Confirmé par des experts légaux : Rocío Caiz a été étranglée par derrière et des doutes persistent quant à un possible viol

Les experts médico-légaux qui ont pratiqué l’autopsie sur les restes de Rocío Cáiz, la jeune fille de 17 ans assassinée et démembrée par son ex-petit ami Adrian R. à Estepa le 2 juin 2021, ont comparu ce mardi devant la Cour de Séville pour présenter les conclusions qu’ils ont tirées après avoir analysé le corps de la victime. Les experts ont préparé le terrain pour que l’accusé soit condamné pour meurtre, affirmant qu’il l’a étranglée « par derrière », mais ils ont également souligné qu’elle avait également des blessures défensives. Ce qui n’a pas été clair, c’est si le meurtrier a également violé la mère de son fils avant de la tuer : ils ont d’abord déclaré qu’ils n’avaient pas trouvé de lésions compatibles avec une agression sexuelle sur ses parties génitales, mais plus tard, ils ont précisé que dans 80% de ces agressions sexuelles, « il n’y a aucune lésion ». L’intervention des experts a clôturé la troisième journée du procès avec jury populaire. Les neuf membres ont entendu que les restes, après avoir été découpés par l’accusé, sont arrivés aux spécialistes dans dix sacs. Dans neuf d’entre eux, la putréfaction était déjà très avancée ; dans un seul, les restes étaient encore en bon état car ils avaient été précédemment congélés.

Pendant l’analyse minutieuse de ce qu’ils ont vu sur le corps de Rocío, les experts ont souligné qu’ils ont trouvé non seulement les coupures propres au démembrement, qui ont été réalisées lorsque la victime était déjà décédée, mais aussi jusqu’à quatre ecchymoses ou plaies causées alors qu’elle était encore en vie, sur sa cuisse gauche, sa cheville droite, son avant-bras droit et sa main gauche. « Ce sont des blessures typiques de défense », ont déclaré les experts. En ce qui concerne la cause de la mort, il s’agissait d’une « strangulation à l’aide d’un lacet » réalisée avec une corde large d’un centimètre, qui a laissé une marque de 11,5 centimètres de longueur et 7 millimètres de largeur depuis le côté droit du cou jusqu’à la ligne médiane. « La position de l’agresseur était derrière la victime car la marque ne se poursuivait pas derrière le cou », ont argumenté les médecins. « Elle a été étranglée par derrière », a tranché l’un des experts avant que l’avocat de l’accusé ne lui présente plusieurs hypothèses différentes, toutes rejetées ou non admises par ses interlocuteurs. « La lésion n’a absolument pas été causée si l’accusé était en face d’elle », lui ont-ils répondu. En ce qui concerne l’agression sexuelle, un chef d’accusation porté par la famille de Rocío mais non par le procureur, les experts ont indiqué que « la seule lésion compatible » avec ce type d’agression était celle sur sa cuisse, bien qu’aucun signe n’ait été trouvé sur ses parties intimes prouvant qu’une agression avait eu lieu.
source : El Día de Córdoba

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