Culture Le tourbillon mélodique de la rossinienne : Exploration de l’empacho musical par María Fernanda González 22 octobre 2023 162 Concert de chambre des solistes de l’Orchestre Symphonique de Séville *** Cycle de musique de chambre. Concert n°1. Solistes : Vladimir Dmitrienco, premier violon ; Luis Miguel Díaz Márquez, deuxième violon ; Nonna Natsvlishvili, violoncelle ; Lucian Ciorata, contrebasse. Programme : Six sonates pour cordes de Gioacchino Rossini [1804] : I en sol majeur / VI en ré majeur / II en la majeur / V en mi bémol majeur / IV en si bémol majeur et III en do majeur. Lieu : Espacio Turina. Date : Dimanche 22 octobre. Capacité d’accueil : Demi-entrée. Rossini n’avait que 12 ans lorsqu’il écrivit (on prétend en seulement trois jours) six sonates en quatre parties (deux violons, violoncelle, contrebasse) pour satisfaire la demande de son hôte, le jeune propriétaire terrien Agostino Triossi, contrebassiste amateur, qui hébergeait à l’époque deux cousins, un violoniste et un violoncelliste. Bien qu’elles aient été publiées sous forme de quatuor classique et que le compositeur mature en ait renié, ces œuvres sont encore aujourd’hui célébrées en tant que produits du talent fougeré d’un homme qui deviendrait le roi de l’opéra italien dans toute l’Europe en raison de cela, grâce à son imagination mélodique débordante et inépuisable. Il est donc approprié que le cycle de chambre de l’Orchestre Symphonique de Séville ait décidé de commencer avec la présentation de ces œuvres dans leur format original, bien qu’il soit peut-être exagéré de programmer les six pièces à la suite (avec une courte pause en milieu de programme) : presque quatre-vingt-dix minutes de formules harmoniques, mélodiques, ornementales et rythmiques répétées à satiété, peuvent lasser même les amateurs de Rossini les plus fervents. Toutes les sonates sont en mode majeur et ont trois mouvements, articulés selon les temps classiques du concerto (rapide-lent-rapide). Rossini était certainement doué pour les contrastes, avec des mouvements centraux tantôt doux et mélancoliques, tantôt légers, spontanés et agiles. Bien que les deux violons soient clairement privilégiés (il s’occupa lui-même du second lors de la première), les imitations entre les instruments sont constantes, et le jeune prodige a également laissé place au violoncelle et à la contrebasse pour avoir leurs moments de gloire. Pour Dmitrienco, Díaz, Natsvlishvili et Ciorata (que l’on souligne la justesse parfaite du contrebassiste roumain !), ces pièces ne posent aucun problème. Ils les ont jouées avec une brillance timbrale, un équilibre impeccable et l’agilité ornementale que les gammes ascendantes et descendantes ainsi que les ornements incessants du jeune musicien réclamaient. source : El Día de Córdoba 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González Maria Gonzalez, originaire de Cordoue, est une ambassadrice passionnée de sa ville natale. Guide touristique, elle partage l'histoire riche de Cordoue et enseigne le flamenco, représentant l'âme de l'Andalousie. Sa maîtrise du français, acquis lors de ses études en France, enrichit l'expérience des visiteurs francophones. Maria incarne l'esprit de Cordoue avec sa connaissance approfondie de l'histoire, ses talents de danseuse de flamenco, et sa capacité à communiquer en français, témoignant de la beauté et de la diversité de cette ville andalouse magnifique. entrée prédédente Les preuves par l’image que Zeus et Susana se connaissaient bien avant de concourir dans ‘GH VIP’ entrée suivante Exploration de la ‘Dernière Frontière’ entre Al-Andalus et Castille: Des Récits Insolites de l’Histoire Espagnole A lire aussi Medina Azahara : un dernier adieu sans politique... 30 octobre 2024 Fuite de prédateurs sexuels chez les jésuites :... 29 octobre 2024 Moreno Calderón évoque Rafael Orozco et sa Córdoba... 29 octobre 2024 Rafael Orozco : Le pianiste qui a brillé... 29 octobre 2024 Exposition à New York : Medina Azahara mise... 29 octobre 2024 Inauguration de l’exposition Madinat al-Zahra à New York 29 octobre 2024 Récupération du palais romain ibérique après 30 ans... 29 octobre 2024 Manuel Rivas : Apprenti émerveillé par la logique... 29 octobre 2024 Yeol Eum Son ouvre le XXII Festival de... 29 octobre 2024 Fermín Gómez : 45 ans de musique et... 29 octobre 2024