130 Germán Coppini: l’âme de la Movida Germán Coppini était un artiste espagnol doué qui a su marquer son époque grâce à sa voix unique et ses textes poétiques. Né en 1961 à Santander, il a rapidement développé une passion pour la musique et a commencé à chanter dans différents groupes dès son adolescence. Sa carrière a été marquée par des hauts et des bas, mais il a toujours su rester fidèle à ses convictions et à son style musical. De Siniestro Total à Golpes Bajos Coppini a d’abord fait partie du groupe Siniestro Total, où il a exploré un punk rock irrévérencieux avec des paroles parfois choquantes. Mais c’est avec le groupe Golpes Bajos qu’il a réellement trouvé sa voix. Avec son collègue Teo Cardalda, ils ont créé un son unique en mélangeant différents styles tels que le post-punk, la new wave et le jazz. Leur succès a été fulgurant et a marqué toute une génération de jeunes espagnols. Le parcours en solo Malgré le succès de Golpes Bajos, le groupe s’est séparé en 1985 et Coppini a décidé de poursuivre sa carrière en solo. Mais sa route a été semée d’embûches. Son style musical original et sa volonté de rester en dehors des circuits commerciaux ont rendu sa carrière particulièrement difficile. Néanmoins, il a réussi à sortir plusieurs albums, dont le dernier, "América herida", a été publié en 2013, quelques mois avant sa mort. Un artiste engagé Germán Coppini était également un homme engagé politiquement. Membre du Parti Communiste espagnol, il a toujours défendu ses convictions et a même été candidat au Congrès des Députés. Son engagement transparaît également dans sa musique, comme en témoigne son dernier album qui rend hommage à l’Amérique Latine et à ses luttes. Héritage musical Bien qu’il soit parti prématurément en 2013, Coppini a légué une discographie riche et variée qui continue de toucher de nombreuses personnes. Son son unique, son timbre de voix inimitable et ses textes poétiques ont marqué toute une génération et continuent de résonner dans nos esprits. En cette période où la nostalgie de la Movida refait surface, il est bon de se rappeler que Germán Coppini, lui, ne voulait pas vivre dans le passé. Son désir était de toujours évoluer, de chercher de nouveaux territoires musicaux, et c’est ce qui fait de lui un artiste singulier et intemporel. En conclusion Germán Coppini était un artiste complet et intègre, qui a su traverser les époques sans jamais perdre son identité musicale. Son décès a laissé un grand vide dans la scène artistique espagnole, mais son héritage reste présent grâce à sa musique et à son influence sur de nombreux artistes. Pour ceux qui étaient présents lors de cette fameuse Movida, et pour les plus jeunes qui découvrent son univers aujourd’hui, Germán Coppini est et restera à jamais une figure emblématique de la musique espagnole. Au-delà de son talent musical, il laisse derrière lui un message de liberté, d’engagement et de créativité, qui continue de résonner avec force dans le cœur de ses fans. Vous pourriez être interessé par Le spectacle de bulles de savon ‘Dreaming Bubbles’ s’installe à Córdoba ce week-end 1 avril 2024 Christopher Nolan et Matt Damon revisitent L’Odyssée : mais Ralph Fiennes a déjà réinventé Ulysse ! 13 juin 2025 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Retour sur la performance d’Álex Márquez à la gala de Noël d’OT entrée suivante Le martyr de Baldomero López : révélations d’un chauffeur de taxi sur sa visite à Jaén Morente A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025