La danseuse et chorégraphe Patricia Guerrero (Albaicín, Grenade 1990) dirigera le Ballet Flamenco d’Andalousie (BFA) après avoir été sélectionnée par l’Agence Andalouse des Institutions Culturelles, affiliée à la Consejería de Turismo, Cultura y Deporte. Son projet porte un engagement fort envers l’art et la culture publique andalouse, avec motivation et passion pour le développement optimal du projet et pour avoir un impact durable sur la société. Guerrero, récompensée du Prix National de Danse en 2021, possède l’expérience et les compétences nécessaires pour faire de ce projet une réalité. Selon le communiqué de presse, la danseuse et chorégraphe dirigera le Ballet Flamenco d’Andalousie pendant trois ans. Le conseiller du Tourisme, de la Culture et Du Sport, Arturo Bernal, a félicité Guerrero et a exprimé sa confiance en elle pour diriger pendant les prochaines années le projet du Ballet Flamenco d’Andalousie, un référent national et international pour la qualité de ses membres et ses performances. Le projet choisi est « Tierra Bendita », une suite flamenco originale pour le Ballet Flamenco d’Andalousie qui explore les recoins les plus pittoresques de l’Andalousie. Il s’agit d’un voyage à travers les chants et danses les plus représentatifs du flamenco, alliant tradition et modernité, ancien et nouveau, esthétique du XVIIIème siècle et esthétique du XXIème siècle, des modes frigien au mixolydien, d’anciennes lamentations et d’autres qui évoquent le présent. C’est un travail minutieux rempli de nuances, qui change les structures tout en préservant la forme et en travaillant de sorte que chaque partie puisse se tenir debout par elle-même. De cette collaboration émerge une création complète. Pour la saison 2023-24, en plus de ce spectacle, une production spéciale pour le 30ème anniversaire du Ballet Flamenco d’Andalousie est prévue. Patricia Pérez Guerrero a commencé sa formation en danse à l’âge de trois ans dans l’académie animée par sa mère, la danseuse María del Carmen Guerrero. Depuis, sa formation n’a cessé de se nourrir de l’apport de différents maîtres, spécialisée en danse classique et classique espagnole ainsi qu’en danse flamenco. L’artiste souligne que c’est un honneur de prendre la direction pendant le 30ème anniversaire du Ballet Flamenco d’Andalousie, et souligne que sa relation avec cette compagnie et ses maîtres a été cruciale dans son développement professionnel, « depuis que j’ai été enfant, lorsque Mario Maya m’a fait monter sur scène. Il m’a transmis l’amour pour travailler en équipe, c’est avec lui que j’ai compris l’importance d’avoir un bon maître. Je suis allée encore plus loin avec Rubén Olmo, en tant que danseuse soliste de la compagnie et en comprenant de l’intérieur le fonctionnement de la maison. » Le bulletin officiel de la Junta de Andalucía (BOJA numéro 133, du 13 juin) a publié la résolution du 10 juillet 2023 de la Consejería de Turismo, Cultura y Deporte, par le biais de l’Agence Andalouse des Institutions Culturelles, elle ouvre un processus de sélection pour la direction artistique du Ballet Flamenco d’Andalousie (BFA). Le projet présenté par Patricia Guerrero, tel que décrit dans le bulletin, rassemble toutes les tâches liées à la représentation scénique et l’exécution des chorégraphies des différents spectacles de la compagnie, y compris la récupération et l’entretien de toutes les chorégraphies réalisées au cours de l’histoire du Ballet. Elle sera également responsable des autres projets et adaptations qui lui seront confiés. Parmi les conditions pour être sélectionné figurait une expérience avérée d’au moins cinq ans dans des tâches de direction artistique et chorégraphique de projets de grande envergure dans le secteur professionnel du flamenco. Patricia Guerrero a créé sa propre compagnie il y a plus de huit ans avec un système de gestion et de création artistique solide qui lui donne désormais une équipe stable formée d’excellents interprètes, danseurs et danseuses, auxquels se rajoute l’implication directe des compositeurs Dani de Morón, Agustín Diassera et Sergio « El Colorao ».
source : El Día de Córdoba
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