalistique pour raconter des histoires captivantes et mettre en lumière l'essence unique de chaque lieu qu'elle visite. Son dévouement à la narration garantit que la riche culture et les traditions de Córdoba et au-delà sont partagées avec un public mondial. entrée prédédente Décès d’Alejandro Echevarría, dirigeant de Mediaset España durant 26 ans entrée suivante Autorisation accordée pour la construction d’un théâtre à Aguilar A lire aussi Journées Cervantines à Castro del Río par la... 7 novembre 2024 Court-métrage sur l’Alzheimer à Pozoblanco au Memorables Festival 7 novembre 2024 Exposition ‘Donde habita el agua’ de Francisco Escalera 7 novembre 2024 Concert à Madrid pour les victimes de la... 7 novembre 2024 Concert à Madrid pour les victimes de la... 7 novembre 2024 Sara Soler : Illustration en direct chez Crash... 7 novembre 2024 Margaret Atwood : Peur d’une présidente femme et... 7 novembre 2024 Alcalá Norte : L’héritage de The Cure et... 7 novembre 2024 Sergey Belyavsky : Dualisme guerre et paix au... 7 novembre 2024 Cinéma24 : Hommage à Manolo Bellido et Marisol... 7 novembre 2024