Loisirs ‘Les rêves des robots’, la bande dessinée émouvante qui a captivé le réalisateur Pablo Berger et le mène aux Oscars par María Fernanda González 8 mars 2024 par María Fernanda González 8 mars 2024 87 Sara Varon : La mujer detrás de ‘Robot dreams’ Sara Varon, née à Chicago en 1971, a été inspirée par une de ses amies qui lui a dit qu’elle savait seulement écrire des histoires heureuses. Ainsi, lorsqu’elle a imaginé son premier roman graphique, ‘Robot dreams’, elle avait déjà l’intention de lui donner une fin triste. Dans une interview accordée il y a quelques années, cette illustratrice et auteure de livres pour enfants a avoué que cette histoire touchante et acclamée pour tous les âges, mettant en scène un chien qui achète un robot par catalogue et entame une amitié avec lui, a été publiée en 2007 aux États-Unis, mais n’est pas arrivée en Espagne avant 2022, grâce à la maison d’édition Norma Editorial et sa collection pour enfants, Astronave. Le roman graphique a fait une entrée remarquée dans la course aux Oscars, où il est nominé pour le Meilleur film d’animation, grâce à l’adaptation réalisée par le cinéaste bilbaïno Pablo Berger (‘Blancanieves’, ‘Torrremolinos 73’). ‘Robot dreams’ : Une histoire de perte et d’amitié Le roman graphique, qui a été recommandé par la célèbre Oprah Winfrey, traite de la perte et de la façon de la surmonter, de l’amitié, du pardon et de la réconciliation. Bien qu’il ne manque pas d’humour, certains parents ont trouvé l’histoire trop triste pour leurs enfants, car le chien et le robot perdent le contact après avoir passé une journée à la plage où l’eau de mer causera des problèmes aux pièces métalliques dont est constitué l’androïde. Lorsqu’elle a commencé à écrire, Varon savait que "les personnages ne seraient plus jamais ensemble, même si elle n’avait pas d’idée précise pour la fin". Elle était convaincue que "les animaux de compagnie meurent, mais les amis continuent à avancer. C’est la vie." Une histoire sans mots ‘Robot dreams’, aussi bien dans le roman graphique que dans le film, est muet, une histoire sans mots. Sara Varon, diplômée de l’École des Arts Visuels de New York et qui, jusqu’alors, n’avait fait que de l’illustration, a eu l’idée en promenant son chien dans les rues de New York et alors qu’elle cherchait une idée pour une anthologie de courtes histoires sur des robots qu’un ami préparait. Finalement, elle n’a pas participé à cette anthologie, mais sa première histoire, qui faisait seulement huit pages, a évolué (par conseil d’une agente) pour devenir douze chapitres, un pour chaque mois de l’année, pendant lesquels le chien et le robot vivent leur vie séparément. Tandis que le chien apprend à vivre sans son ami, le robot, lui, reste échoué sur la plage et rêve de leur amitié perdue. Les personnages de ‘Robot dreams’ Varon admet qu’elle n’est pas très douée pour dessiner des personnes, elle les trouve "moche". C’est pour cela que, dans ses livres, aussi bien dans ‘Robot dreams’ que dans les autres, on peut trouver des animaux ou des objets anthropomorphiques (comme un petit gâteau, une aubergine ou une poule). Mais il y a une autre raison à cela. Pour elle, "les personnages non humains sont plus faciles à identifier" et elle n’a pas à se soucier de leur race, de leur sexe ou de leur âge. De plus, choisir un chien pour ‘Robot dreams’ a du sens, selon l’artiste, car c’est un animal fidèle dans une histoire sur l’amitié. La carrière de Sara Varon Influencée dans son enfance par Sesame Street, les dessins animés de Jay Ward et les livres de Richard Scarry, et en tant qu’adulte par William Steig (auteur de l’histoire qui a inspiré ‘Shrek!’), Varon préfère le roman graphique plutôt que les livres illustrés, car cela lui permet de "créer un monde entier", dans lequel elle peut intégrer des détails supplémentaires, des histoires parallèles et des personnages secondaires qui "sont très amusants". Selon ‘The New York Times’, qui la qualifie d’auteure de "récits charmants et peu communs", Varon a attiré l’attention du directeur éditorial de chez First Second Books, une maison d’édition de bande dessinée appartenant à Macmillan. Il n’a pas hésité à soutenir ‘Robot dreams’. Son histoire muette a également séduit Pablo Berger qui s’est lancé dans le monde de l’animation avec la bénédiction de l’illustratrice. Après avoir remporté des prix dans des festivals tels que Sitges, Annecy ou Philadelphie, ainsi que le Prix du cinéma européen pour le meilleur film d’animation, le Prix Forqué, trois Feroz et deux Goya, il reste à savoir si ‘Robot dreams’ décrochera l’Oscar cette année. 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González Maria Gonzalez, originaire de Cordoue, est une ambassadrice passionnée de sa ville natale. Guide touristique, elle partage l'histoire riche de Cordoue et enseigne le flamenco, représentant l'âme de l'Andalousie. Sa maîtrise du français, acquis lors de ses études en France, enrichit l'expérience des visiteurs francophones. Maria incarne l'esprit de Cordoue avec sa connaissance approfondie de l'histoire, ses talents de danseuse de flamenco, et sa capacité à communiquer en français, témoignant de la beauté et de la diversité de cette ville andalouse magnifique. entrée prédédente Marbella s’affiche de plus en plus sur le petit écran entrée suivante Les origines du Christ de San Agustín de Grenade : de nouvelles interrogations quant à sa commande et sa création A lire aussi Flamenco et gastronomie : la voie gastronomique de... 15 octobre 2024 Deux marques de mode cordobaises à suivre de... 15 octobre 2024 Découvrez le umami, le cinquième goût, à Córdoba 15 octobre 2024 Flora 2024 : Déconnexion totale à Córdoba 14 octobre 2024 Eva Longoria visite la Mezquita-Catedral de Córdoba 14 octobre 2024 Les quatre villages de Córdoba en lice pour... 13 octobre 2024 4 Expositions incontournables à Córdoba avant fin 2024 13 octobre 2024 Les 10 plats incontournables de la cuisine cordobaise... 12 octobre 2024 Don Juan Tenorio ressuscite au Palais de Viana 12 octobre 2024 Meilleurs plans pour le week-end du 11 au... 11 octobre 2024