139 La magie de la musique au-delà des frontières La soprano Ainhoa Arteta a récemment confié que se produire sur scène avec la chanteuse María Terremoto dans le spectacle ‘Que suenen con alegría’ (Que ça sonne avec joie) provoque "une énergie spéciale". Cette énergie démontre que "la musique n’a pas de barrières de langage, de religion ou de toute autre sorte, car elle est universelle". Elle explique cela lors d’une nouvelle représentation au Teatro Villamarta de Jerez de la Frontera avec ce spectacle qui apporte une touche personnelle aux chansons de Noël. Après sa première absolue le 30 novembre dernier au Villamarta, ce spectacle visitera trois autres villes après une nouvelle représentation à Jerez : Séville (le 14 décembre au Cartuja Center CITE), Cordoue (le 15 décembre au Gran Teatro) et Santander (le 17 décembre au Palacio Festivales). La soprano alterne toutefois ces représentations avec ses propres récitals, dans un mois de décembre "plus qu’intense" pour elle. Cependant, tout travail qui lui parvient est une bonne nouvelle, surtout après l’épisode de grave maladie qu’elle a vécu en 2021 et 2022. Elle se dit donc très heureuse de jouer dans un spectacle "qui nous laisse une sensation fantastique, avec de bonnes critiques en général et le public en parle en transmettant de très bonnes choses". La connexion avec María Fernández Benítez, alias María Terremoto, est telle que la soprano donne cette interview juste avant de partir pour Jerez où elle va affronter le public "en répétant une heure avant". Elle se rappelle alors les concepts fondamentaux du spectacle qu’elles ont bien rôdés ensemble, avec cette très importante connexion "qui se transmet aux spectateurs, qui repartent avec joie, au sens propre du terme". Cette connexion, dit-elle, "est la principale caractéristique, la plus grande" de cette représentation. "C’est un moment fou d’entendre María chanter", s’exclame la soprano. Elle estime que l’un des ingrédients du succès de ‘¡Que suenen con alegría!’ repose sur le fait que "nous nous apprécions beaucoup en tant qu’artistes, et nous avons en plus de cela des musiciens formidables". Le tout réuni démontre que la musique n’a pas de frontières, qu’elle est universelle et qu’elle transcende au-delà du langage parlé. C’est pourquoi, au-delà des paroles des chansons, "elles ont une telle force et une telle puissance qu’à certains moments, elles peuvent vous transporter vers une autre dimension qui n’est pas terrestre". Ainhoa Arteta va même plus loin en affirmant que la musique unit "différentes religions, différentes âmes" et cite n’importe quelle expérience de sa longue carrière pour le prouver. C’est à ce moment-là qu’elle parle d’elle-même, de sa santé, qui pour elle est un commentaire qui va plus loin qu’un simple salut ou un formalisme : "Les choses qui ne te tuent pas te rendent plus fort", résume-t-elle. Avec force, et beaucoup, elle aborde 2024, où elle prêtera sa voix en janvier au Villamarta pour Madame Butterfly, avec Enrique Ferrer, Ángel Ódena ou Cristina del Barrio à ses côtés, puis partira pour Grenade pour interpréter ‘Diálogo de Carmelitas’. Ensuite, il y a les choses qu’il ne faut pas raconter, car tant que les artistes ne les ont pas confirmées, ils sont réticents à en révéler les détails. "À la fin de l’année, nous prévoyons de nous rendre à New York pour conclure un projet mondial très important", précise-t-elle, et ses valises ne seront presque jamais défaites, car elle voyagera à travers le monde pour participer à différents événements pour le centenaire de Puccini. Pendant ce temps, sous la direction musicale d’Elena López et avec un scénario, un éclairage et une mise en scène de Francisco López, ¡Que suenen con alegría! offre "un répertoire très reconnaissable pour le grand public" dans des versions inédites et très soignées qui explorent les aspects les plus mémorables et festifs de ces chansons et de ces carols. Ainhoa Arteta et María Terremoto interprètent une vingtaine de chansons en solo et en duo, sélectionnées dans un catalogue de compositions actuelles, de grands classiques de Noël, de chants traditionnels, de pièces de flamenco et de folklore, ainsi que de nouvelles compositions musicales. La magie de la musique se dévoile alors au-delà des frontières, rassemblant les âmes et les croyances, et nous transporte vers un univers où la joie et l’énergie sont les seules règles à suivre. 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente RIP Itziar Castro : une actrice éternelle s’en va entrée suivante Rétrospective sur la vie et le talent d’Itziar Castro, actrice inoubliable de la télévision A lire aussi À Cordoue, Cariño bouscule la nuit: 25+ only,... 4 septembre 2025 Medina Azahara au couchant: ma visite théâtralisée la... 4 septembre 2025 Córdoba, vins Montilla‑Moriles et cheesecakes: ma soirée la... 3 septembre 2025 Los Califas, une rentrée électrique à Córdoba: Antoñito... 3 septembre 2025 Córdoba, cines de verano: ma soirée du 3... 3 septembre 2025 Córdoba gourmande, ma Judería secrète: deux adresses et... 2 septembre 2025 Dans Córdoba la nuit, une séance Warren réveille... 2 septembre 2025 Cines de verano de Córdoba: ma soirée idéale... 2 septembre 2025 Córdoba accueille Álvaro Casares: comment vivre son Check... 2 septembre 2025 Córdoba: le charco de Carcabuey, le cocktail rural... 31 août 2025