Exposition de géométries sauvages et coraux au crochet

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Introduction à l’exposition Geometrías sauvages

La semaine dernière, l’Université de Cordoue a ouvert une exposition fascinante intitulée Geometrías sauvages. Cette exposition met en avant des œuvres en crochet, illustrant la beauté des récifs de corail. Elle a été organisée par la Cátedra de Estudios de las Mujeres Leonor de Guzmán, avec l’appui du centre Luciana Centeno et du collectif Lulab.

L’événement d’inauguration a réuni plusieurs personnalités importantes. Par exemple, Sara Pinzi, vicerrectrice de l’égalité et de l’inclusion, a prononcé un discours inspirant. Julia Zafra García, de la fondation TBA21 Thyssen-Bornemisza Art Contemporary, a également pris la parole pour évoquer le soutien financier apporté à ce projet.

La participation de Rocío Barrio Barredo et Paloma Puerto Moyano, représentantes du collectif Lulab, a enrichi la soirée. Ensemble, elles ont expliqué l’émergence de cette belle initiative. Ainsi, le public a appris comment le projet a pris forme au Centre d’Art Contemporain (C3A) de Cordoue.

Une œuvre communautaire réalisée par des femmes

L’objectif principal de l’exposition Geometrías sauvages est de valoriser le travail des femmes. En effet, cette œuvre communautaire vise à redéfinir la perception du crochet. Trop souvent, cette pratique est considérée comme triviale, voire méprisée.

Le collectif Lulab souhaite renverser cette vision stéréotypée du crochet. Ils cherchent à mettre en avant la dimension mathématique et technique de cette pratique. Grâce à leurs créations, ils unissent savoir-faire populaire et connaissance scientifique.

De plus, ces pièces de crochet racontent des histoires de mémoire, de tradition et de soin. Elles symbolisent également la richesse des savoirs transmis de génération en génération. L’exposition souligne ainsi le potentiel transformateur de cette technique en tant qu’outil éducatif.

Un projet alliant art et technique

L’exposition Geometrías sauvajes s’inspire également d’une collaboration unique. En effet, les femmes du collectif ont participé à un atelier au C3A. Ce programme a été conçu en dialogue avec l’œuvre "Kupixawa", réalisée par les indigènes huni kuin et l’artiste Ernesto Neto.

Ce lien entre les continents et les cultures enrichit le discours de l’exposition. Ainsi, les œuvres prennent vie à travers des échanges interculturels significatifs. Chaque pièce exposée évoque un savoir ancestral tout en intégrant des techniques contemporaines.

Le processus de création a été essentiel pour les artistes. Ils ont travaillé ensemble pour explorer de nouvelles formes d’expression. Cette dynamique collective met en avant la puissance du travail associatif et de la solidarité entre femmes.

Une exposition à découvrir

Les visiteurs peuvent découvrir cette exposition jusqu’au 27 octobre. L’exposition est ouverte du lundi au vendredi, de 9h00 à 21h00. Cette amplitude horaire permet au plus grand nombre de profiter de ces œuvres uniques.

Le cadre du Rectorat de l’Université de Cordoue souligne l’importance de cette initiative. En effet, ce lieu historique devient un espace de dialogue et d’échange culturel. L’exposition contribue ainsi à enrichir la vie culturelle de la ville et de l’université.

En se rendant à l’exposition, les visiteurs sont invités à s’interroger sur leurs préjugés. Ils peuvent apprécier la beauté et la complexité des œuvres tout en échappant à une vision réductrice du crochet. Cette expérience promet d’être autant enrichissante qu’inspirante.

Les parcours de création des artistes

Durant l’exposition, les femmes du collectif Lulab ont réalisé un parcours guidé. Elles ont partagé leur expérience et leur processus créatif. Ces visites ont permis de découvrir comment chaque pièce a été conçue.

Les participantes ont travaillé de manière collaborative, échangeant des idées et techniques. Chaque membre du collectif a apporté ses compétences uniques. Ainsi, le processus artistique est devenu une véritable aventure humaine.

Les ateliers ont également servi d’espace de connexion. Les femmes ont pu tisser des liens tout en créant ensemble. Cette dimension communautaire est essentielle et ajoute une profondeur à l’œuvre finale.

Le crochet : un savoir-faire sous-estimé

Souvent, le crochet est perçu comme un passe-temps sans grande valeur. Pourtant, cette technique représente bien plus qu’une simple activité manuelle. Elle allie tradition, innovation et créativité.

Les artisanes qui travaillent le crochet possèdent un savoir-faire ancestral. Ce savoir mériterait d’être davantage reconnu et valorisé. En exposant leurs œuvres, les femmes du collectif Lulab soulignent cette richesse.

De plus, cette exposition vise à éduquer le public. Elle invite chacun à considérer le crochet comme un art à part entière. Tout en célébrant la beauté de ces pièces, elle ouvre la voie à une nouvelle appréciation de la technique.

Une initiative tournée vers l’avenir

L’exposition Geometrías sauvajes s’inscrit dans une vision à long terme. En effet, elle ambitionne d’inspirer les générations futures. Grâce à ces œuvres, les jeunes peuvent découvrir l’importance du travail collectif.

Les organisatrices espèrent également élargir leur public. En sensibilisant les visiteurs, elles souhaitent encourager l’engagement culturel. Cela pourrait permettre de créer de nouveaux espaces de dialogue autour des femmes et de leur art.

À bien des égards, ce projet est donc un appel à l’action. Il encourage tout un chacun à considérer l’impact de l’art sur la société. En célébrant l’artisanat et la créativité, cette exposition contribue à un monde plus équitable.

Conclusion : Un regard neuf sur le crochet

L’exposition Geometrías sauvajes invite à redéfinir notre rapport à l’artisanat. À travers cette initiative, les femmes réussissent à éveiller les consciences. En valorisant le crochet, elles ouvrent la voie à une réévaluation des savoirs traditionnels.

Les visiteurs ont l’opportunité de découvrir la richesse des œuvres exposées. Chaque création témoigne de l’engagement des artistes et de leur crochet. Plus qu’une simple exposition, il s’agit d’un mouvement culturel essentiel.

Ce projet souligne l’intersection entre féminisme et art. Il démontre comment l’art peut devenir un vecteur de changement social. Ainsi, l’exposition Geometrías sauvajes marque le début d’une nouvelle ère pour le crochet.

En somme, cette initiative offre une belle perspective sur l’avenir de l’artisanat. Elle encourage chacun à rejoindre cette aventure collective. Que vous soyez amateurs d’art ou novices, cette exposition mérite une visite.

media : Cordópolis – Geometrías salvajes y arrecifes de coral de ganchillo en una exposición

source : Cordópolis – Geometrías salvajes y arrecifes de coral de ganchillo en una exposición