Culture Estaría bien que Carlos Hipólito interprete a Heidi ahora que vestirse de travesti está de moda par María Fernanda González 20 janvier 2024 97 "Burro": la nouvelle pièce de théâtre qui donne une voix à l’âne mal-aimé Depuis des siècles, l’âne est souvent relégué au rang d’animal de travail, de compagnon fidèle et malheureux de l’homme. Mais une compagnie de théâtre propose une nouvelle vision de cet animal méconnu à travers sa pièce "Burro", basée sur des textes classiques qui lui rendent hommage. Un animal cher à l’auteur Après avoir adapté le roman de Tolstoï "Histoire d’un cheval" sur scène, la compagnie "Ay Teatro" a choisi de s’attaquer à un sujet tout aussi animalier : "Burro". Carlos Hipólito, acteur polyvalent et multirécompensé, incarne avec passion et précision ce personnage malgré son statut peu valorisé. D’une nature perfectionniste à une amante de films d’horreur Interrogé sur son inclination envers cet animal, l’acteur répond : "Beaucoup de gens verront cet animal comme une baisse de niveau, mais je suis ravi de jouer un âne. C’est un animal très spécial et très attachant. " Une représentation de son personnage préféré Même s’il incarne 14 personnages, l’acteur confesse que le narrateur-âne est celui qui lui donne le plus de plaisir à jouer. Il interprète également quelques personnages humains, tels qu’une femme de chambre, un voleur ou encore un vieux âne, mais c’est bien le représentant de son espèce qui l’a le plus conquis. Sortir de sa zone de confort Carlos Hipólito n’en est pas à son premier défi artistique. Il a toujours cherché à varier les genres et à relever les défis, se mettant volontairement en danger pour ne pas tomber dans la routine. "Après avoir joué le Procès de Kafka, quoi de mieux que de jouer un âne qui chante ?" plaisante-t-il. Un âne nourri à la littérature L’œuvre explore la relation entre l’homme et l’animal, et laisse au public le soin de se faire sa propre opinion. Mais selon l’acteur, c’est bien l’âne qui a remporté la bataille à travers les siècles, comme le démontre le personnage qui compte plus de 6000 ans d’existence et raconte sa relation avec l’être humain à travers les époques. Vous pourriez être interessé par Antonio Monegal remporte le Prix National de L’essai 2023 et nous plonge dans un voyage littéraire captivant 26 octobre 2023 Córdoba : La province andalouse où l’assistance dans les cinémas est en pleine croissance 26 février 2024 Un largue bilan de 45 ans d’expérience À 64 ans, ce comédien d’une longue carrière s’exclame : "J’ai plus que de la pratique, j’ai de la sciure dans les veines, tant j’ai marché sur les planches. J’apprends encore et je mesure le temps qu’il me reste pour apprendre tout ce que je veux encore. Plus on en sait, plus on se rend compte de ses lacunes." Acteur mais pas vaniteux L’acteur, connu pour son rôle de narrateur dans la série "Cuéntame cómo pasó", reste humble et reconnaissant du métier qu’il fait depuis un demi-siècle. "Je n’aime pas me détester, comme l’a dit un jour un réalisateur, mais je suis loin d’être comblé. Le temps m’a permis d’avoir les outils nécessaires pour communiquer de mieux en mieux avec le public, c’est ça qui compte." Pas de quoi faire de l’âne Carlos reconnaît que, malgré ses 45 ans de métier et les nombreux rôles qu’il a endossés, il lui reste encore des expériences à mener, comme celui de jouer une religieuse ou un meurtrier en série. Il avoue même qu’on lui a déjà promis le rôle principal dans une adaptation d’Heidi, mais que pour l’instant, il a mis de côté tutus et chaussons de ballet. En tournée pour un an La pièce "Burro" sera en tournée à travers toute l’Espagne et les îles pendant un an. Mais Carlos Hipólito ne compte pas se reposer après cet épuisant numéro. Il espère également pouvoir jouer dans une série très prometteuse dont il ne peut malheureusement pas encore parler. En espérant ne pas retomber dans l’anonymat avec ce nouveau projet. Et les politiciens dans tout ça ? Carlos Hipólito ne croit pas vraiment que les politiciens se soucient du monde du théâtre, même s’ils essayent parfois de s’entraîner à jouer devant un public peu convaincu. Mais il avoue néanmoins que dans ce milieu, les mauvais acteurs se remarquent très vite. À croire que, même en politique, le talent est nécessaire pour réussir. 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María, globe-trotteuse passionnée de Córdoba et de journalisme, a parcouru le monde entier, explorant Córdoba et dévoilant des histoires qui relient les gens à leur patrimoine. Des rues historiques de l'Andalousie aux villes dynamiques du monde entier, elle s'est immergée dans diverses cultures, développant une profonde compréhension de la région et de ses habitants. Maîtrisant le français, Megan allie ses compétences linguistiques et son expertise journalistique pour raconter des histoires captivantes et mettre en lumière l'essence unique de chaque lieu qu'elle visite. Son dévouement à la narration garantit que la riche culture et les traditions de Córdoba et au-delà sont partagées avec un public mondial. entrée prédédente Les hyperboles hyperboliques pour un meilleur référencement entrée suivante L’humour et la critique sous forme de coplas font leur retour à l’ESAD de Málaga A lire aussi Gorka Chillida : ‘Concentration, Ordre et Routine’ à... 29 novembre 2024 Leo Bassi : Le compagnon d’Ayuso, source inépuisable... 29 novembre 2024 Décès de Silvia Pinal, muse emblématique de Buñuel 29 novembre 2024 Comment un mouvement vide les librairies pour promouvoir... 29 novembre 2024 Macarena Gómez : Nouveau film et activités enfants... 29 novembre 2024 Conservation de la Capilla Sixtina : Conflit entre... 29 novembre 2024 Albert Serra : Pourquoi il déteste la normalité... 29 novembre 2024 Córdoba : Célébration de la culture et remise... 28 novembre 2024 Découvrez ‘La première en la front’: Pabellón Psiquiátrico 28 novembre 2024 Eduardo Casanova : la réaction face à un... 28 novembre 2024