Culture Cantando bajo la lluvia : la Filmoteca célèbre le Jour Mondial du Cinéma avec une projection spéciale par María Fernanda González 5 février 2024 par María Fernanda González 5 février 2024 98 La Filmoteca de Andalousie célèbre le Jour Mondial du Cinéma avec la projection de ‘Cantando bajo la lluvia’ La Filmoteca de Andalousie, relevant de la Consejería de Turismo, Cultura y Deporte, et gérée par l’Agence Andalouse des Institutions Culturelles, a programmé la projection de ‘Cantando bajo la lluvia’ le samedi 10 février à 20h30, à l’occasion de la célébration du Jour Mondial du Cinéma. Considérée comme l’un des meilleurs films musicaux de tous les temps, cette œuvre parlant du cinéma de l’intérieur et du passage du muet au sonore sera l’occasion pour l’institution de se joindre à cette commémoration. D’après un communiqué de la Junta d’Andalousie, le Jour Mondial du Cinéma est célébré chaque année le deuxième samedi de février, et vise à partager sur les réseaux sociaux différentes expériences personnelles avec les films. On peut y retrouver des souvenirs partagés par des célébrités et des cinéastes sur leurs premiers films vus, ainsi que la mention de leurs genres cinématographiques favoris. Ce jour-là, la cérémonie des XXXVIII Premios Goya aura lieu, une édition où vingt-cinq nominés andalous concourront dans différentes catégories. La programmation de cette semaine à la Filmoteca débute le mardi 6 février à 18h, avec la projection et le débat qui suivra de ‘Cuento de otoño’ (1998), le dernier récit des Cuentos de las Cuatro Estaciones, ces petites histoires qui ont montré que les saisons font partie de l’année, mais aussi qu’elles sont des fragments de la vie, comme le souhaitait le réalisateur Eric Rohmer. Cette séance fait partie du ‘Club de Cine’ de la Filmoteca, un espace d’apprentissage, de rencontre et d’échange d’opinions sur le cinéma, qui est un véritable voyage de (re)découverte à travers l’histoire du septième art. L’entrée à chaque projection est libre. Les jours 7 et 8, deux cycles déjà bien établis continuent : le mercredi 7 à 18h, on pourra voir ‘Hasta el fin del mundo’ du réalisateur allemand Wim Wenders, dans la rétrospective qui lui est consacrée. Ce film raconte comment en l’an 1999, alors qu’elle est en train de conduire, une femme entre en collision avec la voiture de criminels venant de voler une banque, et qui la forcent à collaborer avec eux pour transporter l’argent dans un lieu de Paris. Pendant le trajet, elle rencontre Sam, un fugitif poursuivi par la CIA, qui lui explique que les crimes dont il est accusé sont faux, et que ce que les autorités veulent réellement, c’est lui arracher une invention de son père qui permet d’enregistrer les rêves. Le jeudi 8, dans le cadre du cycle ‘Básicos del Cine Español’, qui met en lumière les pièces maîtresses du cinéma espagnol de tous les temps, sera projetée la première œuvre d’Alejandro Amenábar, ‘Tesis’, qui l’a établi pour toujours comme l’un des maîtres du cinéma national. Le gagnant de sept Premios Goya emmène le spectateur dans les couloirs de la faculté où Angela, une jeune femme en train de finir sa thèse sur la violence dans le secteur audiovisuel, étudie. Un travail académique qui l’amènera à découvrir, en fouillant les archives universitaires, une série de vidéos inédites d’une extrême dureté, qui ne semblent pas être de la fiction. Le cinéma expressionniste allemand fut un mouvement cinématographique qui a marqué un tournant dans l’histoire du cinéma, influençant de manière décisive des genres comme le film noir ou le film d’horreur. Ce courant, qui a également touché d’autres arts tels que la peinture, la musique ou l’architecture, avait pour but de traduire de manière plus subjective la nature humaine, en donnant la priorité à l’expression des sentiments plutôt qu’à la description objective de la réalité. Le programme qui diffuse ce courant, le cycle ‘Pioneros del Cine Alemán’, en collaboration avec le Goethe-Institut de Madrid, continue le vendredi 9 à 18h avec la projection de ‘M, el vampiro de Düsseldorf’. À 20h30, une nouvelle saison du cycle dédié au cinéma environnemental, nommé ‘Cine Verde’, commence en collaboration avec l’association Cine Cercano, et se déroulera de février à mai. La production espagnole ‘Fauna’, deuxième film du réalisateur, cinéaste, architecte et activiste Pau Faus, est le premier film de ce nouveau cycle de projections. Le film amène à réfléchir sur une humanité en crise, qui à cause de la pandémie de la COVID et d’autres problèmes, semble avoir perdu toute confiance en sa propre survie. Le samedi 10, le cycle de ‘Filmoteca Junior’, dédié aux plus petits, continue avec la projection de ‘El pequeño Nicolás’ à 18h. Jean-Jacques Sempé et René Goscinny donnent vie à Nicolás, un enfant souriant et espiègle. Sa vie d’enfant est pleine de jeux, de divertissement, de farces, d’apprentissage, de complicités, de bagarres et de punitions. Pour clôturer la semaine, la projection de, pour beaucoup, le meilleur musical de l’histoire du cinéma, un film qui parle du cinéma de l’intérieur, du passage du muet au sonore. Une célébration du cinéma en tant que Septième Art, ‘Cantando bajo la lluvia’, pour célébrer le Jour Mondial du Cinéma. Le film raconte comment avant de rencontrer Kathy Selden, une aspirante actrice (Debbie Reynolds), l’idole du cinéma muet Don Lockwood (Gene Kelly) pensait avoir tout : la gloire, la fortune et le succès. Mais lorsqu’il la rencontre, il se rend compte qu’elle est ce qui lui manquait dans sa vie. Avec l’avènement du cinéma sonore, Don souhaite filmer des comédies musicales avec Kathy, mais la reine du cinéma muet Lina Lamont (Jean Hagen) se met entre eux. La Filmoteca de Andalousie fut créée le 9 décembre 1987, et depuis ses débuts, elle mène une mission de recherche, de collecte et de diffusion du patrimoine cinématographique andalou. Cette activité est complétée par un programme de projections qui concilie la révision des grandes références de l’histoire du cinéma, avec les dernières tendances de cet art. De plus, la Filmoteca est un lieu culturel, de rencontre et de participation. 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González Maria Gonzalez, originaire de Cordoue, est une ambassadrice passionnée de sa ville natale. Guide touristique, elle partage l'histoire riche de Cordoue et enseigne le flamenco, représentant l'âme de l'Andalousie. Sa maîtrise du français, acquis lors de ses études en France, enrichit l'expérience des visiteurs francophones. Maria incarne l'esprit de Cordoue avec sa connaissance approfondie de l'histoire, ses talents de danseuse de flamenco, et sa capacité à communiquer en français, témoignant de la beauté et de la diversité de cette ville andalouse magnifique. entrée prédédente Cantando bajo la lluvia : La Filmoteca de Andalucía célèbre le Jour du Cinéma Mondial à Cordoue entrée suivante Paloma Lago révèle les coulisses de son entrevue avec Emma García : une question déplacée par rapport aux accords préétablis A lire aussi Paloma Sánchez-Garnica remporte le Prix Planeta 2024 avec... 15 octobre 2024 Les Rois présidents de la fête des 75... 15 octobre 2024 Feria du Livre Ancien : Activités pour enfants... 15 octobre 2024 Une orchestre de guitares australiennes en concert à... 15 octobre 2024 Carmen ‘La Talegona’ en concert au Festival Suma... 15 octobre 2024 Découvrez l’autre réalité : ‘Arte du revés’ par... 15 octobre 2024 Concert de l’Orchestre de Cordoue au profit du... 15 octobre 2024 Décès à 83 ans de l’écrivain chilien Antonio... 15 octobre 2024 Alfredo González-Ruibal : Prix National d’Essai pour ‘Tierra... 15 octobre 2024 Otras musas de Julio Romero au Musée des... 15 octobre 2024