Intitulé « Le projet Ramedí: un mariage musical entre artistes et producteurs, présentant le nouveau son urbain andalou »
Bien connu en tant que producteur pour avoir collaboré avec des artistes de renom tels que Fernando Costa, Antony Z ou encore Soto Asa dans le genre urbain, Toni Anzis, l’artiste et producteur originaire de Grenade, se lance dans son projet le plus personnel. Dans « Ramedí Volumen 1 », il travaille aux côtés d’un groupe d’artistes émergents avec lesquels il a récemment collaboré, les défiant sur des bases aux rythmes différents et inhabituels. Selon Anzis, « lorsque j’ai enregistré avec des chanteurs pour leurs projets, je leur parlais de Ramedí et presque tous ont voulu y participer ». Il révèle également avoir décidé de diviser son projet en plusieurs volumes ; sur le premier, on retrouve des artistes tels que Lia Kali, Anier, Shoda et Aissa.
Mais l’idée était également de mettre à l’épreuve ces chanteurs. C’est pourquoi les instrumentales de ces projets ne sont pas des beats de rap classiques. « Elles sont toujours de styles différents, pour innover dans les productions », explique Anzis. Car si quelque chose caractérise Toni Anzis, c’est son refus de se répéter : « je peux me mouvoir dans tous types de genres, grâce à mes connaissances en guitare et en piano, ainsi qu’à mes goûts musicaux très éclectiques. Il faut aimer tous les types de musique ». Une polyvalence remarquable qui transparaît dans ce projet Ramedí. À ce sujet, il avoue que l’idée de ce projet est née du besoin de « donner plus de visibilité au rôle des producteurs dans la musique actuelle. Montrer que le travail musical est, au même titre, le fruit du travail de l’artiste et du producteur ». « C’est ainsi que tout a commencé, puis j’ai développé le projet en intégrant des productions inhabituelles, avec des sons étranges et chaotiques, quelque chose qui se démarquerait. C’est pourquoi j’ai choisi le mot « ramé », qui signifie quelque chose de chaotique et de beau à la fois, ainsi que le mot « inéditos » (inédit en français), et de les fusionner. Mais « Ramedí » sonnait plus élégant ». Le premier volume est déjà disponible sur toutes les plateformes, avec quatre des artistes les plus en vue de l’année écoulée dans le milieu de la musique urbaine. Concernant les prochaines sorties de Ramedí, Toni Anzis préfère garder le secret, mais avec le niveau des artistes avec lesquels il a récemment collaboré, il promet de grandes surprises à venir.
source : El Día de Córdoba
