La nouvelle interview controversée du célèbre écrivain Arturo Pérez-Reverte
Lors de sa dernière apparition sur le plateau de l’émission espagnole ‘El Hormiguero’, Arturo Pérez-Reverte avait pour but de promouvoir son nouveau roman. Mais l’animateur Pablo Motos a fini par orienter la conversation vers l’actualité politique, donnant ainsi l’opportunité à son invité de donner son avis sur Pedro Sánchez, le président du gouvernement espagnol. Les déclarations polémiques de l’écrivain ont été reprises par le programme de Julia Otero, qui a partagé une réflexion puissante sur cette entrevue très médiatisée.
Cela s’est déroulé lors de la rubrique consacrée à la petite écran, animée par Ferran Monegal. "Je sais que vous êtes une grande admiratrice d’Arturo Pérez-Reverte", a-t-il déclaré à la journaliste, qui a répondu entre rires : "Ne me mettez pas dans l’embarras. Dites ce que vous voulez et laissez-moi tranquille". Monegal a ensuite expliqué la tactique utilisée par Motos avec son invité : "Il suffit juste de lui tirer un peu de la langue pour qu’il parle moins de son nouveau roman et qu’il plutôt du contexte actuel, en dressant notamment un portrait verbal de Pedro Sánchez".
Après avoir diffusé un extrait audio dans lequel Pérez-Reverte qualifie le président de "pistolero et d’assassin", le chroniqueur a poursuivi son analyse. "Le baromètre des applaudissements est très important. Toutes les personnalités qui se rendent à ‘El Hormiguero’ savent à quoi s’attendre", a-t-il commenté en faisant référence aux applaudissements entendus sur le plateau de l’émission. "C’est curieux, il y a une figure littéraire qu’Arturo Pérez-Reverte devrait également apprendre ou se remémorer : l’itération. C’est répéter systématiquement ce que l’on a déjà dit", a souligné Monegal, en rappelant que l’écrivain avait tenu des propos très similaires sur Sánchez en octobre 2021, également sur le plateau de Pablo Motos.
"Avant l’amnistie ? Avant tout cela ?", a demandé avec surprise Julia Otero avant de vérifier que Pérez-Reverte avait prononcé des paroles très similaires il y a deux ans : "C’est un pistolero, il va nous tuer tous et s’il n’en a pas tué, il les tuera. Il tuera le roi s’il le faut, il a même tué les sicaires qui tuaient en son nom. Il les a tous tués, et le roi il ne l’a pas tué parce qu’il en a besoin. S’il n’en avait pas besoin, il l’aurait également tué". "C’est le même discours, la même cadence", a souligné Monegal. Otero a alors conclu en ajoutant clairement à l’attention de l’écrivain : "S’il vient de répondre à une question sur l’amnistie et sur la situation actuelle en disant exactement la même chose qu’il y a deux ans, il faut quand même avoir de la mémoire. Sinon, on passe pour quoi ?"
