Culture Le licenciement du directeur de l’IMAE imputé à la toxicité au travail et à la paralysie institutionnelle par María Fernanda González 9 février 2024 par María Fernanda González 9 février 2024 92 Carlos Aladro, le manager de l’Institut Municipal de Arts Scéniques (IMAE), a publié un communiqué remettant en question son "licenciement immédiat", annoncé hier par la Mairie de Cordoue et prévu d’être approuvé lors de la prochaine réunion du conseil municipal lundi prochain. Il qualifie cette décision d’"inexplicable et injustifiée" et accuse la déléguée à la Culture en collusion avec certains membres de la direction et des délégations syndicales de l’IMAE, d’avoir "manigancé un récit grotesque pour justifier une situation de toxicité au travail et de paralysie institutionnelle, déjà présente et connue bien avant mon arrivée dans les théâtres de Cordoue." Selon Aladro, son désir de "contribuer à transformer les théâtres de Cordoue en espaces modernes et pluriels, emplis de créativité, de communauté, de coexistence et de soins" a échoué face à l’immobilisme et au népotisme de quelques personnes qui "gouvernent" les théâtres de tous, mais qui ont peut-être oublié à quoi servent les centres de la culture inquiète, libre et critique d’une ville. La présidente de l’IMAE, Isabel Albás, a informé hier dans un autre communiqué que son remplacement à la tête de l’IMAE est dû à "une perte de confiance, car ces derniers temps nous n’avons pas partagé sa gestion du personnel dans l’entité, et nous n’avons pas non plus été d’accord avec sa vision et son plan stratégique pour l’avenir des théâtres municipaux de Cordoue." La Mairie de Cordoue mettra fin aux fonctions de son manager de l’IMAE lundi, après seulement 5 mois de service. Araceli R. Arjona sera chargée de le remplacer. Un processus démocratique de sélection Le manager sortant de l’IMAE affirme qu’il se sent dans l’obligation de "dénoncer publiquement le manque de coopération et de soutien pour mener à bien sa mission à la tête de l’IMAE, de l’intérieur comme de l’extérieur, ainsi que le peu de considération et de respect envers quelqu’un qui arrive par le biais d’un processus démocratique de sélection, plein d’espoir et d’espoir pour contribuer et ajouter à la beauté et à la grandeur d’une ville comme Cordoue, à laquelle je suis finalement follement amoureux." Il termine en déclarant qu’il quitte Cordoue "avec une immense tristesse", afin qu’elle reste "éloignée et seule, loin de ses propres possibilités de croissance, d’innovation et de pluralité scénique, auxquelles j’aurais adoré continuer à contribuer aux côtés de tant de personnes extraordinaires que j’ai eu chaque jour le grand plaisir de rencontrer, de connaître et de travailler." Enfin, il transmet ses "humbles excuses de ne pas avoir pu répondre à ses attentes légitimes et lumineuses" et se dit au revoir en souhaitant "le meilleur pour Cordoue et sa culture, inquiète, libre et critique, pour toujours." Une situation controversée au sein de l’IMAE Cette affaire a suscité une polémique dans la ville de Cordoue, avec des réactions contradictoires quant au licenciement du manager de l’IMAE. Certains défendent sa gestion et son engagement envers la culture et la transformation des théâtres de la ville, tandis que d’autres l’accusent de mauvaise gestion et de négligence dans la gestion des ressources humaines. Selon certains travailleurs de l’IMAE, cette décision de licenciement est liée à des conflits internes et à un climat de travail toxique au sein de l’institution. Des voix s’élèvent également pour dénoncer un manque de dialogue et de collaboration entre le manager et les membres de l’équipe. Un avenir incertain pour les théâtres municipaux de Cordoue Avec ce licenciement controversé, l’avenir des théâtres municipaux de Cordoue reste incertain. Les défis auxquels ils sont confrontés, tels que la modernisation et la diversification de leurs offres culturelles, la gestion des ressources humaines et la relation avec la communauté artistique locale, nécessitent une gestion compétente et en accord avec les principes démocratiques. En attendant que la Mairie de Cordoue nomme un nouveau manager pour l’IMAE, les travaux et les projets en cours risquent d’être affectés. Espérons que cette situation sera résolue de manière satisfaisante pour toutes les parties impliquées, pour le bien de la culture et de la vie culturelle de la ville de Cordoue. 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González Maria Gonzalez, originaire de Cordoue, est une ambassadrice passionnée de sa ville natale. Guide touristique, elle partage l'histoire riche de Cordoue et enseigne le flamenco, représentant l'âme de l'Andalousie. Sa maîtrise du français, acquis lors de ses études en France, enrichit l'expérience des visiteurs francophones. Maria incarne l'esprit de Cordoue avec sa connaissance approfondie de l'histoire, ses talents de danseuse de flamenco, et sa capacité à communiquer en français, témoignant de la beauté et de la diversité de cette ville andalouse magnifique. entrée prédédente José Ambrosio, Le Cordobès de Il Piamonte, vise à devenir le meilleur glacier d’Espagne entrée suivante ‘Retenez votre souffle’ rassemble les talentueux graphistes espagnols au C3A de Cordoba A lire aussi Paloma Sánchez-Garnica remporte le Prix Planeta 2024 avec... 15 octobre 2024 Les Rois présidents de la fête des 75... 15 octobre 2024 Feria du Livre Ancien : Activités pour enfants... 15 octobre 2024 Une orchestre de guitares australiennes en concert à... 15 octobre 2024 Carmen ‘La Talegona’ en concert au Festival Suma... 15 octobre 2024 Découvrez l’autre réalité : ‘Arte du revés’ par... 15 octobre 2024 Concert de l’Orchestre de Cordoue au profit du... 15 octobre 2024 Décès à 83 ans de l’écrivain chilien Antonio... 15 octobre 2024 Alfredo González-Ruibal : Prix National d’Essai pour ‘Tierra... 15 octobre 2024 Otras musas de Julio Romero au Musée des... 15 octobre 2024