124 La disparition d’un pionnier des comics underground en Espagne Le monde de la bande dessinée en Espagne a perdu l’un de ses pionniers et artistes les plus célèbres avec la disparition de Martí Riera, dessinateur de comics et l’un des fondateurs de la célèbre revue El Víbora. L’artiste est décédé à l’âge de 68 ans des suites d’un cancer le vendredi dernier à Barcelone, comme l’a annoncé l’éditeur La Cúpula ce lundi. Une carrière marquée par les comics underground Né en 1955 à Barcelone, Martí Riera était considéré comme l’un des pères du mouvement des comics underground en Espagne. Il a débuté sa carrière en publiant des dessins dans des revues renommées telles que ‘Picadura selecta’ (1976) ou ‘Los Tebeos del Rollo’ (1977). Par la suite, il a rejoint le groupe d’artistes à l’origine de la création de la revue ‘El Víbora’, qui a marqué toute une époque de la bande dessinée en Espagne de 1979 à 2005. Parmi les autres grands noms du genre ayant collaboré à cette revue emblématique, on peut citer Max, Nazario, Miguel Gallardo ou encore Juanito Mediavilla. L’œuvre la plus célèbre de Martí Riera Le dessinateur est surtout connu pour son œuvre ‘Taxista’, publiée pour la première fois en 1982. Cette série met en scène le quotidien d’un chauffeur de taxi nommé ‘Taxista Cuatroplazas’ qui se retrouve impliqué dans une vendetta contre une famille de criminels dans les bas-fonds d’une ville lugubre. Ce comics est l’un des rares de l’époque à avoir été traduit en anglais. Un auteur de culte et une présence remarquée dans les revues Outre sa participation à la revue ‘El Víbora’, Martí Riera a également publié ses dessins en noir et blanc dans d’autres magazines cultes de l’époque tels que ‘Makoki’. Dans les années 90, il s’est éloigné de la scène du comic book pour se consacrer à d’autres projets. Ses productions se sont limitées à quelques collaborations dans des publications telles que ‘Nosotros Somos Los Muertos’ ou ‘Lardín’. Un héritage qui perdure Bien qu’il se soit fait plus discret dans le monde du comic book ces dernières années, l’héritage de Martí Riera reste intact. Son style unique et sa contribution au mouvement des comics underground espagnols ont inspiré de nombreux artistes et ses œuvres continuent d’être recherchées par les collectionneurs de bandes dessinées. Adieu à un maître de la bande dessinée La disparition de Martí Riera laisse un grand vide dans le monde de la bande dessinée en Espagne. Ses personnages atypiques et ses histoires dérangeantes ont marqué toute une génération de lecteurs et sa contribution à l’essor du comic book underground ne sera jamais oubliée. Nous lui rendons hommage et garderons en mémoire son incroyable talent et sa créativité inégalée. Adieu Martí Riera, maître des comics underground en Espagne. Vous pourriez être interessé par Plongée dans l’univers de la direction orchestrale 7 février 2025 Profitez des couchers de soleil en musique à Iznájar cet été 30 juin 2024 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Urtasun annonce une révision des collections des Musées d’État pour dépasser un cadre colonial entrée suivante Décès à l’âge de 97 ans de Norman Jewison, réalisateur du film ‘En quête de la nuit’. A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025