150 Pablo Guerrero dirigió magistralmente a los solistas y mantuvo un control absoluto en la cohesión de los cantantes con la orquesta durante toda la función. A pesar de que la partitura de L’elisir d’amore no sea una de las más complejas y exigentes del bel canto, Palumbo optó por un tempo sostenido y un cuidado tímbrico de todas las secciones de la orquesta que funcionó a la perfección a la hora de crear la atmósfera necesaria para cada momento de la ópera. Le retour de fortunio Le retour de Fortunio est une œuvre lyrique particulière et festive, inspirée de la comédie musicale L’elisir d’amore de Gaetano Donizetti. Une adaptation qui captive le public par son univers coloré et sa mise en scène riche en émotions. Présentée au célèbre Teatro Isabel la Católica de Grenade, la production de cette œuvre intemporelle met en évidence la créativité et le talent des artistes espagnols. Le spectacle a été mis en scène par Tete Cobo et Luis Ortega, avec pour direction musicale Alessandro Palumbo, et produit par les Juventudes Musicales de Grenade. Ce sont également les chanteurs et l’orchestre qui ont contribué à faire de cette représentation un véritable succès. Un succès éclatant L’elisir d’amore, une œuvre en deux actes écrite par Gaetano Donizetti avec un livret de Felice Romani, a été présentée lors de deux représentations à guichets fermés au Teatro Isabel la Católica, le 28 janvier 2024. Malgré les limites scéniques du théâtre et un budget plus modeste que les grandes productions d’opéra, le public a été émerveillé par cette version de L’elisir d’amore, digne des plus grandes saisons nationales. Cela montre que l’art n’a pas de limites et que la volonté, le bon goût et une préparation précise peuvent donner vie à des spectacles de grande qualité. Une ville de culture Grenade est une ville de culture où l’opéra n’a malheureusement pas encore trouvé sa place. Cependant, il est évident que le public est avide de ce type de spectacle, comme l’ont prouvé les nombreuses personnes qui ont rempli le Teatro Isabel la Católica pour assister à L’elisir d’amore. Ce public a été témoin d’une adaptation brillamment exécutée, malgré les difficultés liées à l’absence d’une saison stable et d’un théâtre dédié à l’opéra dans la ville. Une mise en scène innovante La mise en scène de Tete Cobo et Luis Ortega a su séduire le public grâce à son originalité et son efficacité. Les éléments scéniques étaient apparemment simples mais ont créé un effet spectaculaire. Le principal atout de cette production était le talent des acteurs, coordonnés avec brio par Tete Cobo et Luis Ortega. Le choeur, dirigé par Pablo Guerrero, a également joué un rôle important dans la représentation en ajoutant de la profondeur et de la dynamique aux scènes, ainsi qu’en contribuant à créer les espaces psychologiques nécessaires pour donner vie à l’opéra. Une mise en scène originale Tete Cobo et Luis Ortega ont fait le choix audacieux d’ancrer l’action de L’elisir d’amore dans les années 80, avec de nombreuses références à la culture populaire de cette période dans les coiffures, le maquillage et les costumes. Cette décision a contribué à donner une touche d’originalité à la mise en scène. Le travail impressionnant réalisé par le costumier José A. Riazzo et l’équipe de caractérisation dirigée par Javier Dereux mérite d’être souligné, tout comme la projection d’une infographie dynamique en fond de scène, créée par Inma García et PerroRaro. Les éléments graphiques, qui font référence aux jeux vidéo, ont ajouté une dimension ludique au spectacle en adaptant les personnages à des scènes de jeu vidéo. Vous pourriez être interessé par Défi viral : Trois jeunes montent nus au sommet du Mulhacén pour mettre à l’épreuve leur force mentale. 13 janvier 2024 Planéo al Fresco à Córdoba : nuits musicales insoupçonnées au Quiosco de la Música 25 juin 2025 Des performances vocales exceptionnelles L’une des grandes réussites de cette adaptation de L’elisir d’amore a été la qualité des performances vocales. Les deux rôles principaux, interprétés par Sofía Esparza dans le rôle d’Adina et Juan de Dios Mateos dans le rôle de Nemorino, ont été particulièrement remarquables. Leur interprétation a été à la fois dynamique et pleine de nuances, ce qui a enchanté le public à chacune de leur apparition sur scène. La soprano Sofía Esparza a su démontrer tout son talent dans des airs tels que "Della crudele Isotta" et "Una furtiva lacrima". De son côté, Juan de Dios Mateos a brillamment interprété le personnage de Nemorino, notamment dans sa fameuse "embriaguez de amour" après avoir bu l’élixir. Pablo Gálvez dans le rôle de Belcore, Diego Savini dans celui du Docteur Dulcamara et Teresa Villena dans celui de Giannetta ont également offert des prestations mémorables et contribué au succès de la soirée. Un orchestre et un chœur de haut niveau Le choeur de l’Opéra de Grenade, dirigé par Pablo Guerrero, a apporté une dimension supplémentaire à la représentation grâce à leur présence musicale et leur talent d’acteur. Pablo Guerrero a su maintenir une cohésion parfaite entre les chanteurs et l’orchestre, dirigé par Alessandro Palumbo. Ce dernier a choisi un tempo soutenu et une interprétation riche en nuances pour créer l’atmosphère idéale pour chaque moment de l’opéra. En somme, Le retour de Fortunio a été un véritable succès à tous les niveaux. Cette adaptation de L’elisir d’amore, superbement mise en scène et interprétée, est une preuve que la culture opératique a toute sa place à Grenade et que le public est prêt à la soutenir. En attendant la création d’une saison stable et d’un théâtre dédié à l’opéra, les Juventudes Musicales de Grenade continuent de nous offrir des spectacles de qualité, faisant honneur à la richesse de la culture espagnole. 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Décès d’Ángel Molina, membre de Jazzpacho et fondateur de l’école de musique El Gato de Córdoba entrée suivante Ana de Lois, chanteuse de Cordoue, lance une campagne de ‘crowdfunding’ pour promouvoir son nouveau titre ‘Tell me’ A lire aussi À Cordoue, Cariño bouscule la nuit: 25+ only,... 4 septembre 2025 Medina Azahara au couchant: ma visite théâtralisée la... 4 septembre 2025 Córdoba, vins Montilla‑Moriles et cheesecakes: ma soirée la... 3 septembre 2025 Los Califas, une rentrée électrique à Córdoba: Antoñito... 3 septembre 2025 Córdoba, cines de verano: ma soirée du 3... 3 septembre 2025 Córdoba gourmande, ma Judería secrète: deux adresses et... 2 septembre 2025 Dans Córdoba la nuit, une séance Warren réveille... 2 septembre 2025 Cines de verano de Córdoba: ma soirée idéale... 2 septembre 2025 Córdoba accueille Álvaro Casares: comment vivre son Check... 2 septembre 2025 Córdoba: le charco de Carcabuey, le cocktail rural... 31 août 2025