Culture Le Musée du Prado supprime les termes offensants dans les descriptions de ses tableaux par María Fernanda González 12 janvier 2024 101 Les nouveaux changements des cartelas au Musée du Prado Lorsque nous visitons un musée, nous avons tendance à chercher le nom de l’auteur du tableau, l’année de sa création et quelques détails intéressants sur des cartes placées à côté de l’oeuvre d’art. Ces cartes sont appelées cartelas et le Musée du Prado a récemment décidé de les modifier. Le motif de ce changement est de supprimer toutes les expressions ou les termes considérés comme politiquement incorrects dans les titres de ces cartelas. Ce mouvement vise à adapter le langage utilisé dans le musée aux nouvelles normes sociales et culturelles. Une décision controversée Cette initiative a suscité des réactions mitigées de la part du public et de la communauté artistique. D’un côté, certaines personnes applaudissent cette décision en soulignant l’importance de promouvoir un discours inclusif et respectueux de toutes les cultures et minorités. Ils pensent que le musée devrait être un lieu qui reflète les valeurs de la société actuelle. D’un autre côté, il y a ceux qui voient cette décision comme une forme de censure et une atteinte à l’intégrité artistique. Ils soutiennent que les cartelas doivent rester fidèles aux titres et expressions originales des œuvres, même si certaines d’entre elles peuvent être offensantes ou dérangeantes pour certaines personnes. Les changements les plus fréquents Parmi les modifications les plus courantes, on peut citer le remplacement de certains termes liés à la race ou à l’ethnicité, qui sont considérés comme péjoratifs ou discriminatoires. Par exemple, le terme "sauvage" a été remplacé par "indigène" dans certaines descriptions de tableaux représentant des cultures non européennes. De plus, certains titres ont été modifiés pour inclure des informations plus précises et moins stéréotypées. Par exemple, au lieu de "Danseuses espagnoles", les nouvelles cartelas utilisent "Femmes flamencas" pour désigner un groupe de danseuses de flamenco. Vous pourriez être interessé par La dénonciation de Carlos Aladro contre les ingérences politiques de la conseillère à la Culture dans l’IMAE 12 février 2024 Festival Poemx de Córdoba : 10 œuvres de poètes visuels 14 novembre 2024 Une évolution nécessaire Bien que certains puissent voir ces changements comme une atteinte à la liberté artistique, il est important de noter que la langue est en constante évolution et que certains termes qui étaient acceptés à une époque peuvent maintenant être considérés comme offensants ou dégradants. En choisissant de modifier les cartelas, le Musée du Prado fait preuve de sensibilité et de respect envers les communautés représentées dans les œuvres exposées. Ce n’est pas une tentative de réécrire l’Histoire, mais plutôt une évolution nécessaire pour refléter les valeurs et les normes actuelles de la société dans un lieu d’éducation et de culture. L’importance de la communication Finalement, cette controverse autour des cartelas du Musée du Prado soulève une question importante : celle de la communication. En tant que société, il est essentiel d’apprendre à communiquer de manière respectueuse et inclusive. Cela nous permet de mieux comprendre les différentes perspectives et opinions, et de construire un monde plus tolérant et égalitaire. En changeant les titres et les expressions des cartelas, le Musée du Prado envoie un message fort sur son engagement à promouvoir un discours positif et inclusif dans ses expositions. Espérons que cette initiative servira de modèle pour d’autres institutions culturelles dans le monde entier. En conclusion, alors que certains peuvent voir ces changements comme une forme de censure, il est important de reconnaître qu’ils sont le reflet d’une société en constante évolution. Il est temps de dépasser les traditions et le conformisme et de célébrer une communication plus ouverte et respectueuse. Le Musée du Prado montre l’exemple, et que cela serve de leçon à tous. 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María, globe-trotteuse passionnée de Córdoba et de journalisme, a parcouru le monde entier, explorant Córdoba et dévoilant des histoires qui relient les gens à leur patrimoine. Des rues historiques de l'Andalousie aux villes dynamiques du monde entier, elle s'est immergée dans diverses cultures, développant une profonde compréhension de la région et de ses habitants. Maîtrisant le français, Megan allie ses compétences linguistiques et son expertise journalistique pour raconter des histoires captivantes et mettre en lumière l'essence unique de chaque lieu qu'elle visite. Son dévouement à la narration garantit que la riche culture et les traditions de Córdoba et au-delà sont partagées avec un public mondial. entrée prédédente Le parcours inspirant d’une couturière habillant en fête le Grand Théâtre entrée suivante La plaza de directeur du Musée Archéologique de Cordoue est mise en jeu dans le cadre d’un concours A lire aussi Hommage aux écrivains Juan Valera et José Calvo... 29 novembre 2024 Mercedes Luján : la guitarriste flamenco qui brise... 29 novembre 2024 Macarena Gómez et Lucía Díez à la projection... 29 novembre 2024 Dani Martín : Nouvel album de pop avec... 29 novembre 2024 Fermín Aparicio : Noms des enfants victimes du... 29 novembre 2024 Marta Martínez, CEO d’Anaya : Tendance du développement... 29 novembre 2024 Rôle de la danse à Córdoba : Dynamiser... 29 novembre 2024 Convention à Córdoba pour promouvoir la danse en... 29 novembre 2024 Cinema24 : Nouvelles Éditions et Programme jusqu’au 5... 29 novembre 2024 Gorka Chillida : ‘Concentration, Ordre et Routine’ à... 29 novembre 2024