Loisirs La casa del francés : la dernière œuvre d’Antonio Ceballos, écrivain originaire de Cordoue par María Fernanda González 17 février 2024 par María Fernanda González 17 février 2024 87 Les romans historiques en plein essor Les romans historiques sont de plus en plus prisés car ils trouvent des points communs entre l’écrivain et le lecteur, les faits historiques, selon Antonio Ceballos, qui vient de publier son roman La casa del francés. Un roman, publié par Almuzara, dont l’auteur a assuré dans une interview avec EFE qu’il était de "fiction" mais dans lequel tous les faits historiques faisant référence tout au long de l’histoire sont "complètement rigoureux", même si "l’histoire et tous les personnages sont totalement inventés". Une fiction aux influences autobiographiques Malgré la fiction, le roman contient de nombreux éléments autobiographiques de l’auteur, né à Montilla, où se déroule une partie de l’intrigue, et qui vit actuellement dans le quartier de l’Alcázar Viejo ou San Basilio à Cordoue, où vivent certains de ses personnages. Il avoue être un "lecteur invétéré", bien qu’il ne se soit jamais intéressé à des genres tels que la science-fiction, car il n’y trouve pas d’attrait particulier. Antonio Ceballos a assuré qu’il ne voulait pas écrire un roman historique, mais qu’il devait être fidèle et véridique, utilisant l’histoire comme support, et souligne : "Je voulais écrire un roman de mœurs". Une époque de contrastes Pour Ceballos, il y avait deux caractéristiques essentielles pour que son premier roman soit réussi : la crédibilité et le contraste. La crédibilité était "fondamentale" pour lui en tant qu’historien, et il voulait que, même si les personnages sont fictifs, leurs histoires pourraient s’être déroulées ainsi, ce qui est propre à l’histoire du roman qui couvre 50 ans entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle. En outre, il souligne qu’il était très intéressé par le contraste de la société de l’époque, "l’opposition de deux mondes". D’un côté, la vie du Français, cette famille venue à Cordoue depuis Poitiers dans le dernier tiers du XIXe siècle. Une famille bourgeoise, aisée, avec des coutumes de classe sociale élevée qui contraste avec une autre famille du quartier de San Basilio ou de l’Alcázar Viejo, comme on l’appelait à l’époque, qui survit comme elle peut. Le roman entrelace la vie des deux familles car certains membres de la famille la plus modeste font partie du personnel de la maison. "Je cherchais le contraste non seulement entre ces deux familles, mais comme les personnages prenaient vie et que ce qui devait être une génération est devenue deux, j’ai pu jouer avec le contraste entre les deux générations", ajoute-t-il. Enfin, il y a aussi le contraste entre la vie de deux pays comme l’Espagne et la France, et entre deux localités comme Cordoue, une petite ville du sud de l’Espagne, et un village comme Montilla avec une industrie florissante autour du vin. Antonio Ceballos a expliqué que l’un des fils conducteurs du roman est le vin, à la fois à Montilla, sa ville natale, où l’économie autour de ce secteur était déjà importante à l’époque, et en France, où se trouvent les vignobles de la famille du Français. Assembler les personnages Le plus compliqué pour l’auteur a été "d’assembler les personnages". Ce travail lui a pris beaucoup de temps, surtout jusqu’à ce qu’il maîtrise les dialogues. Mais "assembler les histoires, les fermer, m’a demandé du travail car il y a un moment où vous ne savez pas exactement où vont les personnages, et c’est intéressant car cela maintient le lecteur en haleine pour savoir ce qui va se passer". En ce qui concerne le résultat final, il affirme : "Je ne changerais pas une virgule car j’ai relu et relu. Et je pense que le résultat est celui qu’il devait être". C’est parce que, précise-t-il, "je ne voulais pas une fin apothéotique et étrange où un personnage ressuscite ou quelque chose du genre. Je ne suis pas Agatha Christie. Je voulais quelque chose de crédible car toutes ces choses auraient pu arriver". Son idée était, dans un souci de crédibilité, de ne pas révéler la fin, qu’il a laissé ouverte pour un deuxième roman sur lequel il travaille déjà. 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González Maria Gonzalez, originaire de Cordoue, est une ambassadrice passionnée de sa ville natale. Guide touristique, elle partage l'histoire riche de Cordoue et enseigne le flamenco, représentant l'âme de l'Andalousie. Sa maîtrise du français, acquis lors de ses études en France, enrichit l'expérience des visiteurs francophones. Maria incarne l'esprit de Cordoue avec sa connaissance approfondie de l'histoire, ses talents de danseuse de flamenco, et sa capacité à communiquer en français, témoignant de la beauté et de la diversité de cette ville andalouse magnifique. entrée prédédente Création d’une orchestre caritative par d’anciens élèves du Conservatoire Manuel Carra de Málaga : la musique qui unit et soutient une cause entrée suivante La résurgence de True Detective A lire aussi Journées Européennes du Patrimoine au Musée Archéologique de... 4 octobre 2024 Mezquita-Cathédrale de Córdoba : Top 5 des attractions... 3 octobre 2024 Cuarta Ruta de la Tapa à Fátima: dates,... 3 octobre 2024 Noor : l’adresse VIP d’Alberto Chicote à Córdoba 3 octobre 2024 Meilleure taberna à Córdoba pour déguster des garbanzos... 2 octobre 2024 Fête de la Virgen del Rosario à Almodóvar... 2 octobre 2024 Matilde Cano révèle les couleurs automnales des invitées... 2 octobre 2024 Concert de folk cordobais au Castillo de Belalcázar 2 octobre 2024 500 Vespas à Lucena et Rute ce week-end... 2 octobre 2024 Lago des Cygnes : classique du ballet à... 2 octobre 2024