Irene Montero pose une condition pour être invitée dans ‘El hormiguero’

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La vision d’Irene Montero sur les médias

Les médias sont un outil de communication très puissant. Ils ont le pouvoir d’influencer nos opinions et nos décisions. C’est pourquoi il est important de s’interroger sur la manière dont sont traités les différents sujets et acteurs politiques dans les médias. L’une des personnalités politiques qui a soulevé cette question ces dernières années en Espagne est Irene Montero, porte-parole de Podemos et ancienne ministre de l’Égalité. Dans une interview accordée au podcast "Animales Humanos", elle a partagé ses réflexions sur le traitement de Podemos et de ses idées dans les médias.

Une possible invitation à "El Hormiguero"

Lors de cette interview, Irene Montero a abordé la possibilité de participer en tant qu’invitée à l’émission télévisée espagnole "El Hormiguero". Elle a déclaré qu’elle ne refuserait pas cette opportunité, car elle considère que c’est une façon de faire entendre la voix de Podemos et de défendre ses idées. Montero a souligné l’importance de faire preuve de dialogue et d’écoute mutuelle dans ces types d’émissions, plutôt que de se livrer à de simples débats où l’objectif est de dénigrer l’opposition.

Les médias en tant qu’outil d’influence

Cependant, Irene Montero n’a pas manqué de souligner le pouvoir d’influence des médias. Selon elle, certains présentateurs de télévision tels que Pablo Motos, Ana Rosa Quintana ou Susanna Griso ont une influence plus importante que certains représentants politiques élus par les citoyens. Elle dénonce également le manque de pluralité dans les débats politiques télévisés, où certaines opinions ont plus de visibilité que d’autres, créant ainsi un déséquilibre dans les opinions publiques.

Une démarche consciente contre Podemos ?

Irene Montero ne nie pas l’effet que peut avoir une exposition médiatique continue et répétitive sur les opinions des spectateurs. Elle souligne qu’il pourrait y avoir une intention délibérée de certains médias de diaboliser et de discréditer Podemos et ses représentants. Pour elle, cela est dû au fait que ces médias sont souvent contrôlés par les grandes entreprises et les élites au pouvoir, qui voient d’un mauvais œil l’apparition de nouveaux partis politiques comme Podemos.

Une nécessité de se faire entendre

Pour Montero, il est important de participer aux débats télévisés et de parler à la société afin de faire entendre la voix de Podemos et de défendre leurs idées. Elle reconnaît que cela peut être difficile, étant donné que les débats sont souvent biaisés et qu’il est difficile de se faire une place dans les médias traditionnels. Cependant, elle est convaincue que cela en vaut la peine pour faire connaître et comprendre les propositions politiques de Podemos.

En fin de compte, l’intervention des politiciens dans les médias est essentielle pour la démocratie. Il est important que toutes les voix puissent être entendues et que la pluralité des opinions soit respectée. Les médias ont le devoir de représenter de manière équitable tous les courants politiques afin que les citoyens puissent faire leurs propres choix en matière de politique. Mais il appartient également aux politiciens de s’exprimer et de participer aux débats, afin de lutter contre la désinformation et les préjugés.