Loisirs Le Musée du Prado de Madrid met en relation Granada et le peintre Alonso Cano par María Fernanda González 14 mars 2024 par María Fernanda González 14 mars 2024 100 Le Cristo mort soutenu par un ange – une oeuvre à découvrir au Musée des Beaux-Arts de Grenade L’oeuvre intitulée "Le Cristo mort soutenu par un ange" réalisée entre 1646 et 1652 par l’artiste Alonso Cano, sera exposée du 29 avril au 26 mai au Musée des Beaux-Arts de Grenade dans le cadre du projet "L’art qui connecte", mis en place par le Musée du Prado de Madrid. Ce peintre granadin, qui a exercé plusieurs métiers tels que dessinateur, designer, architecte, sculpteur et bien sûr peintre, a su marquer son empreinte dans l’histoire de l’art. Selon les informations disponibles sur le site du Musée du Prado, cette huile sur toile est un exemple rare de sérénité dans un sujet souvent traité de manière dramatique et douloureuse. En effet, l’artiste a choisi de représenter le corps du Christ avec une grande retenue, en consonance avec la piété pratiquée par les élites de l’époque. Cette oeuvre a été acquise en 1769 par le roi Carlos III et a ensuite intégré les collections royales espagnoles avant de rejoindre le Prado. La singularité de l’iconographie de ce tableau ne trouve pas ses origines dans les Évangiles, mais dans le célèbre "Christ de saint Grégoire", une icône orientale représentant la vision de ce pape du Christ mort entouré de deux anges. Cano a créé un prototype personnel où seul un ange soutient le corps inerte et le montre au spectateur. Cependant, il a utilisé une technique très répandue à son époque en s’inspirant de différents gravures. Selon les experts, il aurait combiné des estampes de Hendrick Goltzius, Bartolomeus Spranger et d’auteurs inconnus, notamment Giuseppe Diamantini, pour obtenir un prototype iconographique original. "L’art qui connecte" est une initiative complexe qui confirme le caractère national et transfrontalier du Musée du Prado. Il s’agit de permettre à une vingtaine de musées de toute l’Espagne d’exposer temporairement des "oeuvres maîtresses" d’artistes tels que Velázquez, Goya ou Rubens. Des villes comme Cartagena, Zamora ou Lugo pourront ainsi accueillir des oeuvres datant de 1613 à 1853 de ces grands artistes. Interrogé sur les oeuvres choisies, le directeur du Prado, Miguel Falomir, a déclaré qu’il n’y pas de liste d’oeuvres interdites au prêt, mais que certaines sont exclus. "Nous savons tous qu’il y a un certain nombre d’oeuvres qui ne sont pas disponibles pour le prêt. "Les Ménines", "Les fusillades" ou "L’Annonciation de Fra Angelico"", a-t-il expliqué. Le projet commencera à Cartagena le 2 avril jusqu’au 27 du même mois, lorsque l’ARQVA exposera l’oeuvre "L’embargo de Santa Paula Romana" de Claudio de Lorena. "Si quelqu’un pense que cela entraîne une perte pour le Musée du Prado, alors nous ne prêterions jamais aucune oeuvre pour des expositions. Mais après, les gens veulent que nous ayons de bonnes expositions à Madrid", a déclaré Falomir devant les médias, en finissant avec la précision que ce projet n’a rien à voir avec la volonté du ministère de la Culture de "décoloniser" les musées espagnols. "Il s’agit d’une activité du Prado, indépendamment de qui est le ministre ou le parti politique en tête du gouvernement", a-t-il ajouté. Enfin, Falomir a expliqué que les deux critères principaux pour choisir les musées ont été la qualité de la sécurité et des conditions environnementales ainsi que le fait de se rendre dans des villes où les gens ont rarement accès à des oeuvres de cette envergure. "Nous avons essayé de joindre des institutions qui garantissaient les conditions d’exposition des oeuvres, en termes de conservation et de sécurité, en assurant que les oeuvres seront en bon état, mais en évitant les grandes villes. Quel intérêt de prêter une oeuvre du Musée du Prado à Barcelone, où nous prêtons déjà constamment des oeuvres, ou à Séville, Valence ou encore Bilbao ?", a-t-il conclu. source : El Día de Córdoba – El Museo del Prado ‘conecta’ Granada con Alonso Cano« 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González Maria Gonzalez, originaire de Cordoue, est une ambassadrice passionnée de sa ville natale. Guide touristique, elle partage l'histoire riche de Cordoue et enseigne le flamenco, représentant l'âme de l'Andalousie. Sa maîtrise du français, acquis lors de ses études en France, enrichit l'expérience des visiteurs francophones. Maria incarne l'esprit de Cordoue avec sa connaissance approfondie de l'histoire, ses talents de danseuse de flamenco, et sa capacité à communiquer en français, témoignant de la beauté et de la diversité de cette ville andalouse magnifique. entrée prédédente Spectacle de cirque contemporain ‘La sombra del oro’ présenté au C3A entrée suivante Le clan de fer: martyrs de l’arène A lire aussi Flamenco et gastronomie : la voie gastronomique de... 15 octobre 2024 Deux marques de mode cordobaises à suivre de... 15 octobre 2024 Découvrez le umami, le cinquième goût, à Córdoba 15 octobre 2024 Flora 2024 : Déconnexion totale à Córdoba 14 octobre 2024 Eva Longoria visite la Mezquita-Catedral de Córdoba 14 octobre 2024 Les quatre villages de Córdoba en lice pour... 13 octobre 2024 4 Expositions incontournables à Córdoba avant fin 2024 13 octobre 2024 Les 10 plats incontournables de la cuisine cordobaise... 12 octobre 2024 Don Juan Tenorio ressuscite au Palais de Viana 12 octobre 2024 Meilleurs plans pour le week-end du 11 au... 11 octobre 2024