187 Fiche ACCADEMIA DEL PIACERE **** Musique ancienne à Turin. Accademia del Piacere : Quiteria Muñoz, soprano, Johanna Rose, viole de gambe, Rami Alqhai, viole de gambe basse ; Javier Núñez, clavecin ; Carles Blanch, guitare baroque, Pedro Estevan, percussion ; Fahmi Alqhai, viole de gambe et direction. Programme : Espagne en feu. Passions humaines et divines du Baroque espagnol. Anonyme grégorien : Pange lingua avec gloses d’Antonio de Cabezón (1510-1566) et Fahmi Alqhai (1976) Mateo Flecha (1481-1553) : San Sabeya, gugurumbé de La Negrina Fahmi Alqhai : Glose en canon sur la basse du pasacalle Luis de Briceño (fl.1610-1630) : La belle Çelia que adora Fahmi Alqhai : Glose et improvisation sur Conde Claros Henry de Bailly (1590-1637) : Yo soy la locura Antonio Martín y Coll (c.1660-c.1734) : Pasacalles José Marín (1618-1699) : No piense Menguilla Andrea Falconieri (c.1586-1656) : Ciaccona a tre José Marín : Niña, como en tus mudanzas Gaspar Sanz (1640-1710) : Pavana al ayre español Luis de Briceño : Ay, amor loco Antonio de Cabezón : Diferencias sobre el canto del caballero Antonio Martín y Coll : Bayle del Gran Duque Carles Blanch / Fahmi Alqhai : Tarantelas et canarios Lieu : Espace Turina. Date : Samedi, 21 octobre. Affluence : Trois quarts d’entrée. Ses membres ont parcouru le monde avec leur musique ancienne et c’est devenu l’un des groupes les plus prestigieux de Séville : la Accademia del Piacere. Depuis des années, le groupe explore différents types de programmes, allant du rigoureux Bach à des collaborations avec des musiciens flamenco en passant par un mélange de chants italiens du Seicento et des influences du Moyen-Orient. Mais s’il y a un domaine dans lequel ces musiciens excellent, c’est dans la recréation de la musique de danse espagnole du XVIe siècle, dont l’importance dans le développement de la musique classique occidentale est indéniable. Cette musique est faite pour s’improviser et se laisser enrichir par les interprètes, ce qui correspond parfaitement à sa fonction lorsqu’elle fut créée. C’est sur ce terrain que Fahmi Alqhai est à son aise : il prend pour base les basses harmoniques, s’inspire des maîtres (Martín y Coll, Sanz, Cabezón, Falconieri…) et les interprète avec virtuosité, en y ajoutant son propre style avec confiance, toujours dans le souci de plaire au public. Le concert a débuté avec un point de gravité, le Pange lingua, pour ensuite enchaîner avec les sections purement instrumentales et les chants, interprétés par la jeune valencienne Quiteria Muñoz, une nouvelle voix qui s’épanouit dans le baroque espagnol. Elle a montré un timbre unique et magnifique, ainsi qu’une personnalité expressive remarquablement expressive (raciale Gugurumbé, distinguée Yo soy la locura, sensuelle Ay, amor loco, fulgurante No piense Menguilla jusqu’au bord du risque de catastrophe). Toujours élégant, Blanch a coloré et donné un élan continu à la musique, tandis qu’Estevan a une fois de plus démontré sa discrétion et son efficacité en tant que percussionniste. Avec si peu, ils ont su apporter beaucoup. source : El Día de Córdoba 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente L’incroyable transformation de la passion avouée de India Martínez dans sa ville natale de Cordoue entrée suivante La poignante histoire d’Andrés Neuman : lorsque ces moments forts où l’on a besoin de réconfort et d’attention nous poussent à offrir notre chaleur et bienveillance A lire aussi À Cordoue, Cariño bouscule la nuit: 25+ only,... 4 septembre 2025 Medina Azahara au couchant: ma visite théâtralisée la... 4 septembre 2025 Córdoba, vins Montilla‑Moriles et cheesecakes: ma soirée la... 3 septembre 2025 Los Califas, une rentrée électrique à Córdoba: Antoñito... 3 septembre 2025 Córdoba, cines de verano: ma soirée du 3... 3 septembre 2025 Córdoba gourmande, ma Judería secrète: deux adresses et... 2 septembre 2025 Dans Córdoba la nuit, une séance Warren réveille... 2 septembre 2025 Cines de verano de Córdoba: ma soirée idéale... 2 septembre 2025 Córdoba accueille Álvaro Casares: comment vivre son Check... 2 septembre 2025 Córdoba: le charco de Carcabuey, le cocktail rural... 31 août 2025