Les réalisateurs cordouans Gerardo Olivares, qui sera nommé ambassadeur du cinéma à Cordoue, et Francisco Javier Gutiérrez seront deux des protagonistes de la deuxième édition de la Semaine du Cinéma de Cordoue, qui prendra le pouls du septième art dans la province du 11 au 16 décembre. La première de la Esfera, de Francisco Javier Gutiérrez, un thriller rural interprété par Víctor Clavijo et produit par le cordouan Antonio Pérez, qui a passionné Sitges et arrivera au cinéma quelques jours après sa projection à la Filmoteca, sera le film d’ouverture de l’événement. Le Salon des Plénières de la Mairie a été le théâtre de la présentation de cet événement cinématographique, qui a eu la chance d’accueillir du public enfantin, lors de laquelle Edgar Burgos, président de l’association Record, qui est à l’initiative de l’événement, a assuré que cet événement « franchit un cap de qualité » cette année, en espérant que l’année prochaine l’augmentation sera également budgétaire, quelque chose de très nécessaire pour se rapprocher de la programmation d’autres festivals de cinéma andalous. Le festival a reçu le label des prix Carmen Parmi les nouveautés de cette édition, on note la collaboration avec l’Académie du Cinéma d’Andalousie, qui a sanctionné le festival avec le label du prix Carmen. De cette façon, les longs métrages documentaires participants pourront opter pour le Prix Carmen de l’Académie du Cinéma d’Andalousie du Meilleur Long Métrage Documentaire lors de l’édition de 2024, à condition de remplir les conditions et exigences établies dans les statuts pour les prix. D’autre part, Burgos a souligné que la programmation de cette année « sera au moins aussi bonne que l’année dernière, nous optimisons nos ressources et souhaitons franchir un cap ». Quant à l’affiche, une oeuvre d’Álvaro Mellado, on remarque le logo chevreuil de Medina Azahara et l’ambiance nocturne d’une salle de cinéma. Le programme comprend des sections pour tous les publics, « car nous souhaitons que le festival soit un événement pour la ville et doit être réalisé sur place », a conclu Burgos. Une dette envers le cinéma La présentation de cet événement a été présidée par le maire de Cordoue, José María Bellido, qui a qualifié l’événement comme une « fantastique initiative qui commence à combler une dette de Cordoue envers le monde du cinéma ». Après une première édition qui a rempli ses objectifs, ils « ont jeté les bases pour une deuxième réunion consacrée à la création audiovisuelle », a continué Bellido, soulignant la collaboration de la Junta d’Andalousie cette année à travers de La Filmoteca de Andalucía. En outre, le maire a souligné que cette Semaine du Cinéma « favorisera une rencontre entre les professionnels du secteur et veillera à promouvoir leurs travaux ». « Nous n’avons pas de festival de cinéma, comme pour la littérature ou la musique, mais cette semaine doit être la graine pour que cela se produise », affirmant que la proposition de l’association Record est « un pari sérieux et solide, mais aussi nécessaire », car c’est un secteur que « nous devons associer à la marque Cordoue ». Enfin, le délégué territorial de la culture et du sport de la Junte d’Andalousie à Cordoue, Eduardo Lucena, a exprimé sa satisfaction de participer à cet événement et remercié Record de l’avoir mis en place. « Parler de cinéma c’est parler de culture et d’émotions, et c’est un moyen de rendre la société plus heureuse », a-t-il expliqué.
source : Diario Córdoba
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