126 La Faculté des beaux-arts accueille l’exposition "E também aqueles dias" Depuis quelques jours, la Faculté des beaux-arts présente l’exposition "E também aqueles dias", un projet collectif de littérature, de traduction et d’illustration autour d’un texte de José Saramago. Cette exposition tourne autour d’un récit autobiographique de l’écrivain, publié pour la première fois au Portugal en 1972. À l’occasion du centenaire de la naissance du Nobel de littérature, l’œuvre a été traduite en treize langues par des étudiants, des diplômés et des professeurs de la Faculté de traduction et d’interprétation, une proposition qui a été à son tour illustrée par une équipe multidisciplinaire d’étudiants, de diplômés et de professeurs de la Faculté des beaux-arts. Le texte et les illustrations ont été rassemblés dans le livre "E também aqueles dias. Une chronique multilingue", publié à l’occasion de l’anniversaire en 2022, et sont maintenant présentés comme une expérience d’exposition à l’édifice de la rue Periodista Eugenio Selles, accompagnée également d’un court-métrage. Un récit autobiographique de Saramago Le récit "La crónica de Saramago" a été publié pour la première fois dans le journal Jornal do Fundão le 23 avril 1972, et un an plus tard, il a été inclus dans le recueil de chroniques "A bagagem do viajante", publié par l’éditeur Futura à Lisbonne. "E também aqueles dias" (Et aussi ces jours-là) raconte l’histoire d’un voyage transformateur, une expérience de découverte à travers les yeux d’un enfant sur le point de grandir, mais qui conserve encore sa capacité à s’émerveiller. Pendant le processus créatif de ce projet, on se connecte avec la nostalgie de Saramago, avec ses souvenirs les plus purs, évoquant la capacité d’émerveillement de la jeunesse, raconte le doyen de la Faculté de traduction, Enrique Quero, qui précise que le livre se termine avec un code QR qui permet de télécharger l’audio du récit dans toutes les langues. Une exposition à ne pas manquer L’exposition peut être visitée à la Faculté des beaux-arts jusqu’à ce mercredi. Dans celle-ci, on pourra voir une collection de croquis et d’images qui complètent les textes, une sélection d’œuvres de styles très différents réalisées par les participants de la Faculté. Commissariée par Jesús Osorio et Nacho Belda, professeurs du Département de dessin de l’UGR, elle inclut également la projection du court-métrage, qui sera bientôt sous-titré. "Les collègues des beaux-arts ont fait un travail de documentation impressionnant, car tout ce qu’ils racontent, y compris Saramago lui-même qui apparaît également dans le texte, est assez vraisemblable : de la maison où vivaient les grands-parents à la description du marché", indique Quero à propos d’une proposition d’exposition qui a pris forme à partir du livre, dans un long processus qui a impliqué un an de travail. Une collaboration internationale Ce projet est également le fruit de la collaboration du Centre de cultures slaves de l’UGR, de La Madraza, du Centre de culture contemporaine, de l’Institut Confucius de l’Université de Grenade, du Centre de langues modernes, d’Alumni ou encore de l’Institut Camoes du Portugal. Ce mardi, à 11h, une visite guidée de l’exposition est prévue pour les étudiants de l’École de formation permanente de l’Université de Grenade. Ensuite, cette proposition fera escale à Lisbonne et pourrait également être présentée à Madrid. Ne manquez pas cette opportunité de découvrir l’œuvre de Saramago sous un nouvel angle, à travers les traductions et les illustrations de cette exposition unique et inspirante. 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Sopa lancée sur le tableau de la Joconde au Louvre par deux activistes écologistes entrée suivante Le Royaume-Uni illumine ses monuments les plus célèbres pour honorer la mémoire des victimes de l’Holocauste A lire aussi À Cordoue, Cariño bouscule la nuit: 25+ only,... 4 septembre 2025 Medina Azahara au couchant: ma visite théâtralisée la... 4 septembre 2025 Córdoba, vins Montilla‑Moriles et cheesecakes: ma soirée la... 3 septembre 2025 Los Califas, une rentrée électrique à Córdoba: Antoñito... 3 septembre 2025 Córdoba, cines de verano: ma soirée du 3... 3 septembre 2025 Córdoba gourmande, ma Judería secrète: deux adresses et... 2 septembre 2025 Dans Córdoba la nuit, une séance Warren réveille... 2 septembre 2025 Cines de verano de Córdoba: ma soirée idéale... 2 septembre 2025 Córdoba accueille Álvaro Casares: comment vivre son Check... 2 septembre 2025 Córdoba: le charco de Carcabuey, le cocktail rural... 31 août 2025