134 Califato 3/4: Le supergroupe andalou à la conquête de nouveaux horizons Califato 3/4, le supergroupe andalou composé des producteurs Esteban Bove, The Gardener, Lorenzo Soria et Stay Puft, a récemment sorti leur nouveau single, Andaluçe Yorá. Ce titre est le dernier avant-goût de leur troisième album, Ècclabò de la libertá, dans lequel leur mélange habituel d’influences prend cette fois-ci une touche particulièrement cordobaise. Un hommage à Miguel Romero Esteo Ce single est inspiré à la fois par les vers du poème Hierofanía de los moriscos ainsi que par le grand pillage du célèbre écrivain montoréno Miguel Romero Esteo, à qui la chanson est dédiée. Elle est interprétée avec une grande profondeur par Andrés de Jerez. Romero Esteo, adopté par la ville de Malaga où il a grandi, a commencé sa carrière littéraire en 1963 en écrivant des poèmes, des romans et des pièces de théâtre qui ont systématiquement été censurées. Bien que plus méconnue que son œuvre théâtrale, sa poésie a également été récompensée, notamment en remportant le Prix Europa pour sa pièce Tartessos et le Prix national de littérature dramatique pour sa pièce Pontifical. Les vers qui ont inspiré la chanson ont d’ailleurs été publiés dans la presse en 1977. Un plaidoyer pour l’exil andalou "Le thème est un plaidoyer pour le pillage et l’exil andalou depuis les temps des moriscos – avec ou sans ironie – depuis la nuit des temps en Andalousie", explique le groupe à propos d’une chanson qui mélange le flamenco, le break beat et l’avant-garde. La production électronique se met au service du chant pour une fusion étonnante. Un vidéoclip engagé et esthétique Le vidéoclip accompagnant cette sortie est réalisé par le metteur en scène cordobès Juan Escribano Tamayo et met en scène le danseur et chorégraphe Carvento, qui avait déjà participé au clip précédent du groupe – Te Quiero y lo çabê de leur album précédent. À travers cette pièce, un hommage est rendu à Pepa Flores (Marisol) ainsi qu’aux travailleurs andalous expatriés loin de leur terre natale. L’art et l’esthétique de Carvento sont mis à l’honneur dans ce clip où il joue un rôle central. Un rêve devenu réalité pour le danseur cordobès Le danseur a exprimé toute sa gratitude en participant à cette collaboration avec le supergroupe sévillan : "Cela a été un rêve devenu réalité de pouvoir mettre la danse, le corps et le travestissement au cœur de ce projet, avec une équipe incroyable et un message représentatif de mon travail et de celui de nombreuses Andalouses", a-t-il déclaré. Restez informé de l’actualité du groupe Vous êtes fan du groupe et de la ville de Cordoue, mais vous n’avez pas le temps de tout lire ? Pas de panique, chaque mardi, nous vous envoyons un résumé des histoires et des nouvelles les plus marquantes de la semaine directement dans votre boîte mail. Abonnez-vous ici et rejoignez la communauté cordowebéenne. Merci beaucoup pour votre soutien ! Vous pourriez être interessé par Photographie à Cordoue : la lumière tourmentée de Juan José Romero 7 juin 2025 La mise en place de tranches de prix pour les entrées aux musées et sites archéologiques proposée par la Junta de Andalucía. 4 avril 2024 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Décès à 97 ans de Norman Jewison, réalisateur de ‘En plein feu de la nuit’ entrée suivante Niño de Pura, lors de son départ de la scène : j’ai joué avec la maladie de Parkinson et le public ne le savait pas A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025