121 Hommage à Patricia Ferreira : la perte d’une grande réalisatrice Le monde du cinéma et de la télévision est en deuil après la disparition de Patricia Ferreira dans la nuit de mercredi à l’âge de 65 ans. La cinéaste et réalisatrice espagnole, cofondatrice de l’association CIMA, a laissé derrière elle une carrière remarquable remplie d’oeuvres cinématographiques et télévisuelles qui ont marqué les esprits. Une carrière riche et diversifiée Née à Madrid en 1958, Patricia Ferreira a étudié les Sciences de l’Image et le Journalisme à l’Université Complutense de Madrid avant de se lancer dans le journalisme cinématographique. Elle a rapidement fait ses preuves en tant que réalisatrice pour la télévision, travaillant sur des séries, des émissions culturelles et des documentaires. Ses talents de réalisatrice ont été reconnus en 2000, lorsqu’elle a réalisé son premier long métrage de fiction intitulé "Sé quién eres", présenté au Festival de Berlin et nominé pour un Goya dans la catégorie "meilleure réalisation débutante". Parmi ses autres réalisations notables, on retrouve "El alquimista impaciente" (2002), récompensé par le Cercle des Écrivains Cinématographiques pour sa meilleure adaptation, "Para que no me olvides" (2005), sélectionné à Berlin et nominé pour trois Goya, "Los niños salvajes" (2012), lauréat de la Biznaga d’Or et de la meilleure adaptation au Festival de Málaga, et "Thi Mai, rumbo a Vietnam" (2017), sa première comédie. En dehors de son travail cinématographique, Patricia Ferreira a également réalisé des courts métrages tels que "El primer día", "El amanecer de Misrak" et "El secreto mejor guardado". Elle a également été professeure de réalisation à l’École de Cinéma de la Communauté de Madrid (ECAM) et membre de la direction de l’Académie du Cinéma d’Espagne. Une grande perte pour l’industrie cinématographique espagnole La disparition de Patricia Ferreira est une grande perte pour l’industrie cinématographique espagnole. Ses collègues et ses amis la décrivent comme une personne passionnée, créative et talentueuse. Elle a inspiré de nombreuses femmes à se lancer dans le domaine audiovisuel et a toujours été une voix forte pour défendre les droits des femmes dans l’industrie. L’association CIMA, dont elle était cofondatrice, a déclaré que Patricia Ferreira "a toujours été un exemple pour les femmes dans le monde du cinéma, une pionnière qui a travaillé avec force et détermination pour ouvrir la voie à la présence des femmes dans toutes les sphères de la création cinématographique". 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Elle restera à jamais dans nos mémoires comme une réalisatrice talentueuse, une pionnière pour les femmes et une source d’inspiration pour de nombreuses personnes. 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Instantané 2023 : Polarización, le mot clé de la FundéuRAE entrée suivante Le dévoilement des possibles robes de Pedroche pour les Campanadas sur Espejo Público A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025