Ana Terradillos vs Secrétaire Général de Vox : Une Tension Maximale Inacceptable

La Mirada Critique au sujet des violences à Madrid : des questions pertinentes posées à Vox par Telecinco

Le mercredi 8 novembre, le programme « La Mirada Critique » a commencé en mettant en lumière les violentes manifestations devant le siège du PSOE à Madrid, qui ont dégénéré en nouveaux troubles. De plus, l’émission de Telecinco a recueilli la réaction de Santiago Abascal, qui a appelé hier soir la police à se rebeller contre les ordres illégaux du gouvernement.

Le secrétaire général de Vox, Ignacio Garriga, a été interrogé au sujet des déclarations d’Abascal, qui selon lui, représentaient « le sens commun ». Il a également accusé l’émission matinale de Telecinco d’être à l’origine de la manipulation et de la criminalisation de la rébellion pacifique et patriotique. Face à ces accusations, la journaliste Ana Terradillos a défendu son programme en affirmant qu’il ne suivait aucun idéologie particulière et que les vidéos diffusées étaient filmées par des citoyens et non achetées par le PSOE.

La possibilité que Vox soit en train d’attiser les violences dans les rues a été soulevée par Terradillos. Garriga a répondu que « l’Espagne ne se défend pas seulement dans les débats ou sur les plateaux télévisés, mais aussi dans la rue », qualifiant les sièges du PSOE d' »épicentre du coup d’État ». Il a également encouragé la mobilisation permanente de tous les Espagnols.

Terradillos a ensuite demandé à Garriga s’il condamnait les actes de vandalisme qui ont eu lieu ces derniers jours. Face à cette question, Garriga s’est énervé et a accusé la journaliste de tenter de manipuler leur discours et de les placer du côté des personnes qui s’en prennent aux forces de l’ordre. Terradillos a alors tenu à préciser qu’elle posait simplement des questions et que, en tant que journaliste, elle n’avait aucun intérêt à manipuler le discours de ses invités.

Après un échange intense, Terradillos a mis fin à la discussion en soulignant l’importance de condamner ces actes de violence, que ce soit envers Vox ou envers d’autres partis politiques. Elle a également nié tout intention de manipuler ou de pointer du doigt qui que ce soit.

Cette entrevue avec Vox a soulevé des questions pertinentes qui ont permis de mettre en lumière leur position sur les violences à Madrid. Les réponses de Garriga ont été très fortes et démontraient leur détermination à continuer de mobiliser le peuple espagnol pour la défense de leur pays. Ce débat a également mis en évidence l’importance pour les médias de poser des questions importantes et d’être un espace de débat et de dialogue sans partialité.