137 La popularité du genre policier Le genre policier est, avec le genre historique, celui qui compte le plus de lecteurs fidèles. Il ne passe jamais de mode et l’intérêt pour les enquêtes qui, avec différents styles, guident la résolution des mille et un cas qui peuplent la littérature universelle, ne faiblit jamais. L’un des derniers en date est celui présenté par Juan Torres Colomera, l’auteur almeriense installé à Grenade, qui clôt une trilogie d’événements se déroulant dans la région du Genil. Le journaliste radio a développé sa carrière professionnelle dans ce domaine, atteignant même des fonctions de direction, et il combine aujourd’hui sa passion pour l’écriture avec des collaborations dans des débats à la radio et dans la presse écrite. Diplômé en histoire de l’art de l’Université de Grenade, il a écrit de nombreux courts récits qui ont été primés dans différents concours et il est l’auteur du roman "La cage de plomb" (Arráez Editores, 2011), œuvre de mœurs avec la guerre civile espagnole comme toile de fond, avec laquelle il a fait son entrée dans le monde de la narration. Il a ensuite publié "Meurtre à l’Alhambra" (2014) et "Les crimes de l’eau" (2019), les deux romans policiers dans lesquels apparaissent les personnages qui terminent maintenant la trilogie dans "Albayzín Blues". Ce roman, publié par la maison d’édition granadine Ediciones Tambriz, est arrivé dans les librairies la semaine dernière et sera présenté dans la première quinzaine de février. L’intrigue Comme ses précédents, il s’agit d’un récit à suspense et policier avec Grenade comme cadre, dans lequel deux policiers expérimentés, Mario Narváez et Arturo Molina, font face à un mystérieux cas de meurtre. Un roman qui captivera le lecteur et le guidera dans la résolution de ce crime brutal, tout en l’immergeant dans la vie des personnages principaux qui sont pris dans un dilemme entre leur vie familiale et les exigences de l’enquête policière. Car "Narváez est un policier intègre" avec un excellent parcours professionnel, ce qui "l’amène à négliger ses relations familiales", détaille l’auteur lui-même. Dans cette affaire, les inspecteurs de police devront découvrir ce qui s’est passé dans un appartement du centre de Grenade. Sous une chaleur étouffante, une jeune étudiante a été sauvagement assassinée. Après les premières étapes de l’enquête, son ex-petit ami, porté disparu, devient le principal suspect et tout indique qu’il s’agit d’un crime sexiste. Cependant, Narváez pense qu’il s’agit d’une affaire beaucoup plus complexe et esquisse une enquête parallèle et silencieuse qui le mène dans les milieux fréquentés par la victime. Le titre L’Albayzín, le quartier de son enfance, est fondamental dans ce livre. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un roman crépusculaire, c’est le dernier cas de sa carrière avec un nouveau commissaire de police avec lequel il n’a pas tant d’affinités et le bilan de ses premières expériences qui ajoutent une sensation mélancolique, le blues auquel fait référence le titre. Avec ces ingrédients, Colomera assure que sa trilogie de crimes se termine, mais il laisse une "petite fenêtre" ouverte pour un possible retour. Cela ne signifie en aucun cas une fin ouverte, car l’auteur, durant les trois années de travail qu’a représentées "Albayzín Blues", a fait un effort particulier pour que "le développement de l’intrigue soit crédible" et pour proposer une fin dans laquelle tout se termine parfaitement. Il travaille actuellement sur un nouveau roman qui a un certain arrière-plan policier, mais dans lequel ce genre ne guidera pas directement les personnages à travers l’histoire. 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Emotion et maternité : Toñi Moreno célèbre la naissance de sa fille Lola avec une touchante lettre et des photos de sa grossesse entrée suivante Le trompettiste Pancho Flores, lauréat d’un Grammy Latino en 2023, joue avec l’Orchestre de la Couronne de Grenade (OCG) A lire aussi À Cordoue, Cariño bouscule la nuit: 25+ only,... 4 septembre 2025 Medina Azahara au couchant: ma visite théâtralisée la... 4 septembre 2025 Córdoba, vins Montilla‑Moriles et cheesecakes: ma soirée la... 3 septembre 2025 Los Califas, une rentrée électrique à Córdoba: Antoñito... 3 septembre 2025 Córdoba, cines de verano: ma soirée du 3... 3 septembre 2025 Córdoba gourmande, ma Judería secrète: deux adresses et... 2 septembre 2025 Dans Córdoba la nuit, une séance Warren réveille... 2 septembre 2025 Cines de verano de Córdoba: ma soirée idéale... 2 septembre 2025 Córdoba accueille Álvaro Casares: comment vivre son Check... 2 septembre 2025 Córdoba: le charco de Carcabuey, le cocktail rural... 31 août 2025